24 septembre 2025

La mairie de Nantes pavoise en l'honneur d'Emmanuel Macron (suite) : la Palestine au lieu de la Bretagne

Hisser le drapeau de l'État de Palestine devant la mairie de Nantes n'est pas en soi un acte d'une bien grande importance. Il salue la reconnaissance par Emmanuel Macron d’un État proclamé en 1988 et déjà reconnu par 152 États dans le monde. Le président de la République a cherché à mettre en scène son discours (alors qu’il aurait pu se contenter d’un simple tweet, comme le Premier ministre britannique), Johanna Rolland l’y a aidé. Quelle qu’en soit la raison (hommage d’une maire fragilisée à un président en difficulté ?), l’événement n’est pas majeur.


Le fait notable, en revanche, c’est que Johanna Rolland ne s’est pas contentée d’ajouter le drapeau de l’État de Palestine à ceux qui flottaient déjà devant la maire. Elle l’a hissé à la place du Gwenn-ha-du, le drapeau breton. La photo ci-dessus a été prise lundi dernier. La photo ci-dessous a été prise en janvier dernier. 


Ce remplacement vexillologique est-il une simple étourderie ou un geste délibéré ? Johanna Rolland ne pourra pas se dispenser d’une explication.


23 septembre 2025

La mairie de Nantes pavoise en l’honneur d’Emmanuel Macron

Johanna Rolland a fait hisser le drapeau palestinien sur la mairie de Nantes ce 22 septembre. Pourquoi ce jour-là et pas un autre ? Parce que le président de la République a prononcé ces paroles : « La France reconnaît l’État de Palestine ».

La position du président n’était pas originale : 152 États du monde entier avaient reconnu l’État de Palestine avant la France. La France a même voté en 2024 en faveur de son admission à l’ONU ; on peut supposer qu’elle considérait qu’il existait !


Mais Emmanuel Macron a voulu procéder de façon visible : il est allé faire un discours à New York, dans les locaux de l’ONU. Cela n’avait rien d’indispensable. Keith Starmer, Premier ministre britannique, s’était contenté la veille d’un message sur X ! 

Le président français, qui aurait pu devancer le Royaume-Uni en parlant au présent de l’indicatif toutes les fois où il a parlé de reconnaissance au futur, a simplement voulu se mettre en valeur. Avec succès : toute la presse en a parlé. C’est un peu grâce à Johanna Rolland.

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https://nantesplus.org/palestine/
Palestine : quand Johanna Rolland s’aligne sur Emmanuel Macron