20 décembre 2021

Sapin de Noël et Tour Eiffel riment à Nantes mais brillent par leur absence

Non, l’Arbre aux Hérons ne sera jamais à Nantes ce qu’est la Tour Eiffel à Paris, cliché éculé qu’on entendrait bien dans la bouche de Bouvard et Pécuchet – et qu’on lirait bien dans le Dictionnaire des idées reçues. Mais pourquoi Nantes n’aurait-elle pas sa propre Tour Eiffel ? La visite en ville d’un descendant du grand Gustave (Eiffel, pas Flaubert), qui compte en vendre, pourrait ouvrir des perspectives !

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Et si l’Arbre aux Hérons devenait vraiment la Tour Eiffel de Nantes ?

 


Ce qui manque à Nantes ces jours-ci, pourtant, ce n’est ni l’Arbre aux Hérons, ni la Tour Eiffel. C’est le sapin de Noël, éliminé dans la plus grande discrétion. Johanna Rolland n’avait sans doute pas trop envie de revenir sur le fiasco de l’an dernier, baptisé Sapin de Noël nouvelle génération (ci-dessus) ! Cherchez donc à faire à faire plaisir aux Verts… La question, cette année, c'est plutôt : Croit-elle encore au Père Noël ?

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Le sapin de Noël préfigure-t-il l’Arbre aux Hérons ?

27 novembre 2021

Arbre aux Hérons : encore des manigances

« Le 9 juillet 2021 Johanna Rolland, Présidente de Nantes Métropole, a annoncé en conférence de presse le lancement du projet de l’Arbre aux Hérons » : ainsi parle le Fonds de dotation de l’Arbre aux Hérons dans une lettre à ses donateurs. Un projet métropolitain à 52,4 millions d’euros serait donc décidé en présence de quelques journaux ? Les médias sont vraiment le quatrième pouvoir !

Bien entendu, c’est une foutaise. Johanna Rolland elle-même avait averti expressément, lors du conseil métropolitain du 29 juin, qu’aucune décision ne serait annoncée le 9 juillet. Quelle mouche a donc piqué Mesdames et Messieurs François Delaroziere, Pierre Orefice, Bruno Hug de Larauze, Carine Chesneau et Karine Daniel, signataires de la lettre ?

Sur un malentendu, ça peut marché

La suite de leur lettre apporte un indice : elle présente « le projet tel qu’il est défini dans le marché qui sera soumis au vote au dernier Conseil Métropolitain ». De mieux en mieux : à présent c’est donc le Fonds qui fixe l’ordre du jour du conseil métropolitain ! Un ordre du jour dans lequel la discussion de fond sur le projet serait évacuée au profit d’une simple formalité : le vote d’un marché clé en main. Johanna Rolland ayant la tête ailleurs et la reprise de l’épidémie de covid-19 annonçant une séance en vidéo, c’est le moment de tenter le coup.

Le Fonds a cependant bâclé son dossier. « Décembre 2021: les essais en vol commencent sans passager », annonce-t-il dans un calendrier. C’est-à-dire que les résultats de ces essais, a fortiori ceux des essais avec passagers, ne seront pas connus lorsque le conseil métropolitain se réunira en décembre. Or cette question est capitale.

Les essais à 2,88 millions d’euros, on s’en fiche ?

Voici deux ans, le conseil métropolitain et les concepteurs du projet avaient jugé indispensable de réaliser des tests de vol. Commande avait été passée pour 2,88 millions d’euros. Ce budget conséquent incluait la construction d’un héron prototype, afin d’effectuer des essais. Ceux-ci devaient avoir lieu en public tout au long de l’été 2021. Le groupement Pierre Orefice - François Delarozière – La Machine n’a pas été capable de tenir les délais : le prototype n’est pas achevé et les tests n’ont pas eu lieu. Et l’on voudrait à présent acheter l’engin sans attendre (et aux mêmes fournisseurs !), comme si 2,88 millions d’euros avaient été dépensés pour rien ?

Ce n’est pas la première fois que les promoteurs de l’Arbre aux Hérons tentent de forcer la main de Johanna Rolland. En 2015, alors qu’elle était à deux doigts d’abandonner le projet, ils étaient parvenus à le proroger. Mais la maire de Nantes était jeune et inexpérimentée ! On verra bien en décembre si elle a tiré les leçons de l’expérience.

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19 novembre 2021

Une digue de mots contre la Loire

Les inondations, ça peut venir vite sans être invité. Et c’est fantasque. Lorsque le cours supérieur de la Loire est inondé, le cours inférieur y échappe. Ou pas. Et vice versa. Tant de facteurs entrent en jeu (pluies, vents, marées, températures…) qu’on ne sait contre quoi se prémunir. Dès le 16e siècle, on a aménagé des retenues et des digues le long de la Loire. Les Nantais se croyaient protégés, mais il a fallu rehausser les digues après la crue de 1706. Ce qui n’a pas empêché la destruction du pont de Pirmil en mars 1711. Un nouveau rehaussement après celle de 1846 n'a pas évité à Nantes d'être sérieusement inondée en 1856, puis en 1872, en 1910, etc.

Promis, le nouveau CHU sera à l’épreuve des inondations. Mais peut-être pas ce qu’il y a autour. Nantes Métropole est engagée dans un PAPI (programme d’actions de prévention des inondations). Dans ce cadre, elle veut sous-traiter la formation de ses dirigeants à la communication de crise. Qui ne relève pas du tout de la prévention mais sert à limiter les dégâts dans l’opinion. Ah bon, la situation est si grave que ça ?

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Nantes Métropole se prépare à l’inondation



08 novembre 2021

Johanna et les deux Anne

On est presque gêné de tirer sur une ambulance, mais enfin quoi, Johanna Rolland l’a bien cherché. Elle est peut-être trop jeune pour avoir connu, en haut du passage Pommeraye, la boutique à l’enseigne Hidalgo de Paris. On y vendait des farces et attrapes. Mais on lui en avait sûrement parlé. Elle s’y est quand même laissé prendre.

Directrice de campagne d’Anne Hidalgo, maire de Paris, pour l’élection présidentielle, elle va y laisser des plumes. Elle était là pour faire élire sa candidate, mais aussi pour faire ses preuves, elle qui n’avait pas eu à se battre pour accéder à son poste. Et voilà le travail !

Or après Anne Hidalgo, sa propre campagne municipale, dans quatre ans et demi, sera menacée par une autre Anne : Anne de Bretagne, ou plutôt le pont qui lui est dédié. Elle veut le refaire, malgré les critiques du débat public. Elle s’y est condamnée en lançant le chantier du futur CHU. Et maintenant, il faudrait presque un miracle pour que ce chantier perturbateur soit achevé à temps !

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Johanna Rolland coincéeentre Anne de Paris et Anne de Bretagne



05 octobre 2021

L’Arbre aux Hérons, projet zombie

L’Arbre aux Hérons est un zombie. En 2013, ce qui ne le rajeunit pas, Pierre Orefice disait à 20 minutes : « On a la conviction que si le projet n'est pas inscrit au prochain mandat, c'est-à-dire en 2014, il ne se fera pas ». Comme les travaux devaient durer cinq ans, il ajoutait : « C’est 2019 ou jamais ». Donc, c’est jamais.

Johanna Rolland n’était pas au courant. En janvier 2018, Nantes Métropole commandait à MM. Orefice et Delarozière, moyennant 2,75 millions d’euros HT, une « étude de définition du projet d'arbre aux Hérons permettant de confirmer sa faisabilité dans le respect des contraintes du site retenu, du coût d'opération défini et des contraintes réglementaires applicables à ce type d'équipement ». Le coût d’opération défini était de 35 millions d’euros. Il est maintenant de 52,4 millions. Donc, ça n’est pas faisable dans le respect du coût d’opération défini.

Et pourtant, on s’obstine. On fait comme si ce projet boiteux, mal défini, mal bordé, déjà condamné, devait un jour aboutir et tenir ses promesses en l’air…

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28 septembre 2021

5,5 millions de conseil en communication : quand Nantes ne sait plus quoi dire

On avait l’impression que Johanna Rolland et son entourage parlaient déjà beaucoup de transitions et de proximités. Sous la première appellation, il faut comprendre habitat, mobilité, climat, alimentation, déchets, etc. Sous la seconde, solidarité, éducation, sport, jeunesse, culture, santé, économie, etc. Bref, à peu près tous les sujets dont une collectivité peut décider de se mêler.

