28 janvier 2017

Qui a quelque chose contre la Straed ar C’hastell ?

Straed ar C’hastell – rue du Château : pour la première fois, une rue porte un nom bilingue français-breton à Nantes. Enfin… à un bout de la rue, car à l’autre, l’obscurantisme semble faire de la résistance. Le nom breton est occulté par un adhésif noir.

Il est vrai que ce Straed ar C’hastell-là est apposé sur le mur d’une pizzeria : la cuisine cosmopolite aurait-elle du mal à s’accommoder de l’identité régionale ? Et cette pizzeria n’est qu’un début : continuez la Straed ar C’hastell de l’autre côté de la rue de Strasbourg, vous y trouvez en moins de cent mètres de ligne verte une boutique de sushis, le pub irlandais Buck Mulligan’s, le kebab Kefta n’Chips, le restaurant vénitien San Marco et le glacier italien Amareno*.

Côté fringues, galeries d’art et autres, quelles enseignes trouve-t-on dans cette rue typique ? Chez Milord, de Arte, Mellow Yellow, Million Dollar Baby, Nice Things, Picktoshop, Saint Market, Sorong… Mais personne ne semble s’offusquer de ces noms en langue étrangère. Pas au point de jouer de l’adhésif noir, en tout cas.
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* La Crêperie du Château – une bonne adresse, soit dit en passant – est quand même là pour sauver l’honneur régional. Si l’on était à Saint-Malo ou Quimper, la moitié des boutiques de la rue seraient devenues des crêperies ; il faudra encore beaucoup ramer avant de faire de Nantes une ville touristique. Mise à jour du 2 août 2017 : C'était trop beau ! Après la parution de ce billet, la Crèperie du Château a cédé la place à... un restaurant asiatique.

33 commentaires:


  1. L'obscurantisme ne serait-il pas plutôt du côté de ces régionalistes qui réecrivent l'histoire nantaise ?

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  2. Une plaque financée par les contribuables, j'aurais souhaité que l'on me demande mon avis comme pour ces panneaux bilingues d'entrée de ville....

    J'y vois deux autres petits problèmes : on n'a jamais parler le breton à Nantes hormis les immigrés économiques fin XIX et moitié XX. De plus cette plaque est rédigée en Peurunvan : un idiome breton que les véritables locuteurs auraient été bien incapables de comprendre...

    Si l'apposition de cette plaque correspond à la récente et confidentielle commémoration de la naissance de la Duchesse Anne, c'est très très maladroit. En effet, celle-ci ne s'exprimait qu'en gallo ou en latin et avait, selon les historiens, banni les différents dialectes bretons de la cour ducale.

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  3. @Sven,

    La réponse à la question de votre billet est probablement "une bonne part des nantais"

    La lucidité historique de certains de mes concitoyens m'enchante. Je viens de passer, il y a moins d'une heure, rue du château, à présent la partie bilingue des deux plaques sont recouvertes...

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  4. Selon l'article paru dans 20 minutes, la mairie de Nantes justifie ces plaques bilingues par le nombre d'apprenants adultes et enfants. Nantes est une ville ouverte qui a à cœur de faire vivre les multiples cultures qui la façonnent... À quand les plaques multilingues avec l'anglais, l'allemand, l'espagnol, le portugais, l'italien, le néerlandais, l'arabe, le turc, le chinois... Je prie de m'excuser pour tous ceux que j'ai oublié.

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  5. Certaines des réactions prouvent au moins que la "débretonnisation" féroce de l'histoire de Nantes, portée par la municipalité actuelle, a porté ses fruits. La réécriture a eu lieu hélas et la réaction de nos anonymes le prouvent bien.

    Le premier (celui du 28 janvier 2017 à 14:57) ignore tout simplement l'histoire de sa propre ville. Nantes a été capitale de la Bretagne - le chateau n'est pas celui des princes des pays de la Loire que je sache -, principal port breton cité comme tel et ce jusqu'en 1941, etc, etc..mais cela n'est volontairement plus visible nulle part.

    Le deuxième (29 janvier 2017 à 09:17)répète comme un perroquet ce que la ville de Nantes martèle depuis des années : les bretons sont à Nantes des étrangers comme les autres...

    Je ne suis d'ailleurs pas sûre que ces plaques bilingues soient une bonne nouvelle : le folklore c'est tout ce qui reste d'une culture quand elle est morte. Que la ville de Nantes pose ces plaques c'est bien la preuve qu'elle ne craint plus le danger "régionaliste".

