S’agit-il vraiment d’un pont ? La communication de Nantes Métropole s’acharne à présenter le futur pont Anne-de-Bretagne comme un espace public, un trait d’union, un belvédère, un jardin, etc. En accolant à chacune de ces désignations l’adjectif « véritable », comme une sorte d’invocation propitiatoire.
Enjoliver tout ce qui est censé figurer sur le pont, à commencer par le tramway, est-il un moyen de faire oublier ce qui se passera par-dessous ? Car la conception du pont dénote une fois de plus un grand mépris pour la Loire.
Sous le pont Anne-de-Bretagne
coule la Loire
Et nos amours,
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après le bateau-lavoir.
Vienne la TAN, sonne l’heure,
Les jours s’en vont, je demeure.
Mais le pire n’est jamais sûr. Comme la circulation est lente, et comme l’espérance est violente !
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Le pont Anne-de-Bretagne côté piles