02 décembre 2020

De l’Arbre aux Hérons à l’Arche végétale

Le verdoyage (néologisme pour greenwashing) est en bonne voie. Pierre Orefice, co-inventeur de l’Arbre aux Hérons, en a pris bonne note. « La nature est une composante majeure de cet arbre, on va en faire une arche végétale », a-t-il assuré à Ouest France.

Ce changement de cap sauvera-t-il le projet ? L’Arche végétale poussera-t-elle mieux que la Tour végétale ? Ce projet immobilier avait le vent en poupe il y a dix ans. Sur soixante mètres de haut, presque deux fois plus que l’Arbre aux Hérons, la Tour devait être équipée d’un « système de végétalisation » conçu avec le directeur du Jardin des plantes et celui du service des espaces verts de Nantes. Puis, une fois l’urbaniste Chemetoff évincé, le projet a été abandonné.

La même mésaventure risque-t-elle d’arriver à l’Arbre aux Hérons ? Ce qui est sûr en tout cas, c’est que les mécènes privés ne se précipitent pas pour le financer. On en voit même prendre la tangente

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Arbre aux Hérons : les donateurs déserteurs et les artifices d’Orefice

Illustration : extrait d’une capture d’écran, site designboom.com

27 novembre 2020

Désarbrement et non-prolifération des Verts

Après avoir éliminé sans pitié les grands platanes du quai Duguay-Trouin l’an dernier, Johanna Rolland a été prise de remords. Elle se refuse à couper un seul arbre de plus. À moins d’y mettre les formes. Pour Noël, « l’implantation d’un sapin coupé est en contradiction totale » avec sa démarche de transition écologique assure-t-elle.

Elle a donc commandé « un ‘sapin de Noël’ nouvelle génération » en matériaux recyclés. Ce faisant, elle s’est enfermée dans un drôle de corner. Un arbre coupé, ce n’est peut-être pas une bonne transition écologiste. Mais un arbre recyclé en contreplaqué ou en panneaux de particules est-il meilleur ?

Il ne lui reste qu’à faire pivoter sa stratégie une fois de plus. Avec côté est les alignements d’arbres en béton de la nouvelle gare SNCF et côté ouest le Lunar Tree de Mrzyk et Moriceau, en attendant les ferrailles de l’Arbre aux Hérons, Nantes pourrait s’imposer au niveau mondial comme la ville des arbres désarbrés.

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De la gare à Miséry, Nantes cultive les arbres en toc


02 novembre 2020

Notre avis sur le pont Anne de Bretagne compte, à condition que ce soit oui

Nantes Métropole a ouvert un dialogue citoyen sur le thème « De nouveaux horizons pour le tramway ». Jusqu’à présent, les Nantais ne se bousculent pas. En sept jours, 141 propositions ont été déposées. Vingt par jour, pour une agglomération de 600 000 habitants… bof. Mais rien n’est joué : la consultation est ouverte jusqu’au 18 décembre.

Nœud de l’affaire, l’élargissement du pont Anne de Bretagne, condition sine qua non pour faire passer de nouvelles lignes en direction du futur CHU. Et la métropole y tient tant qu’elle n’a pas attendu que les citoyens s’expriment ! Dès le 23 octobre, trois jours avant l’ouverture du dialogue, elle a lancé un avis de marché pour trouver un constructeur.

Qui, vu les conditions posées, devra faire des miracles… O Rouanez karet an Arvor / O Mamm leun a druez / War an douar, war vor / Mirit ho pugale !

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21 octobre 2020

Difficultés relationnelles à Nantes Métropole

Nantes aime changer de nom
de temps en temps


Quel sentiment de manque permanent anime donc Nantes Métropole ? La communication, elle n’en avait jamais assez. Et quand on a pu croire ses appétits satisfaits, avec soixante personnes dans le service ad hoc, il lui a fallu franchir un cran dans l’addiction en se lançant dans la « relation au citoyen ». Signe des temps, à l’heure où prospèrent les sites de relations entre adultes consentants…

Seulement, pour des agents métropolitains, quand on a été habitués à communiquer toute sa carrière, se mettre à relationner n’est pas si simple. Au point que, quatre ans après la transformation de sa dircom en direction de l’information et de la relation au citoyen, Nantes Métropole se trouve dans l’obligation d’embaucher un conseil extérieur qui l’aidera à faire le pas.