La municipalité nantaise dispose déjà d’un énorme service de communication pour répandre ses pensées. Elle recrute souvent de nouveaux collaborateurs. Mais ça ne suffit pas : pour appuyer cette com’, Nantes Métropole, la ville de Nantes et le CCAS veulent se faire aider par des conseils en communication à hauteur de 5 426 000 euros plus TVA sur quatre ans. Pour du conseil, c’est un budget colossal.

Ce n’est pas la première fois que Nantes Métropole avoue devoir faire appel à des conseils extérieurs pour suppléer ses propres collaborateurs. Mais le moment étonne. Johanna Rolland vient de se mettre au service de la maire de Paris pour sa campagne présidentielle. Est-il bien raisonnable d’accentuer maintenant sa propagande municipale ?

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http://nantesplus.org/johanna-rolland-lappel-doffre-et-la-communication/

22 septembre 2021

La Chambre régionale des comptes passe par Clisson pour avertir Johanna Rolland

Johanna Rolland a fixé le principe : le financement de l’Arbre aux Hérons, c’est un tiers Nantes Métropole, un tiers financeurs publics, un tiers donateurs privés, à hauteur de presque 17,5 millions d’euros par tiers. Elle a créé un fonds de dotation dirigé par une ancienne députée pour récolter le troisième tiers.

Ça ne marche pas fort. Le fonds de dotation s’est même abstenu de publier ses comptes 2020 certifiés par un commissaire aux comptes – tant pis pour la transparence exigée par la Loi. Il n’a annoncé aucun nouveau mécène depuis trois mois.

Dans ce contexte, les critiques adressées à la Ville de Clisson par la Chambre régionale des comptes pourraient bien faire office de coup de grâce. Une collectivité ne doit pas accepter les financements provenant d’entreprises titulaires de marchés publics.

La leçon n’a sûrement pas échappé à Nantes Métropole. Or certains donateurs de l’Arbre aux Hérons ne sont pas déjà pas dans les clous. Le sort du tiers mécéné de l’Arbre aux Hérons paraît compromis. Que va faire Johanna Rolland : renoncer… ou se dédire ?

Le message de Clisson a de quoi plonger
Johanna Rolland dans la perplexité

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08 septembre 2021

Le tourisme du futur et son affiche sans imprimatur

Finalement, la censure d’une  affiche de Frap aura sans doute fait parler davantage qu’une quinzaine d’experts dans leur domaine. Et elle a sûrement coûté beaucoup moins cher.

Le Voyage à Nantes organisait lundi et mardi, à la Cité des congrès, un grand colloque sur un vaste sujet : Le tourisme du futur. Il avait édité un copieux dossier de presse illustré par Frap. Il avait prévu aussi une affichette du même. Hélas, la censure municipale a sévi. Comme l’explique l’auteur lui-même, « le personnage en arrière-plan, un Noir qui porte les bagages Vuitton de la dame, ne passe pas, quand bien même le dessin est à l’évidence la satire d’une époque colonialiste et raciste (…) Le pathétique de l’affaire c’est que cette affiche a été censurée par des technocrates qui, avec un zèle magnifique, ont anticipé la réaction d’un public à l’aune de leurs propres préjugés. Autrement dit, ils ont pris les gens pour des cons. »

Bon, ça n’a pas empêché le public d’affluer. « Quel plaisir d’accueillir près de 800 personnes venant de France entière ! », s’enthousiasmait dans un tweet l’un des responsables de la Cité. Hélas, l’établissement a aussi twitté une vidéo où l’on voit son propre directeur,Denis Caille, s’exprimer devant un auditorium 800 presque vide. Soit le contenu du colloque était vraiment très ennuyeux, soit les « près de 800 » étaient largement bidonnées…

Ce qui n’empêchera sûrement pas Le Voyage à Nantes d’autocélébrer un immense succès. Ça, il sait faire.

