12 février 2016

Lobbying pour NDDL (22) : vers un Syndicat mixte référendaire du Grand Ouest

Un référendum à propos de Notre-Dame-des-Landes ? On n’a pas fini de rire ! La presse s’interroge gravement sur le périmètre de la consultation. Commune de Notre-Dame-des-Landes ? Département de Loire-Atlantique ? Région des Pays de la Loire ? Et aussi la région Bretagne ? Ou l’ensemble du Grand Ouest ?

Le Syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest comprend vingt-deux collectivités locales impliquées à un degré ou à un autre dans le projet de nouvel aéroport, dont deux régions, cinq départements, cinq agglomérations et dix communautés de communes. Chacune d’elles pourrait organiser son propre référendum sur tel ou tel aspect du projet, car la Constitution permet à toute collectivité locale d’organiser un référendum auprès de ses électeurs sur les sujets de sa compétence. Bonjour le bordel.

Un unique référendum régional, alors ? On imagine le dialogue :
‑ M. le président de la région, voudriez-vous bien organiser un référendum pour savoir si vos électeurs veulent ou non d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes ? 
‑ M. le président de la République, vous pouvez aller vous faire f… !
Quant à la question posée aux électeurs, elle devrait soulever d’interminables débats. Inutiles, d’ailleurs, puisque les chances d’amener la moitié des électeurs aux urnes paraissent à peu près égales à zéro. Or un référendum local n’est valable que si 50 % des électeurs inscrits y participent.

« Nous savons que les travaux doivent commencer au mois d’octobre », a benoîtement noté François Hollande. « Eh ! bien, d’ici le mois d’octobre, je demande au gouvernement, avec les élus locaux, qui partagent cette vision-là, d’organiser un référendum local pour qu’on sache exactement ce que veut la population. » On se doute que la véritable échéance n’est pas le mois d’octobre mais l’élection présidentielle de mai 2017. Et que les chances d’obtenir d'ici là une réponse populaire valable sont pratiquement nulles. En refilant le mistigri à Bruno Retailleau, François Hollande fait un grand pas vers la récupération du vote écolo !

17 commentaires:

  1. Périmètre du vote, bien sûr, mais aussi : sur quelle base se décider (quelles études, quels chiffres, quelle vision...), et quelle en sera le degré de fiabilité, d'objectivité ?
    L'indécision n'aura fait qu'exacerber les tensions liés à ce projet (absurde et nuisible, de mon point de vue), et bien en voilà une nouvelle couche !
    Son importance semble tel qu'il peut être allégrement sacrifié à quelques milliers de bulletins de votes écolos, au premier tour de la présidentiel, à une candidature commune de l'union de "la" gauche. Peut-être Jean-Marc Ayrault, dont la hauteur de vue aéroportuaire est légendaire, va pouvoir intégrer son joujou dans les négociations internationales à venir ("Vladimir, si tu dis du bien de mon projet, je ne critique plus la nature de ton intervention en Syrie", ou ailleurs...). Une réconciliation avec Depardieu est même possible ! On imagine déjà le spot publicitaire : notre Gégé, assis sur le cadavre d'un zadiste qu'il vient de "fumer", et disant : "La nature, c'est bien, mais pour vraiment l'apprécier, il faut pouvoir y aller !"

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  2. L'ambiance à Nantes lors des apéros de fin d'été risquent de partir en vrille... Ça va être sympa les universités PS, à présent délocalisées ici, et cela en pleine campagne référendaire sur NDDL !!!

    Nantes zone de guerre, on vous envoie BHL...

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  3. Si l'Otan bombarde (pour calmer les esprits), Vinci va pouvoir reconstruire la ville, à défaut d'aéroport...

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  4. Si le "non" l'emporte, on appelle VGE et on le fait quand même !

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  5. @Sven,

    Comme vous le dites très justement, on a pas fini de se marrer... Exit donc "Lobbying pour NDDL" ? Peut-être une nouvelle thématique "Référendum pour (ou contre) NDDL" ?