On a même un nom à lui proposer…

06 octobre 2020

Et ma culture, c’est du poulet ?

Le Voyage à Nantes prétend faire de la « promotion culinaire ». Ce serait une bonne idée si son initiative la plus notable dans ce domaine n’était la Cantine du Voyage, sur le quai des Antilles. Depuis ses débuts en 2013, l’établissement est complimenté pour son cadre – alors qu’il n’y est pas pour grand chose – et conspué pour sa cuisine. En 2020, il a réussi à baisser encore d’un cran dans l’estime de ses clients ! Les avis déposés par ceux-ci sur Tripadvisor sont sans appel. Mais où Jean Blaise a-t-il donc les papilles ?

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La Cantine du Voyage : cata culinaire – en 2020 plus qu’hier



22 septembre 2020

Machines de l’île : une année pas si pire que ça ?

En juillet-août, les Machines de l’île ont vendu 185 525 billets, soit à peine plus qu’en 2013, leur plus mauvaise année depuis l’ouverture du Carrousel des mondes marins. 

À cause du covid-19, leur jauge a été réduite et les étrangers sont venus en moins grand nombre. L’honneur pourrait être sauf. Mais, fidèle à une longue tradition de bidonnage, Pierre Orefice tente quand même de faire passer les chiffres pour ce qu’ils ne sont pas…

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Machines de l’île : pourquoi 185 525 > 242 189 > 246 420

31 août 2020

Coronavirus : le château des ducs de Bretagne n’est pas le Puy-du-Fou

Le Puy-du-Fou a-t-il bénéficié d’un traitement de faveur quand, pour une séance unique, le préfet de Vendée l’a autorisé à recevoir 9 000 spectateurs au lieu de 5 000 ailleurs ? Si c’est le cas, il n’est pas seul. Le château de Nantes a été carrément dispensé de masque par le préfet de Loire-Atlantique. Mais il a préféré ne pas en profiter.

05 août 2020

Le Voyage à Nantes aime l'humidité

Étaient-ils de mèche avec le Voyage à Nantes, ceux qui ont poussé des cris d’orfraie en apprenant que la Fontaine, d’Elsa Sahal, allait être exposée
place Royale ? Même maigre, un peu de  scandale était sans doute ce qui pouvait lui arriver de mieux du point de vue de l’attractivité touristique. Car en soi ce gros haricot rosâtre surmontant deux colonnes tarabiscotées paraît plutôt insignifiant.

Il a, de surcroît, été déjà exposé ailleurs. Une fois de plus, le Voyage à Nantes fait dans le réchauffé.

Sauf, il faut le reconnaître, avec le Rideau de Stéphane Thidet, original, spectaculaire et parfaitement incompatible avec le service en terrasse sur la place Graslin.



04 août 2020

Les mécènes financent l’Arbre aux Hérons avec des élastiques

L’année 2019 devait être glorieuse pour le Fonds de dotation Arbre aux Hérons (devenu récemment Fonds de dotation Arbre aux Hérons ET Jardin extraordinaire). Depuis des années, Pierre Orefice et François Delarozière récoltaient des promesses : par dizaines, les entreprises devaient se précipiter pour financer l’Arbre aux Hérons dès que le fisc aurait donné son accord pour leur appliquer le régime du mécénat. Accord qui est arrivé en juillet 2019.

Le résultat des courses est plutôt décevant, les comptes 2019 publiés au Journal officiel le révèlent. Sur les presque 12 millions d’euros qu’il devrait récolter pour que l’Arbre aux Héron puisse voir le jour, il n’a obtenu que 2,6 millions de promesses de dons. Promesses : le mot est important. En fait, le Fonds n’avait pas 0,7 million en caisse à fin 2019. Certains mécènes attendent sans doute de voir avant de payer. Mais sans argent, rien à voir…

Quant au fonctionnement du Fonds, dirigé par une ex-députée, il a quand même coûté presque 0,4 million d’euros.