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http://nantesplus.org/nantes-sinterroge-sur-le-tourisme-du-futur-mais-pas-sur-les-fausses-routes-du-passe/

30 août 2021

De la rouille place Royale

Le Voyage à Nantes bidonne souvent. Mais rarement sur des aspects de la mythologie gréco-romaine. La fontaine de la place Royale est, dit-il, « une allégorie dominée par la statue d’Amphitrite, déesse de la mer ». Faux, cette statue n’a jamais été celle d’Amphitrite, sauf dans le storytelling besogneux du VAN.

Mais s’il y a erreur sur cette allégorie, pourquoi n’y en aurait-il pas une aussi dans Le Naufrage de Neptune, le bout de petit cargo rouillé dont Ugo Schiavi a recouvert la fontaine cet été ?

C’est assez évident : alors que le Voyage à Nantes a fêté cette année ses 10 ans et Jean Blaise ses 70 ans, l’un et l’autre ont joué le coup de trop.

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14 juillet 2021

Johanna Rolland, de la miss Ayrault à la mère Héron

D’accord, ce titre n’est pas très respectueux. Ça ne me ressemble pas. Mais il serait frustrant de renoncer à une punchline qui résume bien la situation.

Jusqu’à vendredi dernier, l’Arbre aux Hérons était l’un de ces dossiers légués à Johanna Rolland par les procrastinations de Jean-Marc Ayrault, quelque part entre le CHU, en cours de réalisation, et l’interconnexion des lignes de tram, promise en 2008 et toujours différée. Depuis la conférence de presse de vendredi dernier, en revanche, il appartient à Johanna Rolland. Elle gouverne un projet qui n’est plus celui de son prédécesseur et mentor.

En 2004, l’Arbre aux Oiseaux, faisait partie du projet touristique des Machines de l’île. Depuis lors, il a changé de nom, changé de lieu, changé de vocation (c’est devenu un projet « artistique ») et changé d’aspect, au point qu’on se demande si ses concepteurs ne devraient pas à nouveau réclamer des droits d’auteur pour le dessin de cet « arbre » où les étais verticaux sont plus visibles que les branches horizontales.

Ah ! et puis, il a aussi changé de prix ! Au lieu de 35 millions d’euros, ce sera (à ce jour…) 52,4 millions d’euros. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je vois mal la différence entre 35 millions et 52,4. Dans un cas comme dans l’autre, c’est du stratosphérique. Les commentaires se sont pourtant focalisés sur cette augmentation.

C’était peut-être l’objectif, d’ailleurs, car pour le reste, le flou du dossier demeure inquiétant à de nombreux égards.

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http://nantesplus.org/arbre-aux-herons-la-hausse-du-prix-qui-cache-la-foret/




03 juillet 2021

Comment débarrasser Johanna Rolland de l’Arbre aux Hérons jusqu’à l’élection présidentielle

Johanna Rolland parviendra-t-elle à se distancier du dossier Arbre aux Hérons jusqu’à l’élection présidentielle de 2022 ? Le Parti socialiste l’a désignée comme l’une de ses porte-parole pour cette élection. Dès à présent, donc, les autres camps scrutent ses faits et gestes. Toute bêtise risque de se payer en votes le jour venu. Déjà, elle n’échappera pas au sujet du CHU. L’enjeu de l’Arbre aux Hérons est bien moindre, a priori, mais sa visibilité médiatique en fait un terrain aussi miné que le sous-sol de l’ancien MIN.

Que Johanna Rolland décide d’abandonner le projet ou qu’elle décide de le poursuivre , elle aura droit à une avalanche de critiques sur la manière dont il a été mené. Conclusion : l’idéal serait de ne pas décider !

Et c’est en fait ce qu’elle a annoncé au dernier conseil de Nantes Métropole, le 29 juin. Elle répondait à l’écolo Mahel Coppey, qui s’agaçait de constater qu’on multiplie « les délibérations qui évoquent le sujet sans jamais l'aborder totalement », et que le projet mène sa vie « sans concertation, sans visibilité financière, sans études techniques, sans échanges politiques ». La présidente de la Métropole a sauté sur l’occasion en annonçant la création le 9 juillet d’un « groupe de travail transpartisan » chargé de débattre de l’Arbre aux Hérons.

Et si on faisait plutôt un Arbre aux Chameaux ?