    OLS

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  6. et JMA a accepté le lot de consolation avec un maroquin de fin de règne, comme s'interrogeait ce matin Charline Vanhoenacker sur France Inter : "recherche l'amour-propre de Jean-Marc Ayrault". Il est revenu, on l'avait vu se faire virer de manière pire que Fleur Pellerin.

    Mais dans un Etat de droit comme revendiqué par les mêmes qui vocifèrent contre l'Etat d'urgence, la chose votée devrait être le droit. A NDDL il en va tout autrement, des occupants sans titre et des occupants indemnisés détournent le droit et l'écologie à des fins qui ne servent que des intérêts particuliers. Il fallait dire non à l'aéroport, un non majoritaire. On ne refait pas la partie en changeant les règles.

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  7. Moi j'ai une autre idée. Si l'on fait un référendum auprès - a dit le pt Hollande" des intéressés - qui sont-ils, ce intéressés ? Que l'on prenne les 2 régions ou simplement le Département 44, non seulement on aura une abstention considérable, mais on n'aura qu'une petite par des intéressés. Où se trouvent-t-ils, ces intéressés ? dans les avions qui atterrissent à:ou décollent de Nantes.
    Conclusions : organisons un consultation "dans l'aéroport" - cela sera plus juste et plus représentatif des "utilisateurs, donc plus fiable qu'un référendum qui sera contesté, et surtout moins cher...Faut-il une loi pour cela, ou les autorités gestionnaires de l'aéroport peuvent-elles s'en charger ? Elles ôteraient ainsi une belle épine du pied des élus et c'est une façon de couper l'herbe sous le pied d'un référendum "idiot". Seules conditions requises : avoir son billet d'avion. Et que la question soit rédigée par un collectif de citoyen et validée par Nantes Métropole et/ ou le Département 44.

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  8. @ Jobarde Rollande : j'aimerais être certain que ceux qui réclament "l'état de droit" ne détournent pas aussi le droit à des fins particulières. Quand je vois un ancien préfet de Loire-Atlantique pantoufler au service de Vinci, j'ai des doutes. Et encore plus depuis que le CéDPA a enfin obtenu communication de l'étude de la DGAC, très suspecte, qui a servi de base à la DUP.

    @ Yves Lainé : votre proposition paraît astucieuse... mais hors des clous dans la mesure où elle exclut toutes les autres populations concernées pas uniquement par les voyages en avion mais par l'aéroport et ce qui va avec : salariés, riverains, etc. Et inversement, elle donne le droit de vote à des touristes étrangers de passage. A la limite, on pourrait dire que les gens qui prennent l'avion à Nantes Atlantique votent ipso facto... pour l'aéroport actuel ! Et ils votent avec leur chéquier, en plus ! Et puis il faudrait voter une loi ad hoc, vous imaginez le bintz !

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  9. Aux questions environnementales (de société), à celles relatives aux nuisances pour les "riverains" (d'en dessous), s'ajoutent celles liées au financement. Parce que la facture ne sera pas uniquement payée par les touristes et les business(wo)men qui prennent l'avion.
    Il me semble que l'état contribue (les contribuables) ; tous, à proportion du financement, devraient logiquement se prononcer... Compliqué.
    Ma modeste proposition (qui est à peine plus absurde que la votre, Mr Lainé), c'est que Vincy laisse une petite boîte dans l'aéroport existant, et que les clients qui désirent ardemment la construction d'un nouvel ensemble d'infrastructure y glissent leur obole. Je pense qu'une "petite" boîte sera suffisante. Lorsque le montant des travaux sera atteint, on en reparlera...

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  10. le complotisme permet d'éluder les questions de respect du droit. Des compromissions n'en doutons pas, mais ne sont elles pas la conséquence des atermoiements accordés aux défenseurs acharnés des insectes rares qui servent de caution à des individus qui ne se soucient pas du droit mais de leurs droits.