27 juillet 2020

La fontaine miraculeuse du pont Anne de Bretagne

La Bretagne compte littéralement des milliers de fontaines miraculeuses. Depuis quelques semaines, elle en a une de plus, trop jeune pour avoir été recensée dans Fontaines de Bretagne, l’ouvrage de référence d’Albert Poulain et Bernard Rio paru chez Yoran Embanner. Celle-ci coule à Nantes, sous le pont Anne de Bretagne.

Étrange fontaine venue de nulle part en période de sécheresse mais dont la vocation miraculeuse paraît claire : réaliser la réunification de la Bretagne pour sauver le Voyage à Nantes. Ou vice-versa.

Plus de chutes d’eau à Nantes : un miracle en période de sécheresse touristique



19 juillet 2020

Demain, l’Orgue aux Hérons ?

La transformation du Fonds de dotation Arbre aux Hérons en Fonds de dotation Arbre aux Hérons ET Jardin Extraordinaire pourrait bien présager la fin prochaine d'un projet mal pensé dès le départ.

Mais que faire de l'argent versé au Fonds, une petite demi-douzaine de millions d'euros peut-être ? Se présente justement l’occasion de le rediriger utilement et visiblement : on aura sûrement besoin de mécènes pour rebâtir le grand orgue de la cathédrale de Nantes. 

Johanna Rolland et Nantes Métropole peuvent encore prendre le train en marche :  il leur suffit de rebaptiser une nouvelle fois leur organe collecteur, qui deviendrait Fonds de dotation Arbre aux Hérons et Jardin Extraordinaire et Grand orgue de la cathédrale.

13 juillet 2020

Statuts déboulonnés pour l’Arbre aux Hérons


La Loi impose à tout fonds de dotation de publier ses comptes au Journal officiel dans les six mois suivant la fin de son exercice. L’Arbre aux Hérons aurait dû publier les comptes de son exercice 2019 avant le 1er juillet. À ce jour, il ne l’a pas fait. Mais il a quand même publié quelque chose.
Le Journal officiel du 4 juillet annonce que le « Fonds de dotation Arbre aux Hérons » devient le « Fonds de dotation Arbre aux Hérons et Jardin Extraordinaire ». L’inflation du nom et du périmètre a été validée par le conseil métropolitain du 4 octobre 2019, puis par le conseil d’administration du Fonds le 19 décembre. Le Fonds avait alors trois mois pour déclarer la modification de ses statuts à la préfecture de Loire-Atlantique. Il lui en a fallu six.
Le changement peut répondre à deux hypothèses à la fois opposées et convergentes :
1) Si par bonheur le Fonds de dotation de l’Arbre aux Hérons croulait sous des dons supérieurs aux besoins de la construction, autant que le Jardin Extraordinaire, c’est-à-dire Nantes Métropole, profite de cette manne.
2) Si par malheur la réalisation de l’Arbre aux Hérons devait être abandonnée, autant que le Jardin Extraordinaire, c’est-à-dire Nantes Métropole, profite de l’argent qui resterait en caisse.
Le conseil métropolitain évoquait « un projet global : l’Arbre aux Hérons dans le Jardin Extraordinaire ». Le Jardin n’était donc pas envisageable sans l’Arbre, et réciproquement. Mais dans les nouveaux statuts du Fonds, le global est devenu une juxtaposition. Il s’agit juste de « participer au financement de l'"Arbre aux Hérons" et du jardin extraordinaire ». Il n’y aura pas d’Arbre sans Jardin, mais il peut très bien y avoir un Jardin sans Arbre...
Le mutisme de Kickstarter
On le sait, les dons des entreprises n’atteignent même pas la moitié du budget nécessaire. Pourquoi prétendre participer en plus au financement du Jardin Extraordinaire si l’on n’a déjà pas de quoi financer l’Arbre aux Hérons ? Le changement des statuts augure donc mal de l’avenir du projet.
Les choses pourraient s’aggraver. Une modification des statuts n’est opposable aux tiers qu’à partir de sa publication. Ici, donc, à partir du 4 juillet. Les mécènes du Fonds qui ont signé avant cette date pourraient demander à récupérer leurs billes, faisant valoir qu’ils se sont engagés sur autre chose. Ils se dégageraient du même coup d’un projet devenu beaucoup moins consensuel à Nantes depuis que les écolos n’en veulent plus.
À la trentaine d’entreprises concernées s’ajoutent les 5 511 contributeurs de Kickstarter. En découvrant le changement des statuts, plus d’un aura l’impression de s’être fait empapaouter. Mais personne ne les a avertis jusqu’à présent, pas plus le Fonds que le créateur officiel du projet, Bruno Hug de Larauze. Qui, d’après les règles de Kickstarter devrait les rembourser si le projet initial n’était pas réalisé. Kickstarter va-t-il intervenir pour défendre ses ouailles ? Même à dos de héron, c’est encore loin l’Amérique.

21 juin 2020

Pas de désaccord électoral autour de l’Arbre aux Hérons

Sous les Nefs de l’île de Nantes, on peut voir deux préfigurations de l’Arbre aux Hérons. L’une est la fameuse Cité dans le ciel dessinée par Stéphane Muntaner. C’est le passé. L’autre est une photo exposée sur la Galerie des machines. Est-ce l’avenir ?


Des millions d’euros ont été versés à  La Machine, Pierre Orefice et François Delarozière pour faire avancer ce projet vieux de quinze ans. Mais les études l’ont plutôt fait reculer. Elles ont révélé que l’Arbre tel qu’il était prévu était irréalisable. Au lieu d’une élégante structure aérienne, le projet porte aujourd’hui sur un gros échafaudage. Les financements ne sont pas encore acquis qu’on parle déjà d’un dérapage du budget. Et l’on n’a même pas encore discuté des conditions d’exploitation !

Julie Laernoes, hostile au projet,  n’a pas réclamé son abandon pour prix de son ralliement. Parce qu’à présent elle est pour ? Ou bien parce qu’elle préfère laisser Johanna Rolland tirer les conclusions qui s’imposent ?


31 mai 2020

Ah ! qu’il est beau le débit de Thidet

Le Voyage à Nantes se mouille : à partir du 8 août, un rideau d’eau tombera de la corniche du théâtre Graslin. L’idée n’est pas très originale puisque tout un chacun peut se faire installer un rideau d’eau chez soi. Ce qui est plus original est qu’on ait choisi cette formule alors que les clients de La Cigale se plaignent régulièrement du bruit de la fontaine installée sur la place. 

Ainsi, pendant les derniers beaux jours de la saison, pas de jaloux : grâce à l'imagination débordante (ou dégoulinante) de Stéphane Thidet, les terrasses du Molière et de Maria auront droit aussi à leur vacarme aquatique et artistique.




17 mai 2020

Covid-19 : un malade a disparu en Loire-Atlantique !

La technocratie sanitaire n’en est pas à une bizarrerie près. Vendredi dernier, le nombre total de cas de coronavirus en Loire-Atlantique depuis le début de l’épidémie a baissé. Ils n'étaient plus que 1 049, contre 1 050 jeudi. Un seul cas, certes, mais ça fait quand même désordre. Car il ne s’agit pas de cas « estimés » mais de cas « confirmés ». Confirmés, il est vrai, par les mêmes qui confirmaient naguère que les masques ne servaient à rien.

Bonne nouvelle donc pour l’un des malades du département, qui à la réflexion n’a pas été malade.

Presse Océan, qui répercute les statistiques de l’agence régionale de santé (ARS), s’y est laissé prendre ce samedi, affichant sans ciller une courbe en baisse d’une unité.




