Merci aux lecteurs attentifs de ce blog qui se sont aperçus de mon absence pendant près d'un mois. Trop de travail professionnel pour m'adonner à la satire locale...
Et puis, il me semble qu'il y a moins à dire ces temps-ci. J'ai l'impression que les abonnés aux déclarations intempestives se tiennent désormais à carreau. Oh ! je ne prétends pas que ce blog y soit pour quelque chose. Je pense plutôt que Johanna Rolland a plus d'esprit que Jean-Marc Ayrault et tient ses troupes d'une main plus ferme. Mais il suffit d'un peu de patience : chassez le naturel, il revient au galop.
En attendant, une petite image sympathique pour fêter l'arrivée du printemps : les premiers canetons de l'année au Pont-Morand, en train de chercher leur pitance dans les immondices amassés au pied du monument aux 50 otages.
Nantes et déconnantes : Comment la capitale historique de la Bretagne est en train de gâcher ses meilleurs atouts. Un regard non conformiste - voire franchement satirique - sur Nantes en ce début du 21ème siècle. Reproduction autorisée sous réserve de citation de la source, avec lien actif vers l'URL, pour chaque article cité.
31 mars 2016
01 mars 2016
Bolopoly (32) : la tombola de Bolo, dernière chance pour la SoNantes ?
À partir d’aujourd’hui, tout particulier titulaire d’un compte en
SoNantes peut participer au concours organisé en faveur de la monnaie complémentaire nantaise. Un concours prestigieux doté d’un prix
mirifique : deux places de cinéma. On se frotte les yeux, mais oui, c’est
bien ce qu’indique
le site web de la SoNao : « Ce jeu gratuit déterminera un gagnant unique par
tirage au sort sur la période du 1er mars 2016 et prend fin le 31 mars 2016 (…)
Le prix à gagner est deux places offerte
au cinéma le Concorde à Nantes envoyé par voie postale à l’adresse indiquée
lors de l’inscription particulière à SoNantes ».
La citation ci-dessus
respecte scrupuleusement la syntaxe du texte. Une syntaxe si hasardeuse qu’elle inspire un doute : le concours n’aurait-il pas été lancé avec un mois
d’avance ? Car enfin, on dirait quand même un poisson d’avril.
SoNantes ? Une vaste ambition, trois millions d’euros
de dépenses, cinq personnes embauchées, les conseils d’un professeur
d’université italien, des années d’efforts conjoints du premier adjoint au
maire de Nantes et du directeur général du Crédit municipal de Nantes, le
soutien d’un programme européen, des rencontres et voyages d’étude à
l’étranger, des campagnes d’affichage sur les panneaux de Nantes Métropole, un
site web, des vidéos, etc. Tout ça pour aboutir, dix mois après le lancement de
la monnaie, à une tombola dont une amicale bouliste de quartier rougirait…
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