Le départ annoncé de François Delarozière incitera aux comparaisons entre Toulouse, quatrième ville de France par sa population, et Nantes, sixième. Pour amorcer le débat, voici un thème d’actualité.
Pierre Cohen, député-maire de Toulouse, est l’un des principaux soutiens de Martine Aubry au sein du PS en vue de l’élection présidentielle. Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, soutient, lui, François Hollande. Pierre Cohen a pris une longueur d’avance : Martine Aubry a réservé à Toulouse le meeting de lancement de sa campagne, le 7 septembre. François Hollande n’a tenu à Nantes qu’un meeting lambda. Son site web lui-même le dit : « Le 21 septembre, François Hollande a tenu une réunion publique à Nantes ». On fait plus enthousiaste.
Le meeting de Toulouse a réuni environ 2.000 personnes. Celui de Nantes, à peine 1.000 (même les plus chauds partisans de Hollande n’osent pas en revendiquer plus de 1.500. On fait plus bidonnant.)
La défection de François Delarozière n’a probablement aucun rapport avec l’élection présidentielle. Mais elle contribue à montrer de quel côté souffle le vent.
juste pour signaler : lambda et pas lamba
RépondreSupprimerRectification faite, merci !
RépondreSupprimerL'attractivité des villes est faite d'apparition et de disparition. Nantes tient le haut de la liste depuis les années 90. Les effets conjugués des liaisons TGV Rennes et Bordeaux, le potentiel toulousain, l'ouverture d'annexes des grands équipements parisiens à Metz, Lens, la Biennale de Lyon et son projet Confluence, l''installation des supports économiques chinois à Montpellier vont entre autres contribués à repositionner Nantes comme city break. Une parmi tant d’autres. Le retour de Delarozière sur ses terres n’est qu’un signe annonciateur, Toulouse a décidé aussi de construire un équipement identique à la Fabrique nantaise. Le climat est un atout plus décisif que le copier-coller des aménagements.
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