Tout débat sur la circulation à Nantes appelle une foultitude de commentaires. Celui lancé par Presse Océan ces jours-ci n'a pas fait exception. Il est clair que, sur ce plan, le bilan de vingt ans de municipalité de Jean-Marc Ayrault n'est pas brillant. Il faut dire que la fonction publique n'a pas aidé.
L'évaluation du Plan de déplacements urbains 2008-2010 de Nantes Métropole est avant tout un exercice d’auto-célébration, mais on y lit quand même des choses intéressantes. Par exemple ceci : « Quand le stationnement est contraint, sur le lieu de travail, 67 % des salariés utilisent un mode de transport alternatif à la voiture. Quand le stationnement est facile, ils ne sont plus que 32 %. »
Traduction : les employeurs qui offrent un parking à leurs salariés aggravent les difficultés de circulation en mettant dans les rues un nombre de voitures supplémentaires égal à 35 % de leur effectif (67 % - 32 %).
Des noms ! Des noms ! Des noms ? Eh ! bien, pour le centre-ville, Nantes Métropole, la ville de Nantes, la préfecture de Loire-Atlantique, le département, le centre des impôts, le CHU, le rectorat, le palais de justice, etc. (tous pourtant situés à proximité immédiate d’une ligne de tramway). Bref, à en croire Nantes Métropole, l'un des principaux facteurs d'aggravation des bouchons pourrait bien être la forte augmentation du nombre de fonctionnaires ayant accès à un parking dans Nantes depuis vingt ans !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire