30 décembre 2023

Pont Anne-de-Bretagne (1) : Effarante imprévoyance de Nantes Métropole

Johanna Rolland a changé d’avis. Elle avait annoncé que la circulation serait maintenue sur le pont Anne-de-Bretagne pendant les travaux d’agrandissement. Voici encore six semaines, le site de Nantes Métropole assurait, en rubrique « Dialogue citoyen » « 2e semestre 2024 : préparation du chantier et démarrage des travaux (le chantier prévoit le maintien de tous les modes de circulation durant la durée des travaux) »

Jusqu’à l’apparition de cette mise à jour, le 24 novembre 2023 : « les études complémentaires ont montré la nécessité de réhabilitation préalable des réseaux d’eau du boulevard Léon Bureau. Ces travaux de réhabilitation préalable impliquent la fermeture de la circulation motorisée (sauf véhicules de secours) dans le secteur concerné à partir d'avril 2024 pour une durée d’un an. »


Cette versatilité justifie toutes les inquiétudes pour la suite : quelles autres promesses Nantes Métropole pourrait-elle ne pas tenir d'ici la fin du projet ?

Personne n’y a donc pensé ?

Bertrand Affilé, deuxième vice-président de Nantes Métropole, tente de faire valoir que « techniquement, le pont ne sera pas fermé à la circulation, les vélos et les piétons pourront d’ailleurs le franchir ». Bien essayé : techniquement, ce n’est pas le pont qui sera fermé, c’est le boulevard Léon-Bureau ! Même résultat, bien sûr.

Le futur pont a donné lieu depuis 2018 à l’attribution de différents marchés publics d’études ou de travaux.  Les attributaires sont tous de grands noms dans leur domaine. Et pendant ces années de réflexions, aucun d’eux n’aurait réfléchi au fait que, pour passer sur le pont, il faudrait emprunter le boulevard Léon-Bureau ? Et Nantes Métropole, qui a inspecté les canalisations du quartier quand une fuite est apparue sous le pont Anne-de-Bretagne en 2020, n’avait pas repéré qu’il faudrait les réhabiliter ?

C’est à peine croyable ! Et pourtant, c’est une chance énorme ! Une distraction providentielle ! On verra pourquoi au prochain épisode : Pont Anne-de-Bretagne (2) : Bienheureuse imprévoyance de Nantes Métropole.

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http://nantesplus.org/pont-anne-de-bretagne-3/

Johanna Rolland danse le moonwalk sur le pont Anne-de-Bretagne


14 décembre 2023

Les comptes bien cachés de l’ACCOORD

Le commissaire aux comptes de l’ACCOORD a omis de dire ce que gagnent ses trois principaux responsables. La chambre régionale des comptes le reproche à l’ACCOORD. Ne devrait-elle pas le reprocher plutôt au commissaire aux comptes ?

Ce qu’elle pourrait reprocher à l’ACCOORD, en revanche, c’est de ne pas publier ce rapport. La loi l’y oblige pourtant : fonds de dotation et associations recevant plus de 153 000 euros de subventions publiques doivent publier au Journal officiel leurs comptes annuels et le rapport de leur commissaire aux comptes. Une  peccadille ? Si l’absence d’une mention dans le rapport fâche la Chambre, l’absence du rapport entier est tout de même ennuyeuse.


Depuis 2021, la loi prévoit une amende de 9 000 euros pour les dirigeants qui se dispensent de cette formalité. Du coup, bon nombre d’organisations ont corrigé leur situation ces derniers temps : AIR Pays de la Loire, Fonds de dotation Réalités, Le Cinématographe, Fonds de dotation Katapult, etc. Pas l’ACCOORD. Il eût été charitable de la prévenir.

En cherchant mieux, d’ailleurs, la Chambre aurait pu conclure que l’ACCOORD n’existe pas...

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http://nantesplus.org/accoord/

ACCOORD : l’animation socio-éducative en mode furtif à Nantes

06 décembre 2023

Johanna Rolland en lutine de la mère Noël

« Les Nantais qui ont le bon esprit de Noël ont de quoi faire », assure Ouest-France. Mais ceux qui ont le mauvais esprit ont de quoi dire ! Johanna Rolland a semble-t-il battu le rappel de ses partisans, obligés et connaissances pour qu’ils viennent au secours du Voyage en hiver, lâchement attaqué par toutes les nuances de la droite et de la tradition.

Quelques-uns s’astreignent bravement à une apologie un peu forcée. D’autres, plus réalistes, cherchent surtout à recentrer l’attention sur ce qui demeure. Car, de Noël, tout n’est pas perdu. Il y aura du vin chaud, nous rassure Johanna Rolland (à consommer avec modération). Madame le maire de Nantes peut surtout dire merci à la Commune du Bouffay, qui persiste à organiser de « vraies » fêtes de Noël (visite solennelle du Père Noël samedi 9 à 17h45).

« Polémique malhonnête », s’indigne Jean Blaise ! Tempête dans un verre d’eau, surtout. La « mère Noël » du Voyage en hiver a acquis d’un coup une notoriété nationale. C’est beaucoup d’honneur pour ce mannequin suspendu à une potence « avec son air très doux » et surtout absolument inexpressif.

