27 mai 2014

Quand te reverrai-je, tableau merveilleux… ?

Les travaux du musée d’art de Nantes commencent à peine. Des panneaux, sur site,
insistent : le musée des beaux-arts devient le musée d’arts. La disparition de la beauté est déjà de mauvais augure. Il ne faudrait pas que les œuvres en fassent autant.


Or, un appel d’offres lancé par Nantes Métropole voici quelques jours autorise les pires alarmes. Il porte sur un « traitement de désinsectisation par anoxie dynamique d'une partie des collections infestées ou suspectées d'infestation du Musée des Beaux art [sic] et du Muséum d'Histoire Naturelle ». La désinsectisation par anoxie dynamique consiste à enfermer les pièces infestées dans une grande poche remplie d’un gaz neutre pendant une durée d’au moins une vingtaine de jours afin d’asphyxier les bestioles et leurs larves.

Cela conduit à s’interroger sur les conditions de stockage des collections. On sait qu’elles ont été remisées dans un local de repli pendant la durée des travaux. Mais ceux-ci auraient dû être achevés en 2013. Si la présence des insectes avait été avérée au moment du déménagement des œuvres, on suppose que le traitement aurait été effectué avant la fin 2013. Si l'on s'en soucie à présent, c’est probablement que l’infestation est apparue postérieurement.

Décidément, la transformation du musée des beaux-arts en musée d’art s’annonce comme un succès sur toute la ligne…

22 mai 2014

Trop de crocodiles dans le marigot

Dimanche, le patron de Royal de Luxe s’en prend aux Machines de l’île dans le blog du dessinateur de Presse Océan, mardi, les patrons des Machines et de La Machine répondent dans Presse Océan, mercredi, le patron du Voyage à Nantes rappelle dans Presse Océan qu’il n’est pas mort car il Blaise encore… L’un après l’autre, les grands vassaux de Jean-Marc Ayrault entrent en campagne pour défendre des postes et des budgets princièrement attribués par l'ancien maire. Ils savent bien que si Johanna Rolland veut imposer son style et son autorité, elle doit sacrifier au moins l’un d’entre eux. Et chacun d’eux préfère que ce soit le voisin.

21 mai 2014

Courcoult fait sa pub

Un titre sur quatre colonnes à la Une et deux pleines pages intérieures : Presse Océan n’a pas lésiné hier sur la place consacrée aux aigreurs de Jean-Luc Courcoult envers les Machines de l’île. Lesdites aigreurs ont été exprimées dans le blog du dessinateur et polémiste Éric Chalmel. Or, à en croire celui-ci, le patron de Royal de Luxe, « souhaitait publier son texte en achetant une page de publicité dans la presse locale qui a refusé ». Ainsi, Presse Océan aurait refusé de vendre une page pour finalement en consacrer deux au sujet ? Bizarre…

Dommage aussi : il aurait été cocasse de voir Royal de Luxe, qui vit essentiellement de subventions*, utiliser l’argent des contribuables nantais pour s’offrir une page de publicité critiquant Les Machines de l’île, propriété des collectivités locales et financées elles aussi en grande partie par des subventions publiques !
_________
« Royal de Luxe dans sa philosophie reste gratuit pour les gens », écrit M. Courcoult. Gratuit pour les gens, peut-être, mais ruineux pour les contribuables. Et bien entendu, lucratif pour le patron de la boîte : philosophie bien ordonnée commence par soi-même.