15 avril 2019

L’Arbre aux Hérons, ou le pas de côté superlatif

Ça c’est du pas de côté !
Faudra-t-il invoquer le
sorcier de Herbert Ward
pour boucler le projet
de l’Arbre aux Hérons ?
Nantes adore les décalages : au nom de ce postulat, Le Voyage à Nantes nous a imposé l’Éloge du pas de côté, statue de Philippe Ramette érigée place du Bouffay. L’Arbre aux Hérons pourrait porter l’éloge au superlatif. Car ses promoteurs multiplient les pas de côté dans le temps, l’espace, les finances et l’architecture du projet. 

Dès 2007, ils le présentaient comme pratiquement bouclé. Il ne restait qu’à prendre une décision. L’heure de la décision approche : elle devrait être prise dans deux mois par le conseil métropolitain. Or la valse à mille temps ne semble pas finie ! L'Arbre est devenu un banian ; demain un baobab, après-demain un térébinthe ? 



3 commentaires:

  1. Au fond la seule vraie question est : allons nous vraiment être obligés de subir cela (a tous les sens du terme) ?

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  2. Je pense que oui. Les milieux politiques sont persuadés que le projet est populaire. Au fond, ils n'en savent rien, mais ils le pensent et se disent qu'ils ont quelque chose à perdre s'ils disent "non" aujourd'hui. Même s'ils se disent que le projet est mauvais, ils savent bien que le temps arrange les choses et que l'électeur n'a pas beaucoup de mémoire. Et puis, ils pourront toujours dire que les concepteurs du projet n'ont pas tenu leurs promesses, que c'est la faute à pas de chance...

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  3. Je pense que oui aussi, malheureusement. Tout comme je crois que le projet est effectivement plutôt populaire.Tout du moins dès lors qu'on ne se pose aucune question.
    Quant aux Machines, il paraîtrait qu'elles ne sont pas très enthousiastes à l'idée de voir relocaliser le marché de la Petite-Hollande sur son esplanade le temps des travaux. Acteurs culturels, donc artistes, donc bohèmes, donc alternatifs, donc "de gauche" mais pas trop quand même.

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