17 mars 2012

Dobrée part du mauvais pied (1) : Le conservateur miracle ?

L’ex-capitale de la conserve a des problèmes de conservateurs. Après le musée des Beaux-Arts et le non-renouvellement de Corinne Diserens, après le château des Ducs prématurément privé de Marie-Hélène Joly, le musée Dobrée a eu quelque peine à remplacer Jacques Santrot, limogé en 2010.

Il avait cru trouver la perle rare en Louis Mézin, directeur des musées de Nice et ancien patron du musée de la Compagnie des Indes à Lorient. L’heureux élu avait pris la tangente au dernier moment l’an dernier, sans vouloir expliquer ses raisons. Il a fallu plus d’un an pour lui trouver un remplaçant en la personne de Patrick Porte, qui a pris ses fonctions jeudi dernier.

Le département de Loire-Atlantique, propriétaire du musée, a établi un dossier de presse pour fêter la bonne nouvelle. « Dans le parcours professionnel de Patrick Porte se distingue la direction générale du musée national du Sport à Paris (établissement public national) entre 2001 et 2008 », y lit-on.

Le Musée national du sport a été en chantier pendant une bonne partie de cette période. Cela tombe bien : Dobrée va être en travaux au moins jusqu’en 2015. Mais l’expérience du musée national du Sport est elle si positive ? On y reviendra demain. En attendant, bonne fête quand même, Patrick !

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