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  6. D'accord avec vous... à une réserve près : Nantes a été cité comme "port breton" bien après 1941. Par exemple dans "Le commerce atlantique franco espagnol" de Priotti et Saupin, ou dans "Ports de Bretagne atlantique" de Lozac'h, tous deux parus en 2008.

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  7. @Sven Jelure Quelques siècles d'histoire ne s'oublient pas comme cela : je me doutais bien que d'affreux réactionnaires avaient dû sévir depuis 1941, perpétuant cette idée folle que Nantes est une ville bretonne.
    Depuis 2008 la communication de la municipalité a du les mettre au pas.

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  8. Alain Barbetourte31 janvier 2017 à 10:40

    Nantes capitale de Bretagne?
    Pas plus que Rennes, Vannes ou Guingamp.

    Où se situe le Parlement de Bretagne?

    Cette plaque est tout juste ridicule, mais ça ne tue pas. Surtout à Nantes, qui mérite bien son titre de capitale des trous duc de Bretagne.

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  9. En reprenant le titre d'un roman policier de Guy Tanguy (éd SILÖÉ) : La cité des dupes [de Bretagne]

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  10. Le château de Nantes n'était pas le château des ducs de Bretagne mais UN château des ducs de Bretagne

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  11. L'à-peu-près historique a décidément la vie dure !
    "Parlement" n'avait pas le même sens sous l'Ancien régime que de nos jours. S'il fallait comparer avec une institution contemporaine, on citerait plutôt le Conseil d'Etat et la Cour de cassation.
    Et certes les ducs de Bretagne ont habité différents châteaux à travers l'histoire (y compris peut-être celui de Guingamp du temps de Pierre II, mais là c'est vraiment anecdotique), mais celui de Nantes est le plus important, le plus proche de nous historiquement et surtout le seul qui ait été le siège d'un Etat moderne et qui soit devenu un château royal après l'Union.

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  12. Tout à fait d'accord Sven les approximations historiques telles celles de nous faire croire que l'on parla le breton à Nantes en est une énorme ! Le breton génétiquement modifié sur cette plaque en est preuve de cette imposture

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  13. Premièrement, qui prétend "faire croire que l'on parla le breton à Nantes" ? Une plaque de rue ne cherche pas à "faire croire" quoi que ce soit. Vous vous mettez dans la position de Tartuffe qui cherche activement une raison de s'indigner ("cachez ce C'H que je ne saurais voir")
    Deuxièmement, la notion de "breton génétiquement modifié" relève soit d'une polémique inutile soit d'une ignorance crasse. Vous pourriez aussi bien dire que le français que vous écrivez a été génétiquement modifié, comme toutes les langues parlées de nos jours, d'ailleurs. A un moment ou à un autre de leur histoire, des personnalités culturelles et politiques se sont souciées d'unifier différents dialectes. Vous viendrait-il à l'esprit de contester le caractère finlandais de la langue finnoise, par exemple ? Elle a pourtant été largement construite au 19e siècle, avec l'aval du tsar Alexandre II. Et au fait, si vous visitez Helsinki, vous verrez que les plaques de rues y sont rédigées en deux langues : finnois et suédois.

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  14. Des fanatiques bretons, il y en a. Mais dans leur folie, ils sont dans une logique de préservation.
    Les anonymes comme les commentateurs au-dessus (pas aussi nombreux que leurs messages, évidemment) sont d'autres fanatiques. Dans une logique de destruction.
    Qui plus est lâche.
    Un tel acharnement sur le breton ? Je n'ose imaginer ce qu'ils pensent des Américains, des Russes, des Chinois, des Juifs ou des Musulmans... Au choix. Mais nous ne le saurons pas, en tout cas pas dans les mêmes termes. Moins facile. Pas seulement face aux autres. Mais aussi à eux-mêmes. Au moment de mettre un bulletin dans l'urne, certains ne glisseront même pas Mélenchon ou Le Pen, alors qu'ils sont viscéralement proches de ces personnages mais pas capable de se l'avouer.
    Il y a vraiment des gens avec qui je n'aimerais pas être dans le même bateau ou la même tranchée.

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    1. Il y a quelques temps, après une saillie euroseptique en commentaires, môssieu Vertcocu m'avait qualifié de complotiste, sans que cela n'emeuve outre mesure la modération de ce blog.