Débrouillez-vous sans moi, en somme. Pour l’Arbre aux Hérons, cette position à la Ponce Pilate est une mauvaise nouvelle. On connaît la vieille blague : « un chameau, c’est un cheval dessiné par un groupe de travail ». Si en plus il est transpartisan, que va-t-il advenir de cet Arbre qui ressemble déjà moins à un arbre qu’un chameau à un cheval ? À tous les coups, les débats vont réclamer des mois : de quoi passer à l’aise le cap de l’élection présidentielle. Ouf !

À moins que les maires de la Métropole convoqués le 9 juillet ne tirent instantanément ce constat évident : plus on creuse le sujet, plus il devient inextricable, techniquement et financièrement. Et l’on n’a même pas commencé à aborder la question d’une éventuelle exploitation commerciale ! Il y a gros à parier que Nantes Métropole ne tardera pas à commander une étude sur le sujet. Et qu’elle la confiera une fois de plus à MM. Orefice et Delarozière, au nom de la protection de leur droit d’auteur. Il vaudrait mieux tout arrêter tout de suite ! (On peut toujours rêver.)

Sur la situation du dossier voir Nantes Plus :

http://nantesplus.org/la-verite-sur-larbre-aux-herons-le-9-juillet/

La vérité sur l’Arbre aux Hérons le 9 juillet ?

 


30 juin 2021

Timbres aux dents longues

L’autre week-end, La Poste avait installé un stand sous les nefs des chantiers navals, sur l’île Sainte-Anne. Elle y vendait un bloc de huit timbres représentant le Grand éléphant, le Minotaure de Toulouse ainsi que le colibri et le paresseux de la Galerie des Machines de l’île. Pour une valeur d’affranchissement de 1,08 € x 8 = 8,64 euros, l’ensemble était vendu 13 euros ! Une sacrée bonne affaire pour La Poste ? Sans doute, mais aussi pour MM. Delarozière et Orefice, qui touchent des droits d’auteur !

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http://nantesplus.org/machines-a-timbrer/

Machines à timbrer



10 mai 2021

Fausses notes financières autour de La Folle journée

Un organisme qui publie ses comptes la veille du week-end de Pâques ne tient peut-être pas trop à ce qu’on s’y intéresse. Surtout quand il aurait dû les publier avant le 1er janvier. C’est ce qu’a fait le Fonds de dotation pour le développement culturel.

Vous je ne sais pas, mais moi, quand j’entends le mot culture, je sors ma calculette. On dirait qu’à Nantes, de nos jours, « culturel » est devenu synonyme de « gros sous ». Le Fonds de dotation pour le développement culturel a été créé par Nantes Métropole pour financer des actions de mécénat en marge de La Folle journée. Et justement, question gros sous, La Folle journée ne paraît pas blanc-bleu, au point que Johanna Rolland a porté plainte.

Mais si de l’argent est sorti illégitimement des caisses de La Folle journée, ça n’était pas pour entrer dans celle du Fonds de dotation pour le développement culturel. La situation financière de ce dernier s’avère quasi désespérée. Et telle qu’est faite la loi qui le régit, il ne devrait pas être facile de l’en tirer tout en restant dans les clous…

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/folle-journee/

Folle journée : alerte rouge sur les comptes de son fonds de dotation

 


Signalons aussi l’enquête détaillée d’Antony Torzec publiée par Médiacités à propos de ce fonds de dotation né voici dix ans d’une idée « novatrice et noble » dont la vocation n’a pas tardé à s’infléchir. La Folle journée a réclamé au Fonds plus d’argent qu’il n’en possédait. Elle a ainsi enjolivé ses propres comptes tout en dégradant les siens.

À présent, on fait l’inverse, a dit en substance Aymeric Seassau, adjoint à la culture nantais, à Médiacités : on renfloue les comptes du Fonds avec ceux de La Folle journée. Ainsi le sapeur Camembert creusait-il un trou pour en boucher un autre. Hélas, cette solution toute bête est probablement illégale. La Folle journée, société d’économie mixte, est « financée en partie par les pouvoirs publics », M. Seassau le souligne lui-même. Or un fonds de dotation ne peut recevoir de fonds publics… 

