Et voilà ! Quarante-six mois seulement après la fameuse lettre adressée par Jean-Marc Ayrault aux
propriétaires « pour leur demander de bouger »
(sic), l’Hôtel de la Duchesse Anne aura bientôt bougé jusqu’à terre.
Définitivement.
Au bout de deux ans, l’influence colossale de Jean-Marc
Ayrault avait tout de même porté ses fruits : le Groupe Giboire avait accroché sur la façade un panneau
qui disait : « Ici, le Groupe Giboire investit
pour la préservation du patrimoine ». Il annonçait des « travaux
de sécurisation des façades » !
On a vu ce qu’on a vu : finalement, c’est la ville de
Nantes qui se charge de faire démolir ce que son promoteur favori avait promis
de préserver et ce que sa propre direction du patrimoine et de l’archéologie
était censée protéger.