21 mai 2014

Courcoult fait sa pub

Un titre sur quatre colonnes à la Une et deux pleines pages intérieures : Presse Océan n’a pas lésiné hier sur la place consacrée aux aigreurs de Jean-Luc Courcoult envers les Machines de l’île. Lesdites aigreurs ont été exprimées dans le blog du dessinateur et polémiste Éric Chalmel. Or, à en croire celui-ci, le patron de Royal de Luxe, « souhaitait publier son texte en achetant une page de publicité dans la presse locale qui a refusé ». Ainsi, Presse Océan aurait refusé de vendre une page pour finalement en consacrer deux au sujet ? Bizarre…

Dommage aussi : il aurait été cocasse de voir Royal de Luxe, qui vit essentiellement de subventions*, utiliser l’argent des contribuables nantais pour s’offrir une page de publicité critiquant Les Machines de l’île, propriété des collectivités locales et financées elles aussi en grande partie par des subventions publiques !
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« Royal de Luxe dans sa philosophie reste gratuit pour les gens », écrit M. Courcoult. Gratuit pour les gens, peut-être, mais ruineux pour les contribuables. Et bien entendu, lucratif pour le patron de la boîte : philosophie bien ordonnée commence par soi-même.

3 commentaires:

  1. "ruineux pour les contribuables"...Ruineux, ça veut dire combien par contribuable ? 1 euros, 2 euros, 3 euros par an ?...Au fait, combien payez-vous votre abonnement à Presse Océan dont vous faites sans cesse la réclame ?

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  2. Vous vous sentez d'humeur pinailleuse, dirait-on... Les subventions reçues par Royal de Luxe viennent tout à la fois de la ville, de la région et de l'Etat. Je n'ai pas l'intention de me lancer dans des comptes d'apothicaire pour savoir qui paie combien. Si vous tenez à connaître un montant au centime près, veuillez faire le calcul vous-même.
    "Ruineux" est évidemment une image : aucun contribuable ne sera contraint à la faillite personnelle par la faute du seul Royal de Luxe. Dans cet usage, le mot est synonyme de "dispendieux", car la dépense est élevée et mal gérée.
    Enfin, je ne fais pas de réclame pour Presse Océan, je me contente de citer mes sources. Et mon abonnement ne me coûte rien... tout simplement parce que j'achète le journal au numéro. Satisfait ?

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  3. Je confirme que Royal de Luxe avait l'intention d'acheter une page de pub dans la PQR nantaise. Refus de Precom, la régie, sur ordre des rédactions en chef. C'est pourquoi j'ai décidé de publier le texte de Courcoult sur mon blog. Bien cordialement, Eric Chalmel

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