    @Yves Lainé votre contribution relève de cette ressource mentale du "génie régional" véritable valeur ajoutée dont vous êtes l'unique spécimen, on est jamais si bien servi que par son ego pontifiant et lénifiant.

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  11. Lorsque ceux qui fabriquent le droit, et l'imposent ensuite, sont compromis, lorsqu'ils mentent éhontément à ceux qu'ils sont censé représenter (et qui pourrait honnêtement prétendre le contraire...), lorsque ceux-ci parviennent à se maintenir au pouvoir par la seule force de l'inertie sociale (les majorités silencieuses savent aujourd'hui n'avoir rien de bon à attendre des révolutionnaires "libérateurs"), il n'est pas besoin de faire appel à quelque théorie complotiste pour refuser un jeu de plus en plus pourri. On peut, bien sûr, ne pas être particulièrement ému par le sort d'obscures bestioles dont l'existence était inconnue, il y a quelques mois seulement, même à ceux et celles qui aujourd'hui prétendent les défendre, on peut douter des motivations réelles de zadistes, plus tribaux que ruraux, et motivés par la haine plutôt que par un "bon sens" vernaculaire, bien sûr... Il reste que ce qui est légal n'est pas nécessairement légitime, et que la manière dont certains défendent la légalité formelle de ce projet, pour refuser de le voir remis en cause (et eux avec), sape la légitimité de leur argumentaire avant même que celui-ci soit objectivement jugé.
    Le partage est affaire de sensibilité plus que de raison : la modération d'un côté, l'hubris de l'autre. La dimension esthétique compte également : la laideur de ce qui s'est construit depuis plus d'un demi siècle condamne a priori ces grands projets. Le décompte des emplois, le retour sur investissement, bien sûr... mais la dévastation de l'environnement ne concerne pas seulement quelques "khmers verts" ; n'importe qu'elle mère-à-poussette sait qu'un parc est meilleur pour la vie qu'un parking. Le jardin d'Eden n'est qu'un mythe, bien sûr, mais il n'a rien d'arbitraire : c'est l'image apaisée, culturelle, de ce qui conditionne notre existence, à savoir la nature. Le problème qui se pose, dans le fond, n'est pas celui de la survie d'une espèce d'insecte rare, c'est celle de l'espèce humaine. Mais il n'est pas si certains qu'il faille à tout prix la défendre...

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  12. Par soucis de cohérence, le nouvel aéroport s'impose : pour répondre à la pollution record de l'eau et des sols en Loire-Atlantique, il faut plus de pollution de l'air (plus d'avions, c'est toujours ça de gagné...).

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  13. Lorsqu'un président parle de référendum, il pense en fait plébiscite. Il s'agit simplement de faire taire, définitivement, les opposants. Sarkozi voulait faire taire les eurosceptiques, Hollande veut faire taire les aérosceptiques (tout en se conciliant les verts). Les électeurs sont appelés à dire OUI, JE LE VEUX. Le périmètre idéal pour notre nouveau plébiscite étant, en l'occurrence, le département (les derniers sondages vont dans ce sens), Walls le suggère (virilement). Et il faut faire vite (ne pas laisser le temps aux opposants d'argumenter). Une chose surprend : que l'opposition du Front National au projet ne soit que rarement mentionnée. Côté zadiste, on comprend : le zadiste est forcement anticapitaliste, et donc antifa (le fascisme et le capitalisme étant généralement identifié). Il est de toute façon antifa, parce qu'anarchiste. Côté pour, il y a là un potentiel de détestation qui semble avoir été jusqu'à présent négligé. Comme on n'avait épargné aux opposants à la ratification du traité aucune calomnie, il serait peut-être temps d'en faire autant avec les anti-aéroports. Ils représentent la société fermée, frileuse, repliée, étroite, nauséeuse : des fachos dégueulasses. Et il faudrait rebaptiser l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes : l'aéroport-pour-tous. Une petite étude sociologique orientée ne devrait pas avoir trop de mal à démontrer que le low cost profite aux échanges avec le maghreb, et avec l'Afrique en général. Le développement de l'aéroport-pour-tous serait une arme essentielle pour lutter contre l'obscurantisme, et favoriser le vivre-ensemble. L'écolo-antifa serait piégé : il perdrait, soit son âme (l'alliance), soit de la force de frappe (en prenant de la distance avec des alliés encombrants). L'écolo-antifa, en tant qu'élite militante exemplaire, serait piégé ; l'ilote s'en foutrait. Et comme la victoire du non au traité européen a été celle (provisoire) des ilotes, et non celle des partis politiques, une victoire des opposants à l'aéroport serait celle de l'ilotisme !

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  14. Votre analyse est intéressante et originale. Mais pensez-vous vraiment que François Hollande veuille vraiment aller vite ? Il a cité le mois d'octobre mais il avait probablement une petite idée de ce qui allait se passer : réticences des collectivités locales, seules habilitées à organiser un référendum local, débats sur les collectivités locales compétentes, s'agissant d'un dossier initié par l'Etat, disputes à venir sur la question posée et sur les informations fournies, forts doutes sur la participation électorale alors qu'un référendum local n'est valide que si au moins 50% des inscrits y participent... Les chances d'aboutir avant octobre me semblent nulles, et les chances d'aboutir avant la prochaine élection présidentielle très faibles. Octobre ? Octobre 2017, oui, peut-être !
    Le low-cost, profitable aux échanges avec l'Afrique ? J'en doute. Les destinations africaines en low-cost depuis Nantes Atlantique sont peu nombreuse : trois ou quatre en Tunisie, autant au Maroc, une au Cap-Vert et c'est tout -- et il s'agit presque exclusivement de destinations touristiques comme Agadir ou Djerba, pour RTTistes en quête de soleil pas cher.

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  15. @Sven Jelure
    "Mais pensez-vous vraiment que François Hollande veuille vraiment aller vite ?"
    On va nous sortir un "référendum d'exception" (ne tenant même pas compte des 50% de participation, qui arrange bien les affaires de l'Etat, si au moins ça pouvait ouvrir une boîte de Pandore pour les Jacobins), ce n'est quand même pas possible autrement ?
    Quel intérêt aurait-il à faire cette annonce tout en sachant qu'il ne pourrait pas tenir cette promesse, qui semble tout de même plus facile à faire que la baisse du chômage ou la sécurité ?
    Il semble acté dans l'opinion, même de gauche, qu'il n'est pas assez compétent pour ce poste. Ca serait vraiment en trop. Déjà qu'il prend le risque de s'aliéner une partie de son électorat breton (Le Drian aux Régionales, ce n'était pas la même musique que celle d'Hollande aux Présidentielles) si la Région Bretagne n'est pas consultée alors qu'elle investit financièrement. Plus le 44, rare département où il a des chances de faire le meilleur score, où les habitants risquent d'être atterrés si le référendum n'a pas lieu...
    Non, il ne faut pas s'en faire là-dessus. Ce que le Président a dit, Retailleau devra bien s'y soumettre. Déjà qu'un Ben Barbaud n'a que faire de l'avis d'un président de région (il a raison d'ailleurs, les Régions n'ont aucun poids dans ce pays).
    On va l'avoir ce référendum. Reste à savoir où. Le 44 reste la meilleure option pour le pouvoir. Le sud-Loire qui a fait construire pensant qu'il y allait avoir transfert va voter POUR NDDL. Le nord-Loire en a assez des Zadistes. C'est largement jouable.
    Les "antis" devraient d'ailleurs vite faire de la com' sur le devenir des squatters si le CONTRE devait l'emporter. A ma connaissance, ils n'ont jamais communiqué dessus (délicat, ils ont besoin des punkach' contre les gendarmes), ils risquent de s'en mordre les doigts.
    Enfin bon... Encore un exemple de la démocratie à la française. Pour une fois qu'on organise un référendum, il est déprécié dès son annonce dans la tête des citoyens.
    En Suisse, cela fait longtemps qu'on aurait été fixé et que toutes les forces vives, pros et antis, travailleraient à autre chose.
    Cette histoire est une catastrophe depuis le début. Et, symboliquement, le naufrage du pays.

