Après avoir éliminé sans pitié les grands platanes du quai Duguay-Trouin l’an dernier, Johanna Rolland a été prise de remords. Elle se refuse à couper un seul arbre de plus. À moins d’y mettre les formes. Pour Noël, « l’implantation d’un sapin coupé est en contradiction totale » avec sa démarche de transition écologique assure-t-elle.
Elle a donc commandé « un ‘sapin de Noël’ nouvelle génération » en matériaux recyclés. Ce faisant, elle s’est enfermée dans un drôle de corner. Un arbre coupé, ce n’est peut-être pas une bonne transition écologiste. Mais un arbre recyclé en contreplaqué ou en panneaux de particules est-il meilleur ?
Il ne lui reste qu’à faire pivoter sa stratégie une fois de plus. Avec côté est les alignements d’arbres en béton de la nouvelle gare SNCF et côté ouest le Lunar Tree de Mrzyk et Moriceau, en attendant les ferrailles de l’Arbre aux Hérons, Nantes pourrait s’imposer au niveau mondial comme la ville des arbres désarbrés.
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http://nantesplus.org/sapin-de-noel/
De la gare à Miséry, Nantes cultive les arbres en toc