Reste que le Voyage à Nantes a commis un impair évident en rompant brutalement avec les illuminations traditionnelles (parfaitement laïques au demeurant). Il a ainsi a dressé beaucoup de Nantais contre des décors originaux qui auraient été appréciés dans d'autres circonstances. Cela confine à la faute professionnelle. Voire au sabotage politique, car Johanna Rolland doit beaucoup au conservatisme nantais. On vote pour elle parce que c’est une tradition depuis 1989. Mais si tout fout l’camp…

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http://nantesplus.org/le-voyage-en-hiver-se-fait-sonner-les-cloches/

Le Voyage à Nantes en hiver se fait sonner les cloches

18 novembre 2023

Changer de dircom, est-ce assez pour rétablir l’image de Nantes ?

Pour la finale de la coupe de France de football, le 29 avril dernier, Xavier Crouan, alors directeur général adjoint de Nantes Métropole chargé de la communication, avait passé commande d’une page de publicité dans L’Équipe. Elle proclamait : « Fières de notre équipe pour cette 5e victoire en Coupe de France ». Hélas, le FC Nantes a été ratatiné par Toulouse (5-1)… et l’annonce est parue quand même ! La gaffe a fait rire jaune et vert. L’Équipe a reconnu que la faute lui incombait. Mais elle révèle peut-être que la chance a changé de camp…

On n’est jamais trop prudent : une annonce accidentelle du genre « Fières de notre 36e règlement de comptes entre dealers » ou « Fières de notre 8e mise en examen dans l’affaire du Carrousel des mondes marins » ferait mauvais genre. Bref, quelle qu'en soit la raison réelle, Johanna Rolland a limogé Xavier Crouan (dans des conditions plutôt moches révélées par Antony Torzec dans Médiacités) pour « perte de confiance ».

Elle le remplace par le Rennais Marc Péron. Mais avoir dirigé la communication de l’Université de Nantes pendant douze ans prépare-t-il à diriger celle d’une métropole dans une mauvaise passe en période pré-électorale ? Le choix de Johanna Rolland interroge.

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02 novembre 2023

Tout savoir sur la création dans la métropole nantaise : il suffit d’interroger 50 personnes

La série des missions de conseil confiées par Johanna Rolland à des cabinets privés s’allonge. La petite dernière s’intitule « Étude sur les lieux de création de la métropole », ce qui à première vue ne mange pas de pain. Mais le diable est dans les détails.

L’étude devra d’abord « recenser les lieux de création » : mission impossible dès le début puisque les créateurs créent là où l’inspiration leur vient, c’est-à-dire n’importe où. Nantes Métropole aggrave son cas en se demandant « Comment accueillir des artistes sur des temps de création ». Or les créateurs créent quand l’inspiration leur vient, c’est-à-dire n’importe quand.

Le prestataire choisi, supervisé par une série de comités métropolitains, devra néanmoins établir une flopée de documents détaillés sur le sujet (« rendu cartographique des coopérations et de dynamiques collectives en cours ou à venir », etc.). Bien entendu, il devra d’abord enquêter. Et pour cela, Nantes Métropole lui fournira… une liste d’une cinquantaine de personnes à interroger ! Parmi lesquelles, apparemment, figureront les responsables ad hoc de chacune des vingt-quatre communes métropolitaines. Reste donc au mieux vingt-six créateurs, désignés par Nantes Métropole, pour témoigner de l’ensemble du sujet – en répondant à un questionnaire rédigé par Nantes Métropole !

Quand il pense au temps qu’il a fallu à des responsables métropolitains pour mettre au point le concept, l’avis de marché, la liste des « livrables », la composition de l’échantillon, le questionnaire, etc., et au temps qu’il faudra au prestataire choisi ainsi qu’à ses divers surveillants pour venir à bout de la tâche, le contribuable est saisi de vertige. Heureusement, le temps perdu devrait se rattraper in fine : quelques secondes suffiront pour ranger le rapport sur une étagère du fond.

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Nantes Métropole veut tout savoir sur les lieux de création sans demander grand chose

19 octobre 2023

La flamme vacillante des Allumées

Fêter le 32e anniversaire de la deuxième édition d’une manifestation culturelle… Étrange besoin de commémoration, surtout quand c’est pour conclure qu’il n’en reste « quasiment rien » !  La presse nantaise vient pourtant de se livrer à ce curieux exercice. Dresser la statue de Jean Blaise à l’occasion de son départ en retraite ne sera peut-être pas si facile que ça.

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http://nantesplus.org/les-allumees/

Les Allumées en mode quasiment rien. L’histoire de Nantes

11 octobre 2023

Les Machines de l’île sans Pierre Orefice : vont-elles continuer à tourner en rond ?

Bonne retraite à Pierre Orefice. Il a été l’un des piliers de Royal de Luxe. Il a vécu la grande époque de la troupe puis l’a quittée en 2007 alors que le confort de sa résidence à Nantes commençait à l’embourgeoiser. Mais il n’est pas parti pour retrouver sa liberté de créateur : il est devenu salarié de Nantes Métropole puis du Voyage à Nantes en tant que directeur des Machines de l’île.

Avec quel résultat ? D’un côté, il a fait le job. Depuis seize ans, les Machines fonctionnent. Leur fréquentation progresse comme l’activité touristique en France dans son ensemble. Le Grand éléphant s’est inscrit dans le paysage.


Les Machines sont néanmoins un échec cuisant au regard des ambitions exprimées par Jean-Marc Ayrault quand il a décidé leur création en 2004. En 2018, selon les statistiques du ministère de l’Économie, elles étaient le 42e site touristique le plus visité de France, loin derrière le château des ducs de Bretagne, le Puy du Fou, le Futuroscope ou l’Aquarium de La Rochelle. Bof.