    @Anonyme 16 février 2016 à 12:50
    Excellent ! Vous démontrez bien l'absurdité du paysage politique français tel qu'il est défini. Malheureusement, encore trop peu constatent qu'il est périmé. Ca vient mais ça risque d'être acté qu'une fois la maladie déclarée.
    En passant, le FN local ne veut que les PdL pour le vote. Bizarre. Si on peut compter sur le NON des Vendéens et des Sarthois, s'aliéner les Finistériens et les Costarmoricains qui n'utiliseront pas plus NDDL que NA (en plus de la fibre écolo bretonne, pour la bonne conscience évidemment, dans les faits...), c'est idiot (enfin venant de représentants locaux FN...).

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  16. @ VertCocu : François Hollande connait la Constitution, on l'espère. Il a parlé expressément de référendum local. Puis, il a renvoyé la question au gouvernement et aux élus locaux, seuls habilités à organiser un tel référendum. Si la promesse n'est pas tenue, il pourra toujours dire qu'il n'y est pour rien !
    Le 44 serait sans doute la meilleure option pour le pouvoir, certes, mais la construction d'un aéroport ne relève pas de la compétence départementale. Ou alors, il faudra modifier la loi, ce qui risque de prendre du temps !
    Quant aux résultats d'un référendum départemental, je trouve que vous vous avancez beaucoup. Y a-t-il en Sud-Loire plus de gens à avoir fait construire dans la perspective d'un départ de l'aéroport que de gens dont l'activité est liée à l'aéroport et qui devraient déménager ou se taper de longs trajets quotidiens si l'AGO était construit ? Les zadistes suscitent-ils vraiment beaucoup d'exaspération en Nord-Loire en dehors d'une petite zone autour de NDDL ? Depuis des mois, les partisans de l'aéroport font campagne non sur celui-ci mais sur les zadistes, ce qui peut donner une image déformée de la question, mais je ne suis pas du tout certain qu'ils dérangent tant de monde en pratique.
    Vous avez raison : cette histoire est une catastrophe depuis le début, c'est-à-dire dès la genèse du projet. Les documents obtenus en justice par le CéDPA montrent bien que l'étude a été biaisée. Pourquoi et au profit de qui ? La question reste ouverte.

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  17. Sur la tenue du référendum, le petit Clémenceau essonno-catalan agite, au moins, beaucoup d'air. Je ne vois pas l'intérêt d'Hollande de passer pour encore plus impuissant qu'il ne l'est. Autant prendre une décision en annulant le projet, ce qu'il aurait perdu par lâcheté pour certains, il gagnait en sagesse pour d'autres (et Vinci gagnait à tous les coups). Plus un Hulot en photo dans la team.
    Il tente un coup. Gagnant, plus ou moins, peu importe le résultat. Mais vu sa personnalité, il doit vraiment vouloir que l'aéroport se fasse. En quoi la délocalisation de l'Université d'été P"S" à Nantes pourrait entrer en compte ? Sûrement une façon de gonfler les troupes à bloc pour la campagne NDDL. Le CG, NM sont aux ordres. Retailleau, qui, il fut un temps d'opposition en Vendée, n'était pas si pro-aéroport que ça, s'est laissé dépasser comme l'enfant capricieux qu'il est (sa pétition... pitié...).
    Disons que je ne suis pas très optimiste. Le sentiment que le pourrissement a bien profité aux pros. Et peur que lors du débat, le devenir des squatters soit la clef du résultat. Wait and see.

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