16 avril 2021

Royal de Luxe : la vache qui ne fait plus beaucoup rire

Comment Jean-Luc Courcoult aurait-il pu refuser, voici trente ans, la proposition de Jean-Marc Ayrault ? En installant Royal de Luxe à Nantes, il obtenait d’un coup les honneurs et l’argent. Mais pour échapper à l’effet délices de Capoue, il faut une volonté de fer, ou un mécène exigeant. L’une et l’autre ont manqué. Depuis au moins une dizaine d’années, Royal de Luxe ne produit plus grand chose d’original. Jean-Marc Ayrault et ses successeurs ont continué à verser machinalement une subvention copieuse, que la troupe a continué à dépenser machinalement. Ses dernières réalisations ne valent pas tripette ; elles ont pourtant coûté un million d’euros aux contribuables locaux en 2019.

Dans le langage du marketing, on dirait que Royal de Luxe est une « vache à lait », un produit installé qui se vend sur sa réputation sans demander beaucoup d’efforts et qui paraît vouée au déclin. Dans le langage de la politique locale, Royal de Luxe serait plutôt une « vache sacrée » : on s’incline avec respect devant l’animal nonchalant, auquel on ne ferait pas l’affront de refuser une subvention.

Or Royal de Luxe est riche : une année de vaches maigres pourrait-elle lui rendre sa vigueur créative ? Ça vaudrait le coup d’essayer, non ?

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Royal de Luxe, plus très royal, toujours opulent

 

Royal de Luxe en 2009 : encore
du grand spectacle, mais déjà de
l'autoplagiat, les Géants ne se 
distinguant que par le costume.

12 mars 2021

Covid-19 à Nantes : agueusie, anosmie, aVANie

Combien de fois nous l’a-t-on servi, ce storytelling de la « belle endormie », et en même temps K.O. debout après la fermeture des chantiers navals, réveillée et redressée grâce à la culture ? Or, depuis un an que dure l’épidémie de covid-19, Jean Blaise et ses troupes, censément si créatifs, se signalent surtout par leur absence d’imagination. Le Voyage à Nantes marche sur les traces de Royal de Luxe…

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Blaise storming : covidage à Nantes

Principal événement culturel
du premier trimestre 2021 :
la vente aux enchères de la cigogne
et des oeufs du Nid...


07 mars 2021

L’Arbre aux Hérons : opacité dans le ciel

Nantes Métropole a consacré des millions d’euros à étudier l’Arbre aux Hérons sous tous ses aspects : conception, sécurité, exploitation, etc. En décembre 2017, elle a confié à Pierre Orefice et François Delarozière une étude à 2,75 millions d’euros pour « confirmer sa faisabilité dans le respect des contraintes du site retenu, du coût d’opération défini et des contraintes réglementaires applicables à ce type d’équipement ». Étude qui n’a rien confirmé du tout puisque, en octobre 2019, Nantes Métropole a voté 1,4 million d’euros de budget d’étude supplémentaire au profit des mêmes.

Avec les résultats de ces études, Nantes Métropole devait avoir en main en juin 2020 tous les éléments nécessaire pour savoir si l’Arbre aux Hérons était un projet sérieux. Covid-19 aidant, juin 2020 est devenu octobre 2020, mais enfin la métropole avait entre les mains un dossier complet de 1 500 pages.

Les premiers aficionados du projet, les 5511 donateurs qui ont répondu à l’appel de Kickstarter au printemps 2018 étaient évidemment impatients de connaître le contenu du dossier. Justement, parmi les « récompenses » promises, il y avait une newsletter quadrimestrielle qui devait tout dire, de 2018 à 2022, sur la construction de l’Arbre aux Hérons. Aussi quand la newsletter numéro 5 est parue, voici quelques jours, la déception a été grande : pas un mot sur le dossier.

Faut-il penser que les études confiées à MM. Orefice et Delarozière sur le projet de MM. Orefice et Delarozière n’ont pas permis finalement de « confirmer sa faisabilité dans le respect des contraintes du site retenu, du coût d’opération défini et des contraintes réglementaires applicables à ce type d’équipement » ? Ça serait bien triste.

Dire que la newsletter n°5 est totalement inutile serait cependant excessif : elle nous apprend que les plumes des hérons seront (seraient ?) en fibre de carbone et non en bois. Ce qui change tout.

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