29 novembre 2018

Avec le Pas de côté, Johanna Rolland décale à plein tubes

Johanna Rolland et Jean Blaise « pérennisent » en catimini deux statues de Philippe Ramette installées pour Le Voyage à Nantes, plaçant l’architecte des bâtiments de France devant un fait accompli : s’il prétend faire son boulot, il aura l’air d’un méchant. (Après le toboggan du château, est-ce que ça va devenir une habitude ?)

Le problème n’est pas tant qu’on nous impose deux œuvres d’une valeur artistique incertaine : elles ne sont pas les premières, ni sans doute les dernières.

Non, le problème, c’est qu’on justifie leur présence avec un discours en toc, voire carrément mensonger quand l’adjoint à la culture parle de la création des deux œuvres. En bref, on prend les Nantais pour des gogos.


09 novembre 2018

La Dame de l'Erdre

Ooooh ! mais quelle peut donc être la statue dissimulée sous ce long drap blanc, plus seyant qu’une burqa, il faut bien dire ? C’est sûr, ça n’est pas le Minotaure : il est parti pour Toulouse. Alors ? Cet intolérable mystère devrait être levé dimanche.

En attendant, par ces nuits tempêtueuses et sans lune, plus d'un passant croira voir... qui donc ?  Ophélie noyée dans l'Erdre ? Une Valkyrie rendant hommage à Odin ? Mais non, bien sûr : la Dame du lac, Viviane, tendant Excalibur au roi Arthur sorti de sa dormition en Avalon !

Après tout, à l'heure où la presse mondiale s'épate d'un folklore en contreplaqué fabriqué de toutes pièces dans un but commercial à Toulouse, Nantes a bien le droit de prendre une petite revanche avec la mythologie que les siècles nous ont léguée. Geoffroy de Monmouth avec nous !

Souvent Délivrance varie

Johanna Rolland fait remettre en place la statue de La Délivrance devant le monument aux morts de 14-18. Ce qu’elle avait pourtant exclu quatre ans plus tôt, comme le signale EL (merci à lui une fois de plus). Aujourd’hui un peu éclopée, elle a donc changé d’avis. Il faut savoir terminer un centenaire.


La réponse sans appel de madame le maire de Nantes n’avait pas tardé :

Il suffisait pourtant d’attendre un peu :