10 janvier 2012

Fin de charte

La région des Pays de la Loire veut faire évoluer la charte graphique qu’elle utilise dans ses supports de communication. Elle recherche actuellement le prestataire idoine. Elle a prévu de payer ce travail entre 5.000 et 40.000 euros hors taxe.
Pour montrer son caractère proactif et économe, elle pourrait aussi bien renoncer à toute charte graphique, anticipant ainsi sur sa future disparition. Mais à titre transitoire, de nombreuses évolutions intermédiaires sont possibles.

14 commentaires:

  1. Une obsession ? C'est la deuxième fois que "B5" apparaît dans ce blog, je crois. Cela dit, de coeur et de raison, j'aspire bien à la réunification de la Bretagne. Ce qui signifie corrélativement la disparition de cette région faite de bouts et de morceaux que sont les Pays de la Loire -- une région selon moi inventée par Olivier Guichard pour son profit politique personnel lors du découpage régional des années 1960.

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  2. Les provinces de l’ancien régime ont disparu à la révolution avec l’abolition des privilèges. Je ne suis pas un nostalgique du duché de Bretagne. Certains rêvent de reconstituer dans le cadre de l’Europe les anciennes régions pour les rendre autonomes et en finir avec le code du travail, les conventions collectives et les diplômes nationaux …. je comprends bien l’intérêt qui trouverait le patronat breton. On peut très bien apprécier les crêpes, adorer le biniou et gouter la culture bretonne en Loire-Atlantique aujourd’hui. (Je ne suis pas breton : cette précision n’a aucun intérêt mais qui sait peut-être que pour vous c’est important ?)

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  3. Je ne connais pas de partisan de la réunification de la Bretagne qui réclame un retour au droit féodal ! Ce qui fragilise le droit du travail n'est pas la régionalisation mais au contraire la mondialisation, qui permet d'exporter les emplois vers des zones à bas coûts (ou, dans le même esprit, d'importer de la main-d'oeuvre à bas coûts) ; le droit du travail et les conventions collectives ne servent plus à rien quand il ne reste plus d'emplois. A cet égard, je crois que se sentir "de quelque part" est positif : beaucoup de patrons bretons ont envie de produire chez eux plutôt que de délocaliser en Asie. Corrélativement, une région qui n'est pas "de coeur" mais purement administrative ne motive pas autant : on peut s'y installer et en repartir par simple opportunisme.

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  4. Donc une région « de cœur » avec une vraie frontière et des habitants positifs « de quelque part ». Faudra-t-il parler un peu breton pour avoir la nationalité et obtenir le droit de vote ? Je plaisante ! (un peu)

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  5. Je ne crois pas que l'usage du breton soit imposé aux habitants de la région Bretagne dans ses frontières actuelles ! Et Nantes a été bretonne pendant plus de mille ans sans parler breton. Idem pour Rennes, d'ailleurs.

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  6. La Loire-inférieure a toute sa place dans sa région d'origine. A ce titre le retour dans la région Bretagne devrait s'effectuer sous cette dénomination. Ce sera un petit pas pour l'avenir de Bécassine.

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  7. @ lucm.reze. Les gens nés quelque part... c'est une obsession ?

    Le pauvre sans-papier, sans doute ébloui par les valeurs de notre République, qui au péril de sa vie a traversé l'océan, qui aujourd'hui se fait exploiter par le patronat, et à qui on demandera de parler correctement le français s'il veut être "protégé" par les lois de cette république... est lui aussi né quelque part.
    Ne l'oubliez pas.
    Sans doute aurait-il préféré rester aux côté de sa famille et la nourrir dignement. Encore faudrait-il que les lois de la République cesse de protéger les sociétés mafieuses qui maintiennent les pays du sud dans la misère sociale.

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  8. Cher Anonyme relisez tout le fil. Je pense que vous avez raté un épisode.

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  9. La question n'est pas aujourd'hui de "reconstituer l'ancien duché de Bretagne dans l'intérêt du patronat breton qui souhaiterait en finir avec le droit du travail". Mais plutôt de faire correspondre les contours des régions avec la réalité sociologique et économique, de leur donner plus de moyens et surtout de rendre aux populations une partie du pouvoir confisqué par les technocrates.

    Les régions telles que nous les connaissons aujourd'hui ne sont pas des lieux d'expression de la vie démocratique, mais de simples guichets administratifs destinés à fournir des consommateurs et des travailleurs fonctionnels interchangeables au gré des besoins économiques.

    Ceux qui aujourd'hui prétendent défendre la "République" et la Nation face aux appétits du grand patronat y trouvent leur compte. L'abrutissement des masse par des "identités" de substitution, soigneusement élaborées et policées contribue à un vieux projet : l'unification ethnique de la France et la fin des particularismes.

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  10. La fin des particularismes, être anonyme en quelque sorte.

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  11. @lucm.reze. Etre anonyme, tout le monde en rêverait... être un simple numéro, la vie serait moins rêvée...

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  12. Vous ne voyez pas assez loin.
    Il faut tout remettre à plat, fonctionner par agglomérations, supprimer cantons et départements, et créer des provinces, comem en Allemagne ou en Espagne, assez grandes pour mutualiser besoins et intérêts.
    Ca c'est l'avenir. Pas un epetite Bretagne ou je ne sais quoi avec des dé^partements minuscules, et autant de Conseils, d'argent dépensé pour de la redondance.
    Une grande région Ouest, c'est tout.

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  13. Vous êtes sûr de vouloir comparer la Bretagne et les régions allemandes ? Alors allons-y.
    Par sa superficie, la Bretagne intégrale (34.000 km²) est plus petite que la Basse Saxe et la Bavière. Elle est à peu près de la même taille que le que le Bade Wurtemberg et la Rhénanie Westphalie. Et elle est plus grande que les douze autres Länder allemands.
    Par sa population, la Bretagne intégrale (4.400.000 habitants) est plus petite que le Bade Wurtemberg, la Basse Saxe, la Bavière, la Hesse et la Rhénanie Westphalie. Elle est à peu près de la même taille que la Saxe. Et elle est plus grande que les dix autres Länder allemands.

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