Initialement, les Machines de l’île auraient dû équilibrer leurs comptes à partir de 2009. Elles demeurent en fait un gouffre financier. Elles ont réclamé plus de 2,3 millions d’euros d’argent public l'an dernier.

Leur concept n’a pas évolué depuis la décision de 2004. Ni Pierre Orefice, ni Jean Blaise, ni Jean-Marc Ayrault n’ont su tracer un avenir aux Machines, et Johanna Rolland ne semble pas s’en préoccuper davantage. Et l’on imagine mal que la remplaçante de Pierre Orefice, qui arrive de Megève, les transforme en station de sports d’hiver.

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http://nantesplus.org/pierre-orefice/

Pierre Orefice s’en va, les Machines de l’île s’en remettront-elles ?

19 septembre 2023

Combien de création obtient-on pour 1,27 million d’euros ? Bientôt la réponse avec Royal de Luxe

Royal de Luxe a présenté à Anvers le mois dernier à peu près le même spectacle qu’à Villeurbanne l’an dernier. Pourquoi seulement dans ces deux villes ? Les spectacles annuels de Holiday on Ice tournent dans des dizaines de villes en Europe. L’Héritage Goldman donnera une cinquantaine de représentations. Il manque à Royal de Luxe un producteur efficace.

Et l’on se demande bien pourquoi Johanna Rolland a tenu à acheter à Royal de Luxe non pas une troisième représentation du spectacle mais un nouveau spectacle, dont la création coûte aux Nantais 1,27 million d’euros (plus 540 000 euros pour sa représentation).

Ce caprice municipal présente cependant un intérêt théorique. Les économistes vont pouvoir étudier in vivo ce que coûte réellement la création artistique. Des dizaines de vidéos en ligne permettent d’assister au spectacle donné à Villeurbanne et Anvers.

Par exemple pour Anvers :
https://www.youtube.com/watch?v=Nl8EVbO5pFY
https://www.youtube.com/watch?v=Hp68Nw52Xr0

Et pour Villeurbanne :
https://www.youtube.com/watch?v=6QNSCDWoTE4&t=419s
https://www.youtube.com/watch?v=KEfbs_34Dzs

Il suffira d’observer la différence entre ces spectacles et celui donné du 22 au 24 septembre à Nantes-Saint-Herblain pour mesurer le prix de la création. Ou, si l’on a un esprit plus terre-à-terre, pour estimer si Johanna Rolland a fait une bonne affaire ou s’est fait rouler dans la farine.

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https://nantesplus.org/royal-de-luxe-2/

Royal de Luxe meilleur à Nantes qu’à Villeurbanne et Anvers ? Il y aurait intérêt !



17 septembre 2023

L’Arbre aux Hérons, faisable mais ni fait ni à faire

Surprenant aveu de Johanna Rolland ce 15 septembre à propos de l’Arbre aux Hérons : une étude de Yann Trichard, président de la CCI de Nantes, « a démontré la faisabilité économique du projet ». C’est-à-dire qu’elle-même se trompait quand, en septembre 2022, elle a décrété son abandon pour raisons économiques.

Yann Trichard aurait bien repris le projet à son compte, mais, dit encore Johanna Rolland, confier à une entreprise privée le terrain de Miséry et les études déjà réalisées soulèverait « des risques juridiques ». Bon, alors, si le projet est économiquement faisable mais pas par le privé, ça veut dire que Nantes Métropole va finalement le faire elle-même, reprenant le travail interrompu l’an dernier ?

Eh ! bien non. L’abandon du projet est confirmé, c’est-à-dire que les millions d’euros déjà consacrés à ce projet économiquement faisable sont définitivement mis à la poubelle. Comprenne qui pourra !

À moins bien sûr que l’Arbre aux Hérons ne soit en réalité abandonné parce que c’était un mauvais projet dès le début. Mais après dix ans de promesses et des millions d'euros dépensés, Johanna Rolland n’admettra jamais ça…

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https://nantesplus.org/johanna-rolland-3/

Johanna Rolland va devoir tuer l’Arbre aux Hérons une troisième fois

13 septembre 2023

La der de der de Jean Blaise : grosse provoc’ place du Commerce

Ériger à Nantes, sur la place du Commerce, une statue en forme de croix intitulée Religion et figurant « un croisé du Moyen âge » (dixit Le Voyage à Nantes)… Grosse provoc’, non ? Pourtant, Jean Blaise l’a fait !

The Humans, d’Olaf Breuning, se compose de six figurines, dont la quatrième viole manifestement la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État. Certes, la loi fait exception pour les expositions, ainsi que pour les lieux de culte, musées et cimetières. The Humans était donc dans les clous pendant la durée du Voyage à Nantes, tout comme l’installation de la rue d’Orléans avec ses deux Christ descendus de la croix.

Mais l’exposition estivale s’est achevée le 3 septembre et, hier au soir, The Humans était toujours en place. L’œuvre est d’ailleurs annoncée comme « pérenne ».  [P.S.: Elle a quitté la place du Commerce ce 14 septembre en début d'après-midi.]

Jean Blaise a-t-il voulu partir en retraite sur un coup d’éclat, avec un pied-de-nez à la laïcité doublé d'un soupçon d'islamophobie ? C’est assez réussi, d’autant plus que The Humans accumule les motifs d’étonnement…

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10 septembre 2023

Déjà vu : le Voyage à Nantes montre moins d’œuvres originales qu'à ses débuts

En 2017, la Chambre régionale des comptes avait enquêté sur Le Voyage à Nantes. Elle dénombrait, pour Estuaire et les premières manifestations estivales, 26 œuvres pérennes pour un montant de 6,1 millions d’euros.

La plupart d’entre elles avaient été réalisées spécifiquement pour Le Voyage à Nantes, malgré la présence d’exceptions comme le Serpent d’estuaire de Saint-Brévin, produit en petite série.

Ce cas n’est plus du tout marginal aujourd’hui : parmi les œuvres du Voyage à Nantes 2023, plusieurs, parmi les plus notables, sont en réalité de seconde main. Elles ont servi ailleurs avant d’être montrées à Nantes.

Cela n’enlève rien à leur qualité, bien entendu. Cependant, déjà financées une première fois, elles devraient normalement coûter beaucoup moins cher. Voire rien du tout puisqu’une exposition publique peut soutenir la cote d’un artiste. Leur recherche est aussi simplifiée : il suffit de regarder ce que d'autres ont déjà fait. 

Il ne semble pas que les budgets du Voyage à Nantes aient baissé en conséquence. Mais sa réputation finira par en souffrir. Après Jean Blaise le déluge ?

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https://nantesplus.org/voyage-a-nantes-3/

Le Voyage à Nantes, spécialiste de l’art de seconde main


01 septembre 2023

Enfin une vocation artistique pour le Voyage à Nantes ?

Le Voyage à Nantes a toujours l’air d’un bric-à-brac. Cette année, tout de même, il montre une inclination pour les statues. Sans cultiver cependant un genre particulier. Il y en a de vraies, de copiées, de pastichées, de retrouvées… Serait-ce l’amorce d’une plus grande spécialisation, si la manifestation estivale survit au départ en retraite de Jean Blaise ? Il paraît difficile de se singulariser sur un marché européen déjà bien encombré.

N.B. Le Voyage à Nantes se termine le 3 septembre, dépêchons-nous de voir ces œuvres disparates, dont les plus intéressantes n’ont pas vocation à demeurer pérenne. Ceux qui ont aimé l’exposition Hyper sensible – un regard sur la sculpture hyperréaliste au musée d’arts éviteront de s’aventurer à l’Atelier, rue de Châteaubriand, pour voir Des soleils mouillés, grosso modo la même chose en version déprimante.


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http://nantesplus.org/apres-douze-ans-de-reflexion-le-voyage-a-nantes-penche-cote-statues/

Après douze ans de réflexion, Le Voyage à Nantes penche côté statues

26 août 2023

Royal de Luxe, patron prodigue

En 2012, Royal de Luxe occupait sur l’année un effectif moyen de 34,77 personnes. C’était l’année du dernier spectacle de géants, Sea Odyssey, à Liverpool – 800 000 spectateurs revendiqués – et de Rue de la Chute, représenté à Nantes et dans une demi-douzaine de villes françaises.

Dix ans plus tard, en 2022, avec une activité très réduite, Royal de Luxe n’occupait plus que 8 personnes (effectif moyen annuel).

Mais pour cet effectif divisé par quatre, la masse salariale avait augmenté de 2,7 %. La troupe a payé 1.104.620 euros de salaires bruts hors charges patronales en 2012 et 1.134.315 en 2022. Soit un salaire brut moyen de 31.769 euros par personne en 2012 et de… 141.789 euros l'an dernier.


Y aurait-il une coquille dans les comptes publiés par Royal de Luxe au Journal officiel ? Ils ont été présentés par un cabinet comptable bien connu et certifiés par une société de commissaires aux comptes non moins connue. Donc on a tendance à croire ce que voient ses yeux.

Si Royal de Luxe paie très, très bien ses salariés, c’est tant mieux pour eux, bien sûr. Mais la troupe vit en grande partie de subventions et autres avantages en nature consentis par Nantes Métropole. Or on ne la voit guère par ici depuis quelques années. Puisque le principal spectacle qu’elle donne aux Nantais, ce sont ses comptes, on ne va pas se priver de les contempler et de les commenter !

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http://nantesplus.org/royal-de-luxe/

Les comptes de Royal de Luxe : du grand spectacle

13 août 2023

Le musée d’arts de Nantes se surclasse en hyper

Le préfixe a bon dos. Écoutons l’Académie française :

HYPER-Tiré du grec huper, « au-dessus, au-delà ». Élément de composition signifiant Au-dessus, au plus haut degré, au-delà de la normale, et servant à marquer l'excès pour former de très nombreux termes scientifiques, notamment des termes médicaux. 

L’hypermarché est plus grand que le supermarché, c’est clair. Et hypersensible signife « qui est sensible à l’excès ». Pourtant, le musée d’arts de Nantes est très raisonnable. Son exposition Hyper sensible. Un regard sur la sculpture hyperréaliste (jusqu’au 3 septembre) est habilement calibrée pour être attractive sans coûter trop cher.

Chaussure sous un tas de serviettes, par
Saana Murti. Derrière, l'une des
"herbes folles" de Tony Matelli. 

L’hyperréalisme est un concept commercial et non une école artistique. Au moins depuis Lascaux, l’art a toujours cherché à représenter la réalité aussi fidèlement que possible ‑ quitte à être fidèle, parfois, à la réalité telle qu’elle devrait être et non telle qu’elle est. Et le public adore voir des représentations de ce qu’il connaît déjà – c’est le principe du selfie. Voilà pourquoi les musées de Madame Tussauds attirent des millions de visiteurs.

On n’en est pas là à Nantes, mais c’est au moins l’occasion de voir l’une des œuvres les plus connues de l’hyperréalisme américain, la Flea Market Lady (la dame du marché aux puces) de Duane Hanson. Une œuvre tellement importante que, acquise en 2011 par le musée de Nantes, elle passe le plus clair de son temps dans les réserves.

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http://nantesplus.org/hyper-sensible-au-musee-darts-de-nantes-ceci-nest-pas-une-exposition/

Hyper sensible au musée d’arts de Nantes : ceci n’est pas une exposition

25 juillet 2023

La Folle Journée soupçonnée de kleptomanie

À quoi bon raconter des histoires quand la vérité est accessible à tous ? « On a créé [la société La Folle Journée] car la chambre régionale des comptes trouvait que La Folle Journée prenait trop de place dans les comptes de la Cité des congrès », assure Aymeric Seassau, adjoint au maire de Nantes chargé de la culture, à Presse Océan (21 juillet 2023). En réalité, la Chambre, dans un rapport de 2005, avait critiqué… les comptes de la Cité des congrès, incapables de suivre l’évolution de ses activités. Elle avait aussi critiqué le laxisme des finances municipales, notamment une subvention versée en 2003 mais imputée à La Folle Journée 2002. « Ce rattachement a eu pour effet heureux de limiter les pertes de l'année 2002... » avait-elle commenté avec des points de suspension clairement ironiques.

La Chambre n’avait nullement exigé que l’activité Folle Journée soit logée dans une structure distincte, et la direction de la Cité des congrès, approuvée par Jean-Marc Ayrault, n’en avait pas manifesté l’intention – alors même que la société d’économie mixte (SEM) La Folle Journée avait été immatriculée quelques semaines plus tôt ! Cette séparation a tellement réjoui la chambre régionale des comptes qu’elle a dénoncé en 2013 « une situation doublement problématique ».

Mais voilà, tout est réglé puisque, dit Aymeric Seassau, « La Folle Journée retourne simplement au bercail » : seize ans plus tard, la boucle est bouclée, la manifestation musicale se retrouve gérée en direct par la Cité des congrès. Quant à la SEM La Folle Journée, elle disparaît.


Elle disparaît, oui, mais dans des conditions pas plus franches du collier que celles de sa naissance. En effet, elle n’est pas liquidée à l’amiable dans des conditions « purement techniques » comme tentent de l’exposer ses protagonistes. Elle fait l’objet d’une liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce. Vulgairement dit, elle est en dépôt de bilan.

Il faut dire que, secouée par le Covid-19 et par les détournements de sa directrice générale, elle a souscrit en deux fois 750.000 euros de prêts garanti par l’État (PGE) en mai et juillet 2021. Quelques semaines plus tard, elle a été « mise en sommeil ». Dès lors, son insolvabilité était à peu près garantie lors du premier remboursement du PGE, en mai 2023. Sauf miracle, qui ne s’est pas produit.

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http://nantesplus.org/la-folle-journee-les-frais-inutiles-dune-societe-zombie/

La Folle Journée : les frais inutiles d’une société zombie

13 juillet 2023

Chez Johanna Rolland, les ponts, ça ose tout

Sur le quai François-Mitterrand, devant l’immeuble d’Harmonie Mutuelle, Nantes Métropole a planté une série de panneaux de propagande en faveur du futur nouveau pont Anne-de-Bretagne. « Ici, l’aspiration collective à un pont de toutes les transitions », y lit-on. Si vous n'y croyez pas, en voici la preuve :

Mais le plus abracadabrantesque n’est pas ce pont aspiré. C’est le slogan qui signe le panneau : « Demain n'attend pas, à Nantes inventons un autre futur ». Johanna Rolland l’utilise sporadiquement depuis quelques mois. La com’ municipale a-t-elle confondu le futur et l’avenir ? Et surtout, quelle autoflagellation que d’inventer d’autres lendemains quand on est au pouvoir depuis trente-quatre ans !

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27 juin 2023

L’Arbre aux Hérons n’est plus, son fonds de dotation creuse toujours

On n’en est plus à une bizarrerie près. Le 15 septembre 2022, Johanna Rolland annonce l’abandon du projet de l’Arbre aux Hérons. Au 27 juin 2023, le Fonds de dotation de l’Arbre aux Hérons existe toujours. Ce Fonds a trois missions : trouver de l’argent pour financer le projet, informer les donateurs de l’avancement du projet, communiquer autour du projet. Rien d’autre. Oui mais, de projet, y en a plus !

À quoi bon continuer ? Car, qu'il ait quelque chose à faire ou pas, le Fonds n’est pas gratuit. Il coûte environ 275.000 euros par an, dont près des deux tiers en salaires (126.690 euros en 2022) et charges sociales (51.181 euros) pour trois personnes, dont Karine Daniel, aujourd’hui candidate du Parti socialiste à l’élection sénatoriale.

Preuve qu’il vit encore, le Fonds de dotation de l’Arbre aux Hérons et du Jardin extraordinaire – son intitulé intégral – vient de publier au J.O. ses comptes 2022. Parmi les faits notables : le niveau ridicule de sa collecte en 2022, l’évaporation de certains mécènes (il y en a pour plus de 1,3 million d’euros), les frais de fonctionnement cinq fois supérieurs aux montants collectés, un emprunt inexpliqué auprès de Nantes Métropole… et toujours rien sur la fermeture du Fonds qui fait comme s’il devait continuer ainsi indéfiniment !

Qu’en pense son commissaire aux comptes, que la loi oblige à s’interroger sur l’avenir du Fonds ? On n’en sait rien : les comptes publiés au J.O. n’ont pas été certifiés. Simple étourderie, bien sûr, qui devrait être vite corrigée par un rectificatif, sous l’œil vigilant du préfet de Loire-Atlantique, chargé par la loi de contrôler les fonds de dotation.

Article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/fonds-de-dotation-de-larbre-aux-herons-un-bond-en-arriere-de-1-336-000-e-en-2022/



24 juin 2023

Lèse-Blaise : (12) Pas de mise en examen au conseil métropolitain

Pas encore élue maire de Nantes, Johanna Rolland déplorait via le blog d’Éric Chalmel « une forme d’institutionnalisation de ceux qui ont été reconnus et placés en situation de responsabilité de la politique culturelle nantaise ». Elle annonçait du changement. Beaucoup y avaient vu un préavis de licenciement pour Jean Blaise. Presque dix ans plus tard, ce dernier est toujours là.

Extrait du blog "Les Etats et Empires de la Lune"

Si Johanna Rolland avait voulu le débarquer, la publication d’un rapport de la chambre régionale des comptes sur Le Voyage à Nantes lui aurait offert un excellent prétexte en 2017. Rien ne s’est passé. Mais la Justice, de son pas lent, poursuit le travail de la Chambre. Elle vient de mettre Jean Blaise en examen pour des faits remontant à la construction du Carrousel des mondes marins en 2011-2012.

Cela devrait être l’occasion de réexaminer l’œuvre de Jean Blaise depuis dix ans à la tête de la SPL Le Voyage à Nantes, délégataire de la politique touristique nantaise. Mais le sujet n’était pas à l’ordre du jour du dernier conseil métropolitain cette semaine. Peut-être n’y avait-il pas grand chose à en dire, en fait.

Voir éditorial complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/jean-blaise/

14 juin 2023

Gesticulations du Voyage à Nantes 2023

L’œuvre emblématique du Voyage à Nantes 2023 sera apparemment une installation signée Xu Zhen®. Elle associe dix-neuf statues diverses rangées en file indienne, qui lèvent les bras selon des angles différents. Regardées pile de face (« je ne veux voir qu’une seule tête »), elles donnent l’impression d’un personnage à trente-huit bras. Ce qui permet d’y voir une évocation de Guanyin, la déesse bouddhique aux mille bras. Bon, si l’on veut…

Anecdotique et distrayante, la chose est réalisée avec soin en résine et pierre reconstituée par une entreprise chinoise. Ce n’est pas une exclusivité : elle a déjà été montrée ailleurs qu’à Nantes, et même en trois exemplaires simultanés. La photo reproduite par Le Voyage à Nantes date de 2014.

C’est typiquement le genre d’œuvre que l’intelligence artificielle générative contemporaine permet désormais de réaliser en un rien de temps. Certes, l’exemple ci-dessous, produit par DALL-E, n’est pas exactement convaincant. Mais ce n’est que le premier essai d’un amateur. Demain, ce type d’objet devrait être omniprésent. Raison de plus pour s’en épater d’urgence à Nantes.

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/voyage-a-nantes-2/

Le Voyage à Nantes 2023 ne baisse pas les bras

08 juin 2023

Les statistiques du Voyage à Nantes restent très spéciales

On a souvent décortiqué ici les bilans estivaux du Voyage à Nantes, pas forcément faux mais présentés en général de manière… euh… disons, créative*. Originalité cette année : le Voyage à Nantes présente son succès depuis l’origine avec un graphique publié le 24 mai dans Presse Océan.

Une image toute simple et anodine. Et pourtant biaisée d’au moins cinq manières :

1. Un titre inexact : « une fréquentation toujours à la hausse ». Bien entendu, elle ne l’est pas, il suffit de regarder la courbe !

2. Un point de départ, 2010, fixé deux ans avant la première manifestation estivale (2012), en pleine reprise du tourisme après une crise sévère.

3. Une base de calcul partielle : la « fréquentation » montrée ici ne porte en fait que sur les nuitées « marchandes ».

4. Une absence de prise en compte des évolutions contrastées dans les hébergements marchands et non marchands.

5. Une présentation du graphique avec une ligne de base qui n’est pas à zéro et valorise donc davantage les progressions.

C’est sûrement par inadvertance et/ou par souci de simplification que le Voyage à Nantes a emprunté ces raccourcis qui ne trompent pas le lecteur attentif. Coup de bol, ils vont tous dans le même sens : tous contribuent à donner au lecteur pressé une impression abusivement flatteuse.

