D’accord, ce titre n’est pas très respectueux. Ça ne me ressemble pas. Mais il serait frustrant de renoncer à une punchline qui résume bien la situation.
Jusqu’à vendredi dernier, l’Arbre aux Hérons était l’un de ces dossiers légués à Johanna Rolland par les procrastinations de Jean-Marc Ayrault, quelque part entre le CHU, en cours de réalisation, et l’interconnexion des lignes de tram, promise en 2008 et toujours différée. Depuis la conférence de presse de vendredi dernier, en revanche, il appartient à Johanna Rolland. Elle gouverne un projet qui n’est plus celui de son prédécesseur et mentor.
En 2004, l’Arbre aux Oiseaux, faisait partie du projet touristique des Machines de l’île. Depuis lors, il a changé de nom, changé de lieu, changé de vocation (c’est devenu un projet « artistique ») et changé d’aspect, au point qu’on se demande si ses concepteurs ne devraient pas à nouveau réclamer des droits d’auteur pour le dessin de cet « arbre » où les étais verticaux sont plus visibles que les branches horizontales.
Ah ! et puis, il a aussi changé de prix ! Au lieu de 35 millions d’euros, ce sera (à ce jour…) 52,4 millions d’euros. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je vois mal la différence entre 35 millions et 52,4. Dans un cas comme dans l’autre, c’est du stratosphérique. Les commentaires se sont pourtant focalisés sur cette augmentation.
C’était peut-être l’objectif, d’ailleurs, car pour le reste, le flou du dossier demeure inquiétant à de nombreux égards.
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