12 mars 2021

Covid-19 à Nantes : agueusie, anosmie, aVANie

Combien de fois nous l’a-t-on servi, ce storytelling de la « belle endormie », et en même temps K.O. debout après la fermeture des chantiers navals, réveillée et redressée grâce à la culture ? Or, depuis un an que dure l’épidémie de covid-19, Jean Blaise et ses troupes, censément si créatifs, se signalent surtout par leur absence d’imagination. Le Voyage à Nantes marche sur les traces de Royal de Luxe…

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/blaise-storming/

Blaise storming : covidage à Nantes

Principal événement culturel
du premier trimestre 2021 :
la vente aux enchères de la cigogne
et des oeufs du Nid...


07 mars 2021

L’Arbre aux Hérons : opacité dans le ciel

Nantes Métropole a consacré des millions d’euros à étudier l’Arbre aux Hérons sous tous ses aspects : conception, sécurité, exploitation, etc. En décembre 2017, elle a confié à Pierre Orefice et François Delarozière une étude à 2,75 millions d’euros pour « confirmer sa faisabilité dans le respect des contraintes du site retenu, du coût d’opération défini et des contraintes réglementaires applicables à ce type d’équipement ». Étude qui n’a rien confirmé du tout puisque, en octobre 2019, Nantes Métropole a voté 1,4 million d’euros de budget d’étude supplémentaire au profit des mêmes.

Avec les résultats de ces études, Nantes Métropole devait avoir en main en juin 2020 tous les éléments nécessaire pour savoir si l’Arbre aux Hérons était un projet sérieux. Covid-19 aidant, juin 2020 est devenu octobre 2020, mais enfin la métropole avait entre les mains un dossier complet de 1 500 pages.

Les premiers aficionados du projet, les 5511 donateurs qui ont répondu à l’appel de Kickstarter au printemps 2018 étaient évidemment impatients de connaître le contenu du dossier. Justement, parmi les « récompenses » promises, il y avait une newsletter quadrimestrielle qui devait tout dire, de 2018 à 2022, sur la construction de l’Arbre aux Hérons. Aussi quand la newsletter numéro 5 est parue, voici quelques jours, la déception a été grande : pas un mot sur le dossier.

Faut-il penser que les études confiées à MM. Orefice et Delarozière sur le projet de MM. Orefice et Delarozière n’ont pas permis finalement de « confirmer sa faisabilité dans le respect des contraintes du site retenu, du coût d’opération défini et des contraintes réglementaires applicables à ce type d’équipement » ? Ça serait bien triste.

Dire que la newsletter n°5 est totalement inutile serait cependant excessif : elle nous apprend que les plumes des hérons seront (seraient ?) en fibre de carbone et non en bois. Ce qui change tout.

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http://nantesplus.org/larbre-aux-herons-deplume-mais-en-fibre-de-carbone/