« La Villa Déchets sera démontée et remontée au profit d’une association afin de devenir "le symbole du développement durable" au sein de la région Pays de la Loire », assure encore à ce jour l’association Tabakero sur son site web.
Ambigu, le symbole. Modifier la Villa Déchets afin qu’elle puisse recevoir du public coûterait 450.000 euros, révèle Cédric Blondeel dans Presse Océan du 27 juillet. Pour un bâtiment de 76 m², cela fait pas loin de 6.000 euros du mètre carré ! Du développement durable, à ce prix-là, la région ne pourra pas s’en payer beaucoup.
Tabakero ne lésine pas plus sur le symbole que sur le détritus. Avant le premier coup de marteau sur le site des chantiers, le créateur de la Villa déclarait à Daniel Morvan, dans Ouest France : « Cette maison sera construite là où on construisait des navires, à deux pas des cales de lancement : tout un symbole d'avenir ! »
Imprudent, le symbole. Vu le sort des chantiers navals, l’avenir de la Villa Déchets pourrait bien ressembler à celui de la Maison Courcoult.
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