Johanna Rolland et Jean Blaise « pérennisent » en catimini deux statues de Philippe Ramette installées pour Le Voyage à Nantes,
plaçant l’architecte des bâtiments de France devant un fait accompli : s’il
prétend faire son boulot, il aura l’air d’un méchant. (Après le toboggan du château,
est-ce que ça va devenir une habitude ?)
Le problème n’est pas tant qu’on nous impose deux œuvres d’une valeur artistique incertaine : elles ne sont pas les premières, ni sans doute les dernières.
Non, le problème, c’est qu’on justifie leur présence avec un discours en toc, voire carrément mensonger quand l’adjoint à la culture parle de la création des deux œuvres. En bref, on prend les Nantais pour des gogos.