Demain, l’hôtellerie ira mieux, assurent Nantes Métropole et Le Voyage à Nantes. Mais à quoi bon mourir guéri ? C’est ici et maintenant que le problème se pose. Il ne date pas d’hier, mais Jean-Marc Ayrault et son équipe paraissent ne jamais en avoir pris la mesure. L’hôtellerie nantaise souffre d’un déséquilibre très important entre l’activité d’affaires et l’activité de tourisme : la fréquentation chute pendant le week-end et en été. Il est peu utile, voire néfaste, de développer les congrès si le tourisme ne suit pas.
Nantes va devenir une grande destination touristique ont néanmoins promis MMmes Péneau et Bocher au cours du récent débat organisé par TéléNantes. C’est plus vite dit que fait, leur a répondu Frédéric Brenon : « il ne faut pas se leurrer, on est dans une concurrence internationale, les autres grandes villes bougent aussi et certaines ont des atouts que Nantes n’a pas ».
Le VAN sera-t-il cet atout qui manque à Nantes depuis vingt ans ? Il vaudrait mieux ! « En fait, on n’a pas la possibilité d’envisager un échec », souligne Gilles Cibert, patron des hôteliers. « On est en train de parler de 2.500 personnes, d’emplois directs dans l’hôtellerie ». Tel que c’est parti, à la place de Jean Blaise, on irait mettre un cierge à sainte Rita.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire