Avec retard, le Fonds de dotation de L'Arbre aux Hérons a fini par publier ses comptes pour 2017. Son déficit a contribué à diminuer celui du Voyage à Nantes. Serait-ce pour cela qu'ils ne sont pas certifiés par son commissaire aux comptes ?
Un article à lire sur Nantes+ (http://nantesplus.org/fonds-de-dotation-de-larbre-aux-herons-le-diable-et-ses-details/)
Nantes et déconnantes : Comment la capitale historique de la Bretagne est en train de gâcher ses meilleurs atouts. Un regard non conformiste - voire franchement satirique - sur Nantes en ce début du 21ème siècle. Reproduction autorisée sous réserve de citation de la source, avec lien actif vers l'URL, pour chaque article cité.
30 août 2018
Les entreprises ne sont pas pressées de se payer L'Arbre aux Hérons
Nantes Métropole avait annoncé que quinze entreprises étaient prêtes à apporter chacune 50.000 euros à L'Arbre aux Hérons. Mais en 2017 le Fonds de dotation de L'Arbre aux Hérons n'a pu récolter que trois fois 15.000 euros. A ce train-là, il faudrait plus de 42 ans pour financer la construction... Un article à lire sur Nantes+ (http://nantesplus.org/plus-de-donateurs-a-trouver-pour-larbre-aux-herons/)
29 août 2018
Arbre aux Hérons ou vache à lait ?
Pour les services qu'il lui a rendus en 2017 (moins de deux mois d'activité), Le Voyage à Nantes a facturé au Fonds de dotation de L'Arbre aux Hérons une somme à peine croyable ! Oui, Le Voyage à Nantes pompe les sous de L'Arbre aux Hérons... A découvrir sur Nantes+ aujourd'hui.
Réparé d'un bout, le palais de justice craque de l'autre
Encore jeune bâtiment de huit ans seulement, le palais de justice vient d'être coûteusement rénové. Et ça n'a pas suffi... Voir le billet publié aujourd'hui par Nantes+.
26 août 2018
Le Voyage à Nantes 2018 : encore un instant M. le bourreau
Le Voyage à Nantes 2018 est prolongé d'une semaine. Parce qu'il remporte un immense succès ou pour améliorer ses statistiques ? Réponses dans quelques jours. En attendant, voici de quoi faciliter la comparaison...
La suite est à lire sur Nantes Plus -- http://nantesplus.org/le-voyage-a-nantes-plus-2018-encore-un-instant-monsieur-le-bourreau/
La suite est à lire sur Nantes Plus -- http://nantesplus.org/le-voyage-a-nantes-plus-2018-encore-un-instant-monsieur-le-bourreau/
16 août 2018
08 août 2018
Le square Daviais, pays de cocagne selon Le Voyage à Nantes
Le touriste zélé qui s’applique à suivre dans l’ordre la
ligne verte tracée au sol par Le Voyage à Nantes part de la gare, passe par le
Lieu Unique et le château des ducs de Bretagne puis rejoint la place du Bouffay
pour admirer l’Éloge du pas de côté. Jusque-là tout va bien.
Puis il plonge dans les profondeurs du Carré Feydeau pour contempler Outside, de Firman (claustrophobes s’abstenir), enfile la rue Kervégan et fait halte au Temple du goût avant de déboucher sur la place de la Petite-Hollande et le stade Daviais. Oh-ho, se demande-t-il alors, où sommes-nous donc là ?
Il consulte son programme officiel du Voyage à Nantes. Oui, il y a bien là une étape sur la ligne verte, le numéro 11 du parcours, intitulé « Stations gourmandes ». « Chacun peut venir pique-niquer ou cueillir fruits, légumes et herbes aromatiques dans ces vergers et potagers urbains » explique le programme. Ah ! que d’agrestes réjouissances -- à ne pas confondre avec la soupe populaire -- proposées à chacun par le service des espaces verts de Nantes Métropole.
Mais le touriste n’est pas seul et doit partager les lieux. « Les insectes et les oiseaux trouvent aussi nourriture et abri dans ces nouveaux refuges aux multiples cachettes », avertit Le Voyage à Nantes. Ils sont maousses, les insectes réfugiés dans ces cachettes nantaises, pense notre touriste zélé.
Puis il plonge dans les profondeurs du Carré Feydeau pour contempler Outside, de Firman (claustrophobes s’abstenir), enfile la rue Kervégan et fait halte au Temple du goût avant de déboucher sur la place de la Petite-Hollande et le stade Daviais. Oh-ho, se demande-t-il alors, où sommes-nous donc là ?
Il consulte son programme officiel du Voyage à Nantes. Oui, il y a bien là une étape sur la ligne verte, le numéro 11 du parcours, intitulé « Stations gourmandes ». « Chacun peut venir pique-niquer ou cueillir fruits, légumes et herbes aromatiques dans ces vergers et potagers urbains » explique le programme. Ah ! que d’agrestes réjouissances -- à ne pas confondre avec la soupe populaire -- proposées à chacun par le service des espaces verts de Nantes Métropole.
Mais le touriste n’est pas seul et doit partager les lieux. « Les insectes et les oiseaux trouvent aussi nourriture et abri dans ces nouveaux refuges aux multiples cachettes », avertit Le Voyage à Nantes. Ils sont maousses, les insectes réfugiés dans ces cachettes nantaises, pense notre touriste zélé.
04 août 2018
02 août 2018
La campagne de L’Arbre aux Hérons sur Kickstarter a rapporté moins qu’on ne croit
Consternation des « gros » contributeurs du projet
Kickstarter Arbre aux Hérons / The Herons’ Tree à la lecture d’Ouest
France la semaine dernière. Interrogée par Stéphanie Lambert, Karine
Daniel, directrice du Fonds de dotation de L’Arbre aux Hérons, révélait que
leurs récompenses n’arriveront pas avant septembre. Ils
devaient initialement les recevoir « entre mai et juillet 2018 ».
Pour expliquer le retard des récompenses « numériques » ‑ affiches et certificats de copartage transmis via internet sous forme de fichier – les animateurs de la campagne avaient avancé une excuse légèrement vaseuse : les certificats devant être numérotés et personnalisés, il fallait disposer de tous les noms avant de les établir. Comme s’ils ne savaient pas ajouter un nom à un fichier existant…
Bien entendu, l’excuse ne vaut pas pour les récompenses « matérielles »* ‑ affiches, croquis, casquettes ou sacs en coton. Karine Daniel invoque à présent le risque de retours postaux : beaucoup de destinataires pourraient être partis en vacances ces jours-ci. Ce qui aurait été une raison de plus pour envoyer les récompenses à la date prévue, « entre mai et juillet », non ? Tout était annoncé de longue date, il suffisait de faire rouler… Et qu’on ne vienne pas invoquer le nombre élevé de donateurs : il y en a eu 5.511 alors que Pierre Orefice en espérait 10.000.
Au fait, ces récompenses, quel en est le prix ? Aux 373.525 euros officiellement récoltés, « il faut soustraire 80 000 à 100 000 € de frais », assure Ouest France. Entre 21 et 27 %, donc. En effet, la production et l’envoi des récompenses ont un coût. « N'oubliez pas que les fonds engagés par les contributeurs pour couvrir les frais de livraison sont comptés dans votre objectif de financement », rappelle Kickstarter aux porteurs de projet.
Un contributeur qui voulait faire un don de 50 euros, par exemple, devait payer 7 euros en plus pour l’envoi de ses récompenses. Et la somme inscrite dans la masse des dons était de 57 euros… Cela concerne quand même 2.211 contributeurs, soit un montant total d’au moins 15.477 euros. Pour les donateurs de 100 euros et plus, l’envoi postal d’un croquis imprimé était facturé 9 euros, soit au moins 696 x 9 = 6.264 euros**.
À ces 15.477+6.264 = 21.741 euros de frais d’envoi (qui ramènent le montant réel des dons à 351.784 euros), il faut ajouter plusieurs autres postes de dépense :
** Le montant réel est probablement supérieur, les frais
étant plus élevés pour certains contributeurs habitant à l’étranger
Pour expliquer le retard des récompenses « numériques » ‑ affiches et certificats de copartage transmis via internet sous forme de fichier – les animateurs de la campagne avaient avancé une excuse légèrement vaseuse : les certificats devant être numérotés et personnalisés, il fallait disposer de tous les noms avant de les établir. Comme s’ils ne savaient pas ajouter un nom à un fichier existant…
Bien entendu, l’excuse ne vaut pas pour les récompenses « matérielles »* ‑ affiches, croquis, casquettes ou sacs en coton. Karine Daniel invoque à présent le risque de retours postaux : beaucoup de destinataires pourraient être partis en vacances ces jours-ci. Ce qui aurait été une raison de plus pour envoyer les récompenses à la date prévue, « entre mai et juillet », non ? Tout était annoncé de longue date, il suffisait de faire rouler… Et qu’on ne vienne pas invoquer le nombre élevé de donateurs : il y en a eu 5.511 alors que Pierre Orefice en espérait 10.000.
Kickstarter,
ça a eu payé
Au fait, ces récompenses, quel en est le prix ? Aux 373.525 euros officiellement récoltés, « il faut soustraire 80 000 à 100 000 € de frais », assure Ouest France. Entre 21 et 27 %, donc. En effet, la production et l’envoi des récompenses ont un coût. « N'oubliez pas que les fonds engagés par les contributeurs pour couvrir les frais de livraison sont comptés dans votre objectif de financement », rappelle Kickstarter aux porteurs de projet.
Un contributeur qui voulait faire un don de 50 euros, par exemple, devait payer 7 euros en plus pour l’envoi de ses récompenses. Et la somme inscrite dans la masse des dons était de 57 euros… Cela concerne quand même 2.211 contributeurs, soit un montant total d’au moins 15.477 euros. Pour les donateurs de 100 euros et plus, l’envoi postal d’un croquis imprimé était facturé 9 euros, soit au moins 696 x 9 = 6.264 euros**.
À ces 15.477+6.264 = 21.741 euros de frais d’envoi (qui ramènent le montant réel des dons à 351.784 euros), il faut ajouter plusieurs autres postes de dépense :
- une quote-part du salaire de la directrice du Fonds de dotation de L’Arbre aux Hérons. Il n’a pas été publié, mais quand le recrutement a été lancé, l’ordre de grandeur envisagé pouvait dépasser 60.000 euros par an
- l’impression des affiches et croquis, et éventuellement celui de leur dédicace par les créateurs de l’Arbre,
- la confection des casquettes et sacs en coton,
- les prestations assurées par Troopers Agency (qu’elles soient facturées en direct par le prestataire ou refacturées par Nantes Métropole, qui ne peut subventionner un fonds de dotation),
- les gravures sur les bancs des Machines de l’île promises aux contributeurs à 1.000 euros. Or il ne s’agit pas de graver de simples plaques en plastique puis de les coller sur des bancs. La campagne Kickstarter est tout à fait claire à cet égard : les noms seront gravés sur les bancs, ce qui revient beaucoup plus cher.
_____________
* Sauf pour les donateurs de 500 ou 1.000 euros, récompensés
par des croquis personnalisés et numérotés de 1 à 250 – ce qui confirme qu’on
avait vu large puisque 125 dons seulement ont été reçusdans cette catégorie.
les glorieuses perspectives de L’Arbre aux Hérons
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