On écrivait ici-même, il y a quelques jours, que la réouverture du musée des Beaux-arts de Nantes était « irrévocablement fixée à la Saint-Glinglin ». Jean-Marc Ayrault a dit hier soir sur France 2 que, bien qu'il n'ait pas encore fait grand-chose en tant que Premier ministre, le rendez-vous avec ses décisions, « ça ne sera pas à la Saint-Glinglin ».
Interrogé par David Pujadas, il a montré que, à défaut de décisions, ses quatre mois et demi à Matignon lui ont du moins permis de mesurer l’état de la France à la veille de l’élection présidentielle du printemps dernier. Certains s’étonnent de le voir ainsi conduire le gouvernement au bord de l’abîme les yeux fixés sur le rétroviseur. Ils ne devraient pas. Il en a toujours été ainsi à Nantes. Dans son dernier discours local, mi-juillet, l’ancien maire disait qu’en construisant le Carrousel des mondes marins « Nantes a refusé la fatalité et a relevé le défi du redressement » par rapport à sa situation de… 1987 !
Pour le redressement de la France, rendez-vous donc en 2037. Saint Glinglin, priez pour nous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire