Johanna Rolland et Jean Blaise « pérennisent » en catimini deux statues de Philippe Ramette installées pour Le Voyage à Nantes,
plaçant l’architecte des bâtiments de France devant un fait accompli : s’il
prétend faire son boulot, il aura l’air d’un méchant. (Après le toboggan du château,
est-ce que ça va devenir une habitude ?)
Le problème n’est pas tant qu’on nous impose deux œuvres d’une valeur artistique incertaine : elles ne sont pas les premières, ni sans doute les dernières.
Non, le problème, c’est qu’on justifie leur présence avec un discours en toc, voire carrément mensonger quand l’adjoint à la culture parle de la création des deux œuvres. En bref, on prend les Nantais pour des gogos.
Il y a bien plus révoltant. La pétition pour le retour des géants du Royal de Luxe à Nantes n'a même pas récolté 4500 signatures. On pourrait s'en réjouir mais qu'importe. A cours d'idée, Courcoult vient de découvrir qu'il y a des quartiers défavorisés à Nantes et va refourguer pour 560 000 euros 20 représentations de "Miniatures" (pas de géants mais 9 comédiens et un DJ, jauge de 1000 spectateurs), spectacle déjà joué en 2017 que la compagnie n'arrive pas à vendre, aux pauvres gens de Bellevue.
RépondreSupprimerD'accord avec vous, cette fin de partie a quelque chose de pitoyable. Faut-il tirer sur une ambulance ? Au moment où tout le monde se met à pédaler dans la choucroute (le VAN n'a pas bien marché cette année, Les Machines de l'île vont sûrement être dans le rouge, Johanna Rolland ne sait plus à quel stade se vouer...) j'ai des hésitations...
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