Combien y a-t-il de genres ? Un seul, le genre humain ? Deux, le féminin et le masculin ? Ce serait trop facile ! « Il n'y a pas de nombre maximum admissible de genres ou d'identités de genre », assure ChatGPT, fort de son intelligence artificielle. « La diversité de genres est une réalité complexe et multifacette qui ne peut pas être réduite à un nombre limité de catégories. »
Nous voilà bien ! Nantes devra pourtant donner une réponse chiffrée avant de mettre en œuvre, comme elle y aspire, une « budgétisation sensible au genre » (BSG). Elle y voit « un des leviers phares de transformation de l'action publique en faveur d'une ville non-sexiste ». Et puisque la « ville non-sexiste » est une promesse de Johanna Rolland, ce levier-phare, il faudra bien l’activer.
La BSG
doit « intégrer la perspective de genre dans tout le cycle budgétaire
pour analyser l'impact différencié des recettes et des dépenses des budgets
publics sur les femmes et les hommes et proposer des mesures pour rééquilibrer
les écarts constatés ». La démarche pourrait réserver quelques mauvaises
surprises. « La ville durable creuse les inégalités », assure
ainsi l’auteur de référence en la matière.
Ses
premières tentatives internes n’ayant mené à rien, la ville espère
à présent trouver un prestataire pour réaliser le miracle. Mais attendez…
un miracle pour 20 000 euros TTC, montant maximum du marché ? Ce
serait l’affaire du siècle. On dirait plutôt un honnête dédommagement pour celui
qui acceptera de porter le chapeau !
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Plus :
http://nantesplus.org/budget-des-genres/
Entre sexe des anges et budget
des genres : les comptes à la nantaise