Voir article complet dans Nantes Plus :

http://nantesplus.org/statistiques/

Voyage à Nantes 2023 : l’année s’annonce bonne pour les statistiques 

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* Si vous voulez vous faire une idée des années précédentes, voici quelques suggestions :

Bilan du Voyage à Nantes 2012 : Monsieur Boulier s’était planté

L’étrange bilan du Voyage à Nantes 2013

Bilan du Voyage à Nantes 2014 : pourquoi le bilan 2013 a été exfiltré

Bilan du Voyage à Nantes 2015 : des chiffres à la Debombourg

Voyage à Nantes 2016 : de l’art d’arranger les chiffres

Le VAN 2017 fidèle à la tradition des bilans invraisemblables


30 mai 2023

Le nouveau CHU de Nantes craint plus l’inflation que l’inondation

En 2015, Johanna Rolland a fièrement présenté un projet de nouveau CHU sur l’île de Nantes limité à 976 millions d’euros : une bonne claque aux esprits chagrins qui avaient parié sur un milliard. Un milliard d’euros, on aimerait bien n’en être que là aujourd’hui. Un audit flash réalisé par la Chambre régionale des comptes évalue désormais le budget à 1,254 milliard d’euros. Dernière pierre ajoutée par elle à l’édifice financier : un surcoût « de l’ordre de 55 M€ au minimum » au titre de l’inflation.

Pour faire face, le CHU compte freiner ses charges, augmenter ses recettes et réduire son besoin en fonds de roulement. La Chambre n’y croit pas beaucoup. Mais si ces trois moyens ne marchent pas, il devra emprunter encore plus. Et ce sont les banques qui imposeront leurs conditions.

Ce n’est pas tout. Fâché avec le premier maître d’œuvre du chantier, le CHU s’en est débarrassé dans des conditions telles que, note la Chambre, « les conséquences dommageables des erreurs qui auraient pu être commises par [la première maîtrise d’œuvre] lors de la conception et qui se révéleraient lors de l’exécution des travaux devront être assumées par le  CHU. » Heureusement, le pire n’est jamais certain.

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/chu-sur-lile-de-nantes-la-chambre-regionale-des-comptes-sinquiete-et-nous-aussi/

CHU sur l’île de Nantes : la chambre régionale des comptes s’inquiète – et nous aussi

Illustration de fantaisie générée
par le logiciel d'IA DALL-E

18 mai 2023

Lèse-Blaise : (10) Bientôt la der des der pour Jean Blaise

Tout finit par arriver : dans moins d’un an, Jean Blaise sera retraité ! Il le révèle lui-même dans le supplément « Nantes en 2030 » publié la semaine dernière par Le Point. Ce n’est pas une affaire de limite d’âge : les statuts de la SPL Le Voyage à Nantes l’autorisaient à rester jusqu’à 75 ans. Mais il n’ira pas au-delà de 72 ans – et il faut comprendre que c’est de son plein gré (même si la question du budget peut faire penser à des tensions au sommet).

Partir serait raisonnable de sa part, et c’est même déjà un peu tard. Sa dernière édition d'Un été au Havre 2022 n’a pas été un grand succès et son successeur annonce vouloir faire autre chose. Pourtant, d’après les bilans officiels, elle a attiré plus de deux fois plus de visiteurs que Le Voyage à Nantes 2022 – lequel apparaît donc comme un ratage évident. Quoique pas autant que Le Voyage en Hiver.

Savoir quitter la scène à temps est un art subtil.

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/jean-blaise-bientot-en-retraite-mais-en-quel-etat/

Jean Blaise bientôt en retraite, mais en quel état ?


12 mai 2023

Le motif cercueil envahit la place du Commerce à Nantes

Le nouveau pavage de l’espace Feydeau-Commerce est bien beau, mais pourquoi l’avoir parsemé de fontaines et de parterres dont la forme évoque irrésistiblement des cercueils ou des pierres tombales ? Mystères d’une vocation surréaliste, sans doute…

Mais ce qui importe plus, et que remarque en premier lieu tout Nantais qui a de la mémoire, c’est la suppression de plus de la moitié des arbres (70 sacrifiés, 50 conservés). Leur ombrage était bienvenu en temps de canicule. Ce ne sont pas les iris libéralement semés qui les remplaceront. Le choix de Nantes Métropole est proprement invraisemblable. N’y a-t-il pas eu un élu écologiste pour tirer le signal d’alarme ?

On remarque aussi que Nantes Métropole, après s’être ingéniée pendant des années à remplacer les bancs publics par des sièges isolés anti-SDF, les multiplie au contraire sur la place toute neuve. Au risque de conflits d’usage : plusieurs d’entre eux présentent déjà des angles noircis par la wax destinée à faciliter les slides et les grinds des skateurs (4 € les 80 g chez Decathlon). Et l’on y constate aussi quelques traces de gras incrustées : le burger, qui abonde alentour, n’est pas non plus l’ami du granit.

C’est qu’il en fallait, des bancs publics, pour accueillir chaque jour 100 000 usagers des transports publics en transit. Sauf que ça, c’était avant ! Pour faire de la place aux fontaines en forme de cercueil, on a évacué les bus vers le cours des 50 otages, où leurs usagers s’entassent sur un quai du tram trop petit pour eux. Nantes Métropole renoue avec l’humour du sapeur Camembert, qui creusait des trous pour se débarrasser de la terre des trous précédents.

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/place-du-commerce-a-nantes-le-pavage-des-syrtes/

06 mai 2023

Une « nouvelle » promenade promise à Nantes grâce à des arbres anciens

Johanna Rolland inaugurera dans quelques jours la nouvelle place du Commerce. Son réaménagement a considérablement réduit la verdure ambiante : des dizaines de grands arbres ont été abattus au profit d’arbrisseaux tout neufs plantés à grands frais.

Est-ce pour détourner l’attention de ce désastre végétal que Nantes Métropole annonce la création d’une « nouvelle promenade fraîche et végétalisée en centre-ville » ? En fait de promenade, ses deux tronçons, la place de la Duchesse Anne et le cours Saint-André, sont séparés de plus de 300 mètres, soit 4 minutes à pied pour un marcheur normal.

