Pourtant friande de notoriété internationale, la mairie de Nantes ne s’en est pas vantée : Euronantes a fait l’objet voici quelques mois d’une étude publiée par Urbanité, revue de l’Ordre des urbanistes du Québec et de l’Institut canadien des urbanistes, dans son numéro du printemps 2010. Hélas, elle était intitulée « Euronantes, un quartier d’affaires invisible ».
Charles-Edouard Houllier-Guibert, un jeune urbaniste canadien aujourd’hui maître de conférences à l’université de Rouen, y décrivait un « quartier qui essaie d’être comme les autres morceaux de la ville aux yeux de la population locale, alors qu’il doit apparaître exceptionnel auprès des investisseurs économiques ».
« La qualité de vie mise en avant atteint ses limites lorsque s’observe un décalage entre ce qui est annoncé et ce qui est pratiqué », notait-il en invoquant l’éloignement de la partie du quartier construite à la place du Tripode, la piétonisation limitée, la faible connexion des transports en commun avec le projet et un plan architectural « qui souligne la frilosité des villes françaises, peu habituées aux édifices commerciaux de standing ».
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