25 avril 2020

La belle rendormie

Obtenir un reportage dans le 13h00 d’une grande chaîne de télévision, c’est dur, très dur, n’importe quel professionnel des relations publiques vous le dira. Il y faut moult palabres, des petits plats dans les grands. Chaque année, le service de com’ de Nantes Tourisme se livre à l’exercice pour essayer de faire de la mousse autour de son événement estival. Et là, poufff ! le coronavirus a fait tout le travail. Résultat, sur France 2, un message très ambigu pour le Voyage à Nantes : Nantes, c’est rudement bien quand il ne s’y passe rien !




27 mars 2020

La Loire, ni plus ni moins ? Enfin, plutôt moins…


Le Navibus N2 entre le Bas-Chantenay et le Hangar à bananes ne navigue plus jusqu’à nouvel ordre. 

Je me félicite d’avoir effectué la traversée. Pendant ce mois… ces deux mois… ces trois mois (?) de confinement, je vais pouvoir jouer les vieux loups de Loire qui ont (presque) tout vu, jusqu’à Trentemoult, même. Good bye farewell, Good bye farewell !

Cependant, pour être honnête, il faut avouer que ce sympathique néo-roquio baptisé Heb Ken ("ni plus ni moins") a moins d’intérêt pour les touristes que pour les services techniques du Voyage à Nantes ou les clients de la Little Atlantic Brewery. Peu probable qu’il couvre ses frais.



11 mars 2020

Nantes, Xième destination touristique



Avant le Covid-19, le tourisme urbain progressait à peu près partout ; Nantes a bénéficié de cette tendance lourde comme beaucoup d’autres villes.

Les gros moyens accordés au Voyage à Nantes lui permettent-ils de faire beaucoup mieux que les autres ? Les glorieuses proclamations jetées ici et là sont rarement appuyées sur des données objectives. L’essentiel de ce qu’on croit savoir provient d’études de l’Auran, dont la fiabilité est douteuse. Ces statistiques ne décrivent d’ailleurs pas un tableau si favorable.

Une chose est certaine en tout cas. Jean Blaise n’a pas atteint son objectif affiché : faire de Nantes la cinquième destination touristique française.

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Bilan dutourisme à Nantes : opaque mais modeste


25 février 2020

L’esprit de l’escalier ? Non, les prix de l’escalier

Un escalier est en cours de construction au fond de la carrière de Misery, alias le Jardin extraordinaire. Tandis que l’eau de la fausse cascade est pompée à grand gaspillage d’énergie électrique, les promeneurs, eux, devront jouer des cuisses et des mollets pour s’élever jusqu’au square Maurice-Schwob, sur la butte Sainte-Anne.

Cet escalier métallique sera collé à la paroi rocheuse de l’ancienne carrière, exposée plein Sud. Aux jours de canicule, l’ascension sur 27 mètres de haut sera fortement déconseillée aux jeunes enfants, personnes âgées, cardiaques, etc. À moins que la cascade ne soit déplacée afin d’asperger les audacieux grimpeurs ?

Mais après tout peu importe : cet escalier n’est pas nécessairement fait pour être gravi : il est fait pour être contemplé. Car c’est officiellement… une œuvre d’art. Qu’est-ce que ça change ? Ça change que son prix est discuté directement entre Nantes Métropole Aménagement et François Delarozière, et que les citoyens n’en sauront rien…


07 janvier 2020

L’avenir de la construction sur l’île de Nantes, c’est la construction navale

Derniers jours, jusqu’à samedi, pour visiter l’exposition « S’affranchir d’Archimède » à l’École nationale supérieure d’architecture (ensa) de Nantes. Face à la Loire, elle montre des exemples anciens et nouveaux d’architecture navale d’origine nantaise. De quoi nous rassurer tous ? Le jour où le CHU et le reste de l’île de Nantes seront menacés par la montée des eaux, la ville aura déjà une réponse toute prête : la création d’un grand chantier naval. L’histoire est un perpétuel recommencement.