Qui dit promenade pense ombrages. En réalité, les arbres sont déjà là : la « nouvelle promenade » ne consistera qu'à ajouter du gazon et des petites fleurs. Faute d’un sous-sol disponible, on ne pourra pas faire beaucoup mieux. Mais on arrivera quand même à dépenser beaucoup plus.

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/vegetaliser/

Végétaliser une promenade sans créer d’ombre : chapeau Nantes Métropole

La promenade "à créer" est déjà là ;
ne reste qu'à lui ajouter un peu de gazon

05 mai 2023

Réunification de la Bretagne : même artificiels, les vers sont pour

 Les partisans du maintien des Pays de la Loire n'ont guère d'autre argument que celui du maintien des positions administratives existantes, ressassé à longueur de communication officielle. Les partisans d'une Bretagne réunifiée disposent d'une palette argumentaire bien plus large.

D'innombrables poètes ont ainsi chanté la Bretagne. Qui pourrait citer un poète des Pays de la Loire ? Pour remédier à cette carence, j’ai fait appel à l’intelligence artificielle générative. J’ai interrogé ChatGPT en lui demandant de composer deux sonnets consacrés l’un à Nantes, capitale de la Bretagne, l’autre à Nantes, capitale des Pays de la Loire.

Vous trouverez les deux textes sur Nantes Plus. Et c’est assez clair : même artificielle, la poésie est du côté de la Bretagne.

Voir article et textes sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/reunification-de-la-bretagne/

Nantes et la réunification de la Bretagne : tournoi de poèmes


02 mai 2023

Abolition de l’esclavage ? C’est jeudi dernier qu’il aurait fallu la commémorer

Jeudi dernier, c’était le 175e anniversaire du décret d’abolition de l’esclavage signé par Victor Schoelcher. Ce décret, selon Schoelcher lui-même, n’était que le point final d’une évolution engagée depuis longtemps. Mais l’histoire officielle, qui ne fait pas dans la nuance, y voit un geste fondateur. Au point que Nantes, après avoir profité de l’esclavage, a bâti un Mémorial à son abolition.

C’est là, au Mémorial de l’abolition de l’esclavage, qu’il aurait fallu célébrer l' anniversaire du décret du 27 avril 1848. Cela aurait été aussi une sorte de réparation des profanations subies par le monument le mois dernier. Emmanuel Macron a voulu marquer la date du décret, mais il a préféré se rendre dans le Doubs, au fort de Joux, qui n’a qu’un rapport ténu avec le sujet.

Il a ainsi laissé la voie libre à la maire de Nantes. Qui a laissé passer l’occasion.

Voir article complet dans Nantes Plus :

http://nantesplus.org/abolition-de-lesclavage-la-maire-de-nantes-a-manque-lanniversaire/

Abolition de l’esclavage : la maire de Nantes a manqué l’anniversaire







29 avril 2023

Nantes s’attaque à la quadrature du genre

Combien y a-t-il de genres ? Un seul, le genre humain ? Deux, le féminin et le masculin ? Ce serait trop facile ! « Il n'y a pas de nombre maximum admissible de genres ou d'identités de genre », assure ChatGPT, fort de son intelligence artificielle. « La diversité de genres est une réalité complexe et multifacette qui ne peut pas être réduite à un nombre limité de catégories. »

Nous voilà bien ! Nantes devra pourtant donner une réponse chiffrée avant de mettre en œuvre, comme elle y aspire, une « budgétisation sensible au genre » (BSG). Elle y voit « un des leviers phares de transformation de l'action publique en faveur d'une ville non-sexiste ». Et puisque la « ville non-sexiste » est une promesse de Johanna Rolland, ce levier-phare, il faudra bien l’activer. 

La BSG doit « intégrer la perspective de genre dans tout le cycle budgétaire pour analyser l'impact différencié des recettes et des dépenses des budgets publics sur les femmes et les hommes et proposer des mesures pour rééquilibrer les écarts constatés ». La démarche pourrait réserver quelques mauvaises surprises. « La ville durable creuse les inégalités », assure ainsi l’auteur de référence en la matière.

Ses premières tentatives internes n’ayant mené à rien, la ville espère à présent trouver un prestataire pour réaliser le miracle. Mais attendez… un miracle pour 20 000 euros TTC, montant maximum du marché ? Ce serait l’affaire du siècle. On dirait plutôt un honnête dédommagement pour celui qui acceptera de porter le chapeau !

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/budget-des-genres/

Entre sexe des anges et budget des genres : les comptes à la nantaise

15 avril 2023

Bolopoly (41) : ChatGPT tient absolument à saluer « un certain succès »

 ChatGPT serait-il à l’écoute des désirs de Johanna Rolland ? Il a l’air tout disposé, en tout cas, à ignorer Pascal Bolo, ex grand argentier nantais. En français, du moins, car il semble un peu plus au courant en langue anglaise. Mais il fait tout pour ne pas être pris au sérieux. Interrogé à propos de la SoNantes, le système d’intelligence artificielle générative soutient mordicus que la monnaie locale complémentaire (MLC) « a connu un certain succès » et accuse carrément Presse Océan de bidonnage : le quotidien nantais aurait parlé d’un « fiasco » en méconnaissance des faits ! 

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/chatgpt/

ChatGPT, relais fidèle de la propagande municipale nantaise