23 juin 2022

Si t’es pas cap’, reste l’imaginaire pour Nantes Métropole

En 2014, les Transbordés proposaient de transformer l’immeuble Cap 44 en un « Vernoscope » proposant « de projeter et conjuguer l’esprit vernien au présent et au futur ». Huit ans de réflexion plus tard, Nantes Métropole veut en faire une « Cité des imaginaires [qui] invitera les visiteurs à explorer les imaginaires contemporains éclairant les enjeux sociétaux d’aujourd’hui et à revisiter l’œuvre vernienne et ses résonances actuelles ».

Le bâtiment lui-même est donc sauvé. « Prouesse d’ingénierie, symbole de l’histoire industrielle nantaise… » écrit Nantes Métropole : difficile de revenir dessus à présent. Mais alors, pourquoi en détruire une partie, comme son projet le prévoit ? N’est-il prouesse et symbole qu’à 75 % ?

« La Cité des imaginaires contribuera à faire rayonner l’œuvre de l’écrivain, tout en explorant et en valorisant sa descendance ». Pour ce qui est du rayonnement, Jules Verne s’était bien passé de Nantes Métropole jusqu’à présent. En revanche, on soupçonne que la Cité des imaginaires compte un peu sur Jules Verne pour se faire connaître !

Quant aux contours des « imaginaires », mystère. Déjà, l’imaginaire, et au singulier seulement, c’est tout ce qui n’est pas le réel. Et Nantes Métropole compte vraiment faire tenir tout ça dans un budget de 50 millions d’euros ?

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/la-cite-des-electeurs-perdus-johanna-rolland-simagine/

18 juin 2022

Contre la canicule, à Nantes, un PLUM déplumé

Le plan d’urbanisme métropolitain (PLUM) protège le « capital vert » de Nantes, en particulier les jardins publics et privés, la pleine terre « végétalisée et parfois boisée ». On s’en réjouit en ces temps de canicule : les arbres en ville luttent contre la chaleur.

Or le ministère de la Justice veut agrandir le palais de justice du quai François-Mitterrand. En renonçant à son immense salle des pas-perdus, comparable en taille au hall du centre commercial Atlantis mais réservée à un public mille fois moins nombreux ? Ou en construisant sur son énorme parvis minéral, qui est sans doute un superbe îlot de chaleur ? Non, en supprimant son espace vert de la rue Lanoue Bras-de-fer ! Cent vingt frênes, sur 3 800 mètres carrés en pleine ville, ratiboisés d’un coup !

On marche sur la tête ? C’est la Justice d’aujourd’hui ! La bonne nouvelle, c’est que le PLUM interdit de détruire cet espace boisé. La mauvaise c’est que le PLUM révisé va le permettre. La révision est soumise à enquête publique, du 20 mai au 20 juin : comme si, en cette période électorale, les Nantais n’avaient pas la tête ailleurs…

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/abattre-le-petit-bois-derriere-chez-loi/


Rectificatif du 19 juin : si le jardin mesure bien 3 800 m², le nombre des frênes est plutôt de l'ordre de 90 et non 120. Merci à EC pour cette observation.

04 juin 2022

Merlin à double détente pour les Machines de l’île ?

 Au mois de mars, Pierre Orefice annonçait avoir fermé le compte des Machines de l’île chez Leroy Merlin, coupable de n’avoir pas, lui, fermé ses magasins en Russie après l’attaque contre l’Ukraine. On croyait pourtant les ponts rompus depuis que, voici quatre ans, Pierre Orefice imputait à Leroy Merlin la perte du label Maker Faire. Mais il faut croire que la fâcherie n’a pas duré, les affaires sont les affaires et les Maker Faire aussi…

Le Merlin du cycle arthurien (dont le frère jumeau s’appelle Blaise, tiens, tiens…) est un homme aux mille ressources, capable de changer régulièrement d’apparence. Et voilà justement qu’un nouveau Merlin semble s’intéresser aux Machines… L’un des patrons de Merlin Entertainments, deuxième groupe mondial de parcs d’attraction derrière Disney joue l’enchantement devant l’atttraction nantaise.

Merlin Entertainments a de l’argent et des envies d’expansion. De là à s’imaginer qu’il aurait des vues sur les Machines nantaises…

Voir article complet sur Nantes Plus

http://nantesplus.org/lavenir-des-machines-de-lile-entre-dautres-mains-que-celles-de-nantes-metropole/

L’avenir des Machines de l’île entre d’autres mains que celles de Nantes Métropole ?