      Ce sombre personnage Vertcocu est un peu comme les antifas, ces idiots utiles au système : des chiens de garde qui aboient ce qu'on leur somme de répéter !

      Bonjour chez vous, un nonos vous attend.

      Comprenez que vos propos puissent susciter agressivité....

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  15. Alain Barbetourte1 février 2017 à 13:33

    Et encore heureux que le groupe emblématique des trois Jean de Naoned s'exprime dans un pur breton : il faut bien détacher la dernière syllabe de Michaud en Mich_ao pour faire genre.

    Donc même pour le folklore...

    VertCocu vous donnez dans le même genre d'arguments que notre aimable contributeur sur l'art contemporain. Je ne vois pas en quoi contester une néo-bretonisation de pacotille rapproche des partis extrémistes.

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  16. Voilà, voilà nous y sommes : tous propos critiques sur la question régionaliste bretonne ne peuvent qu'être associés à un antisémitisme latent ou un électorat FN "pas capable de se l'avouer" ! Vous êtes très fort, monsieur le docteur en sociologie. Vous ne vous sentez pas un peu ridicule (je reste poli) avec de telles analyses à deux balles ? Au moins Sven fait valoir des arguments un peu plus consistants et n'insulte personne...



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  17. Pourtant on parlait breton à Nantes en 1499.

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Arnold_Von_Harff

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  18. Alain Barbetourte3 février 2017 à 10:49

    10 mots, "C'est un peu court, jeune homme" pour en tirer conclusion.

    Guère plus loquace que Flaubert, qui préfère détailler les ruine romantiques de Tiffauges plutôt que la cité où fut exécuté de Gilles de Retz (là où la culotte de Raiz attire plus de curiosité que le coeur d'Anne).

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  19. 10 plaques posées. Et tout le panel allant de "combien ça coûte ?" à "guerre civile" qui s'annonce si on commence à argumenter. Autant griller les étapes tout de suite.
    10 mots en 1499. 10 plaques de rues en 2017. Disproportion ?
    Alors je veux bien parler d'une communauté probable de locuteurs bretons à l'époque, avec peut-être une majorité venant de la presqu'île (à quoi, 3h de cheval ? on a parlé breton à Batz jusqu'au XXe siècle, 500 ans auparavant on peut se dire que yen avait assez à Nantes pour ouvrir une crêperie). Ou du Catholicon. Ou du peurunvan . Ou de promesses électorales non tenues. Ou de fédéralisme. Et d'organisation territoriale. Et que s'il ne devait y en avoir qu'une, ça devrait être Vannes. Parce que Nantes n'a pas besoin d'être capitale de quoi que ce soit ou d'un aéroport à NDDL. Ou que Rennes... soyons sérieux.
    Mais alors, si déjà avec 10 pauvres plaques (folklorique, évidemment, et je veux bien parler du folk, de la folklorisation "à la française" des minorités en Chine, pourquoi pas), il y a une telle crispation, au mieux, comment espérer un dialogue ?
    Si ce breton est de pacotille, dans quel sens ? Celui linguistique ? Que le linguiste participant à cette conversation veuille s'identifier peut-être ? Ou dans le sens de capital marchand ? Pacotille folklorique pour certains. Celui qui vend son tshirt, et tant mieux pour lui. Qui peut aussi être une part d'un capital culturel qui se respecte, beaucoup plus profondément à mes yeux, pour d'autres. Comme les quelques Nantais qui prennent des cours du soir pour apprendre une langue mourante. Même si souvent avec un accent qui n'enjolive pas la langue. Ce sont des Français, le français est tant ancré en eux qu'il est ridicule d'imaginer que le breton le menace. Je préfère imaginer qu'on laisse ça s'épanouir et voir ce que ça donne.
    Au moins ont-ils le mérite d'investir quelque chose. Différents degrés de démarche mais démarche pour tous.
    Mais ceux qui critiquent, se plaignent en face ? Je ne vois pas autre chose que de la réaction. Mais on réagit pour se protéger, logiquement. Se protéger de quoi ? De la dette municipale ou d'une réécriture de l'Histoire ? Comment ne peux-t-on pas trouver ça ridicule ?
    Parce qu'on parle d'une langue mourante. Qu'on s'en foute, c'est une chose. Il y a en d'autres des langues qui meurent. Même si on peut se dire qu'il est sain d'assumer toute part d'héritage sereinement et que Nantes ayant quand même reçu de la Bretagne (alors Barbetorte, ça permet les jeux de mots faciles, n'empêche il n'a même pas une statue dans un square alors que bon, c'est pas comme si Mellinet ou Cambronne avaient autant pesé qu'Alain II sur le destin de la ville, notamment par son expression romane à la cour de Bretagne), elle peut bien coller 10 plaques. Au moins, elle aura été capitale de quelque chose (#troll#PdL#PenelopeGate). C'est pas ça qui va gréver le budget culture, si ? Pour une fois qu'on ne peut pas contester parler effectivement de Culture pour Nantes.
    Malgré cela des commentaires irrévocablement négatifs.
    Pourquoi ? Vu qu'elles ne sont pas exposées clairement, j'imagine les raisons, parce que je fais de la psycho et pas de la socio pour le coup. Surtout j'en ai soupé de discuter de ça avec des personnes incapables d'aborder le sujet sans un air dédaigneux qui cache une vraie passion pour le sujet. Mais une passion gênante. En laquelle il est difficile de ressentir autre chose que de la méfiance ou de la peur.
    Pour 10 plaques. D'une langue mourante.

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  20. Alors non pas envie de recommencer dans le jeu des comparaisons absurdes (avec sa case "balkanisation"), comme avec toutes les langues du monde proposées par un anonyme (ça veut du débat mais ça fait pas l'effort de clarifier un minimum en se tenant à un pseudo). Ou de défendre la possibilité d'un breton de laboratoire (quand d'autres disent "de cuisine") parce que oui, il y a des exemples. Et heureusement, d'autres intervenants ont effectivement des arguments. Alors, excusez-moi, je constate que le camp "brittophobe de plaques" est ridicule. De l'argumentaire grossier ou rabâché, dont j'en suis lassé. Je n'ai rien d'autre à ajouter qu'un manque de sagesse. Je n'aurais par exemple pas parlé du finnois. Mais de l'hébreu.
    J'ai pourtant laissé le choix. Américains, Russes etc. Mais c'est moi qui ramène à l'antisémitisme ?
    Parce que je parle de Le Pen ? Je parle aussi de Mélenchon.
    C'est marrant.
    Sauf que, bah ouais, désolé, mais de tous les politiques que j'ai pu entendre sur la question, il n'y a que pour ces deux personnages dont le discours trouve un écho dans ces messages de faux dédaigneux (les autres s'en foutent, sauf à jouer les hypocrites de temps en temps).
    Même si dans le fond, j'ai réagi surtout pour ma petite victime à moi.
    OLS, mon vieux, allez donc sur breizh-info.com, ya des Bretons avec qui vous avez pleins de points communs. Sauf pour les plaques de rues. Mais ça serait dommage de ne pas passer au-dessus de ça, non ? Ya pas d'âge pour aller de l'avant dans la vie. Non mais je dis ça parce que des fois, je me demande si un Breton ne vous a pas fait cocu, à l'époque du service.
    Je peux encore chercher à comprendre. Mais à faire comprendre, de moins en moins. Pas à des spécimens qui se sentent le besoin d'aller coller un sparadrap sur ces plaques. Ou qui connaissent tellement les antifas qu'ils pensent qu'ils peuvent avoir voté Bayrou. En y croyant (bon, ok, une fois... c'est mon côté anar).

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  21. Wouaou ! 21 commentaires : Nantes en bilingue breton ça chatouille et ça gratouille ! Ma doué benniget !
    Devant tant de virulence, osons une petite typologie de réactions :
    - il y a la version "j'ai dormi pendant les cours d'histoire": Nantes en Bretagne ? Mais France 3 Pays de la Loire ne m'avait rien dit ! Vous étiez au courant vous ?
    - il y la version Novlangue municipale, diversité culturelle tout ça: breton/albanais même combat !
    - il y la version jacobine classique : les "régionalistes" sont parmi nous, prêts à détruire la République une, indivisible et parlant français. Que l'on remette la guillotine place du Bouffay et cachez ces plaques que nous ne saurions voir.
    - il y a la version haineuse soigneusement glissée dans les blagues à deux balles vaguement scatologiques...Mais c'est pour rire bien sûr ! Décidément vous autres (bretons/bonnes femmes/durs de la feuille/amateurs de vélo/ etc etc...) vous n'avez vraiment aucun humour...
    - il y la version cuistre : non ce n'est pas du vrai breton millésimé 1514
    - il y a la version fine bouche (ou comment marquer contre son camp) : le breton oui mais non mais oui mais non. Nantes est en haute Bretagne voyez vous. Vous nous prenez pour des bas bretons peut être ? Fi donc !

