Les rives de l’Erdre s’enorgueillissent de charmants édicules, les abribus du Navibus, installés à grands frais par Nantes Métropole quelques mois avant l'abandon de la desserte fluviale. Depuis lors, ils n’ont plus d’utilité.
Ce qui devait arriver est arrivé : l’une de ces frêles constructions a été vandalisée. Problème : faut-il la réparer ou la supprimer ? Voilà un dilemme intéressant pour la communauté urbaine.
Puisque de toute façon ces abris ne servent plus à rien, c’est un choix entre deux gâchis. La seule certitude est que les choses ne peuvent rester en l’état : juste devant l’hôtel du département, ça fait désordre.
Parions que les abribus erdriques seront conservés, en témoignage de la prévoyance intercommunale – une prévoyance d’autant plus admirable qu’elle n’a pas servi à grand chose. Les restes du Navibus feront ainsi pendant à ceux du Pédibus, un succès encore plus remarquable : installés juste avant la suppression du service, la plupart de ces totems sont restés totalement inemployés.
Parions que les abribus erdriques seront conservés, en témoignage de la prévoyance intercommunale – une prévoyance d’autant plus admirable qu’elle n’a pas servi à grand chose. Les restes du Navibus feront ainsi pendant à ceux du Pédibus, un succès encore plus remarquable : installés juste avant la suppression du service, la plupart de ces totems sont restés totalement inemployés.
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