« Est-ce qu’à Nantes on a volontairement privilégié une forme de culture plutôt qu’une autre ? » : dans son numéro de février 2012 le magazine Bretons a posé à Jean-Marc Ayrault une question qui fâche. La réponse du maire de Nantes, plutôt alambiquée, conclut que tout est dans l’image. Nantes n’est peut-être pas si culturelle que ça, l’important c’est que les gens le croient…
« Le Lieu Unique par exemple, ça marche bien », affirme le maire, en dépit des critiques de la Chambre régionale des comptes. « La Fabrique maintenant, c’est dans la même perspective. Cela veut dire que le poids des grandes institutions […] est plus réduit. On n’a pas par exemple de Centre national dramatique. » En voilà une justification ! Les Centres nationaux dramatiques coûtent cher sans doute, mais ils sont subventionnés par l’État à plus de 50 %.
Jean-Marc Ayrault, c’est à noter au passage, ne considère pas le Lieu Unique comme une grande institution. Il coûte quand même près de 3 millions d’euros par an à la ville de Nantes. Soit bien plus que leurs Centres nationaux dramatiques ne coûtent à des villes comme Bordeaux ou Toulouse.
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