Hisser
le drapeau de l'État de Palestine devant la mairie de Nantes n'est pas en soi un acte d'une bien grande importance. Il salue la reconnaissance par Emmanuel Macron d’un État proclamé
en 1988 et déjà reconnu par 152 États dans le monde. Le président de la
République a cherché à mettre en scène son discours (alors qu’il aurait pu se
contenter d’un simple tweet, comme le Premier ministre britannique), Johanna
Rolland l’y a aidé. Quelle qu’en soit la raison (hommage d’une maire fragilisée
à un président en difficulté ?), l’événement n’est pas majeur.
Le
fait notable, en revanche, c’est que Johanna Rolland ne s’est pas contentée d’ajouter
le drapeau de l’État de Palestine à ceux qui flottaient déjà devant la maire. Elle l’a hissé à la place du Gwenn-ha-du, le
drapeau breton. La photo ci-dessus a été prise lundi dernier. La photo
ci-dessous a été prise en janvier dernier.
Ce remplacement vexillologique est-il
une simple étourderie ou un geste délibéré ? Johanna Rolland ne pourra pas
se dispenser d’une explication.
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