    Tout cela pour 10 plaques de rue n'est pas si anodin : finalement l'identité bretonne de Nantes n'est peut être pas si moribonde que cela. Si elle suscite tant de haine, c'est qu'elle vit encore non ?


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  22. Chapeau Herminie44 ! Ce 22ème commentaire est une belle synthèse !

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  23. La langue bretonne utilisée sur ces plaques devrait être le gallo afin de respecter l'histoire de Nantes

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  24. @ anonyme du dessus

    Le commentaire N°1 semble être rédigé par la même main que le N°24 : propos concis, frappés au coin du bon sens faisant office d'introduction et de conclusion. Bravo !

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  25. Alain Barbetourte7 février 2017 à 10:29

    "Ma doué benniget" si c'est pas du cliché ça!

    Tout comme "yecʼhed mat" utilisé à profusion par des directeurs commerciaux en marinière entonnant des chants de terre neuvas, plus locaux que les autochtones.

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  26. Le lobby LGBreTon est bon !

    Donnez-nous du sel de Gayrande pour notre Queer-Amann...

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  27. @Alain Barbetourte et Anonyme du 21 février
    En argot Internet, un troll caractérise ce qui vise à générer des polémiques. Il peut s'agir d'un message (par exemple sur un forum)...ou de la personne qui en est à l'origine. Ainsi, « troller », c'est créer artificiellement une controverse qui focalise l'attention aux dépens des échanges et de l'équilibre habituel de la communauté1.
    Le troll obsessionnel est attaché à un sujet...Il est toujours pugnace, abandonne parfois le débat mais jamais le sujet qui l’obsède. Ainsi, un troll ignoré ou insatisfait tentera à plusieurs reprises d’enflammer la discussion.
    Le sujet « part en troll » si des participants au débat « tombent dans le piège » tendu par le troll et se lancent dans une discussion stérile éloignée du sujet initial. On a tendance à dire que l’unique solution se trouve dans la phrase « Don’t feed the Troll » (en français : « Ne nourrissez pas le troll »)
    Source : Wikipédia

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  28. Alain Barbetourte24 février 2017 à 10:30

    Fetez ce que je dis mais ne fetez pas ce que je fais!

    Arabat magañ da Trollouenn

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  29. @barbetruc

    ce n'est pas parce que wikipédia relève 10 mots du glossaire de Von Harff que le dit glossaire ne contient que 10 mots. je vous conseille d'aller consulter le document et de revenir nous donner un avis éclairé sur le sujet une fois que ce sera fait

    À votre avis, combien de mots de vietnamien contient le guide du routard de ce même pays.
    quelle conclusion en tirez vous sur le vietnamien ?

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  30. http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/parle-breton-dans-le-pays-nantais-5166904

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  31. NANTES a été la capitale de la Bretagne pendant mille ans. La République Française a le don de nier l'histoire des peuples et elle utilise souvent les mêmes méthodes que le régime stalinien. On installe des populations exogènes dans un pays, populations qui finissent par s'approprier le pays au sens négatif du terme en lui déniant sa culture d'origine et son passé.
    Les républiques baltes ont connu ce même phénomène avec les russes.
    Les opposants à l'identité bretonne de NANTES sont souvent des gens qui ne sont pas réellement de souche nantaise ou bretonne et qui ne voient donc aucun intérêt à cette revendication identitaire, sans parler de la boboïsation de la ville.
    Si l'on suit le même raisonnement que les opposants à l'identité bretonne de NANTES, PARIS n'est plus un ville française depuis belle lurette.
    L'Elysée, comme le château des Ducs de Bretagne, va être bientôt très isolé.

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  32. Bien vu. En effet, j'ai pu constater récemment l'inimitié qui demeure entre Lettons et Russes. Elle perdure comme une épine dans le pied du pays. Le "Musée DES occupations" créé à Riga agace particulièrement les Russes. Pour eux, il n'y a qu'une occupation, et il s'irritent de voir que, en fait, pour les Lettons aussi -- mais ce n'est pas la même !

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