tag:blogger.com,1999:blog-1352074855904802323.post8809873591057139278..comments2024-03-25T21:12:24.077+01:00Comments on La Méforme d'une ville, par Sven Jelure: La triste réalité municipale du spectacle vivant à NantesUnknownnoreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-1352074855904802323.post-71026731075835207002015-01-26T19:10:24.087+01:002015-01-26T19:10:24.087+01:00"Beaucoup de vaseline, encore plus de patienc..."Beaucoup de vaseline, encore plus de patience, et l'éléphant encule la fourmi" (Proverbe hispanocélinien cité dans une production hollywoodienne)<br /><br />@nonyme 1<br /><br />Double peine donc pour les fourmis-contribuables, elles doivent fournir le lubrifiant alors qu'elles n'ont plus les moyens de s'en procurer... Fort heureusement, nous nantais avons un grand Orefice et un immense Courcoult capables de nous aider à supporter ces désagréments. Sur ce point et indépendamment des qualités artistiques attribuées aux Machines ou à RDL, je suis d'accord avec vous.<br /><br />En revanche, votre évocation de la photo VIP du 11 Janvier est incomplète. Vous omettez de citer Netanyahu, les représentants US et autres criminels ou "bafoueurs" de droits humains présents à Paris ce jour-là... Vos propos gagnaient ainsi en objectivité voire en pertinence si votre liste eût été exhaustive. Comme vous, il me plaît d'employer le conditionnel passé deuxième forme, repéré dans l'une de vos précédentes contributions.<br /><br />#JeSuisLaCallasEtmonCopainCestLesBeatlesAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1352074855904802323.post-21206540417223631142015-01-12T16:10:36.978+01:002015-01-12T16:10:36.978+01:00Merci pour ce bon coup de fouet. J'apprécie lâ...Merci pour ce bon coup de fouet. J'apprécie lâchement de ne pas être Raif Badawi... <br />Vous me rendrez tout de même cette justice : dans un post du mois de juin (http://lameformeduneville.blogspot.fr/2014_06_01_archive.html), j'avais reconnu le caractère liturgique des spectacles de Royal de Luxe. <i>"Dans la foule, pourtant, la plupart sont ravis"</i>, écrivais-je alors. <i>"Manque de discernement ? Pas seulement. Royal de Luxe relève moins du spectacle que de la liturgie. L’important n’est pas dans ce qu’on voit mais dans la communion populaire autour d’une même idole."</i><br />Derrière la satire se posent quelquefois des questions sérieuses. Royal de Luxe comme Je suis Charlie signalent sûrement quelque chose, mais quoi ? Un désir de communion, une aspiration à l'unanimité face à l'adversité ? Ce sentiment collectif soulève assurément les âmes, Gustave Le Bon l'avait bien dit dans <i>La Psychologie des foules</i>, mais il n'est pas univoque, l'histoire a montré qu'il suffit d'un rien pour qu'il débouche sur une déclaration de guerre, une chasse aux sorcières, un pogrom, etc. Donc, méfiance. Devant l'unanimisme, oui, pour le coup, je suis Charlie : je préfère ricaner et me moquer des bons sentiments gratuits.Sven Jelurehttps://www.blogger.com/profile/17653017294959613253noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1352074855904802323.post-15421057761361123562015-01-12T14:49:56.122+01:002015-01-12T14:49:56.122+01:00Triste sire, votre compulsion pathologique au déni...Triste sire, votre compulsion pathologique au dénigrement n'y changera rien : les nantais ont adopté le Royal de Luxe. A chaque spectacle, l'engouement se confirme. On est nantais, on aime la troupe, on suit la croupe ; on suit la croupe de n'importe quel nouveau colosse articulé, c'est comme ça, on hume avec bonheur jusqu'au dernier pet sonorisé. Samedi encore, ce sont quelques 250.000 personnes qui se sont réunies place du Commerce, pour la dernière super-production locale. Du jamais vu : le public lui-même devenait la marionnette géante. Et c'était bouleversant...<br />Cette coulée magnifique de léviathan constrictor dont la progression urbaine semblait, vue d'avion, enserrer les moulons, n'était autre que la promesse enfin réalisée d'un spectacle où le public, tout entier, pourrait devenir l'acteur de sa propre destinée. La multitude domptée, comme possédée par une unique pensée, sublime, forcément sublime, s'oubliait dans les vapeurs de l'opium républicain. La fable nationale, écrite à l'encre même des jarrets, pas à pas, s'incarnait sportivement dans un exercice collectif de reptation transcendantale. Le peuple n'était plus qu'un muscle. Et il avait bel allure.<br />On a pleuré, on a rit, tandis que votre blog grinçant, mesquinement comptable, fait montre d'une lucidité déprimante : la laideur se vend mal, vos calembours n'y changeront rien. On lui préférera toujours un pieux mensonge, surtout s'il est partagé. Une rêverie sulpicienne, où des cohortes de saints sébastiens sexys se mirent dans le récit complaisant de leur martyr. Une légende dorée à la portée de toutes les bourses, de toutes les mesquineries : je suis Charlie.<br />Des djihadistes ont détruit les corps, des petits politiques se sont occupé de l'esprit, à coups de je suis Charlie. Marchant derrière Jean-Marc Ayrault (qui, avec tant d'autres, invitait en 2012 les caricaturistes à l'auto-censure), et ailleurs, à Paris, marchant derrière les représentants de la Russie de Poutine, du Quatar et de l'Arabie Saoudite, on pouvait prétendre, en choeurs déchirants, je suis Charlie... Et oublier Raif Badawi en même temps que notre peur.Anonymousnoreply@blogger.com