L’ambiance paraît un peu molle. Mercredi, l’ONPL a joué devant un grand auditorium à moitié vide. Ou à moitié plein, si l’on est optimiste. L’orchestre a fait le job sans enthousiasme, malgré les efforts de John Axelrod.
Mais surtout, la roche Tarpéienne est près des Magic Mirrors. L’organisation de La Folle Journée avait pourtant annoncé avec fierté la présence de ces deux chapiteaux mobiles. Les Magic Mirrors sont à la mode. Partis de Belgique, où ils ont remis au goût du jour une formule vieille de plus d’un siècle, ils se répandent dans toute l’Europe, portés par leur belle esthétique rétro et par un marketing habile qui en a fait des événements à part entière.
Hélas, si les Magic Mirrors sont beaux, leur insonorisation laisse à désirer. Le fait est connu. Le site Culture Jazz les a ainsi décrits comme « très perméables aux bruits de la rue ». Même la pluie sur les tentes peut créer un bruit de fond. Cela ne pose pas de problème quand le chapiteau est installé dans un vaste espace pour un bal ou un spectacle de hip-hop. Mais écouter Debussy joué par Anne Queffélec au bord d’une autoroute…
« On a fait une tentative… hélas infructueuse », conclut Michèle Guillossou, directrice générale de La Folle Journée, à en croire Presse Océan, qui révèle le coût de la plaisanterie : 80.000 euros. On croit rêver : ainsi, l’organisation de La Folle Journée aurait signé un contrat comme ça, pour voir, sans s’entourer de garanties sur l’insonorisation des équipements ? En voilà, pour le coup, de la folie.
Relégué à l'arrière de la Cité des congrès en compagnie des bacs à ordures, le chapiteau Magic Mirrors est exposé au bruit de la circulation empruntant le pont de Tbilissi et le pont Aristide-Briant. |
Merci encore à l'auteur de cet article, comme d'habitude très constructif et enthousiaste... quand on a rien à dire d'intéressant, autant écrire n'importe quoi!
RépondreSupprimerMais il a oublié de dire que le concert suivant de l'ONPL, 30 minutes plus tard, avec le chez Dmitri Liss, la salle fut comble... la faute à qui alors, au chef ou aux musiciens?
Bref, j'ai assisté aux deux concerts et ai été comblé! Merci aux folles journées.
Et Banzaï!
Je ne parle que de ce que j'ai vu moi-même. Peut-être l'ONPL s'est-il d'abord économisé pour pouvoir se dépenser plus tard ? Peut-être les spectateurs ont-ils évité le premier spectacle au profit du second ? En toute honnêteté, puisque vous avez assisté aux deux concerts, diriez-vous que l'orchestre a vraiment donné le meilleur de lui-même lors du premier ?
RépondreSupprimerPlus de monde avec Liss, 2 rasions : 1-l'heure (18heures, trop tot pour les gens qui travaillent) 2-le programme (Ravel se vend bien!)
RépondreSupprimerOui, et peut-être aussi la personnalité et la renommée de Dmitri Liss, désormais un "habitué" de La Folle Journée. Il avait déjà eu beaucoup de succès l'an dernier.
RépondreSupprimerIl est clair que la renommée de Dmitri Liss est bien plus importante que celle de John Axelrod!
RépondreSupprimerVous dites que "L’orchestre a fait le job sans enthousiasme, malgré les efforts de John Axelrod": de ce que j'ai ressenti c'est plutôt l'orchestre qui n'a pas bénéficié d'un grand enthousiasme du chef, et donc n'a pas pu par évidence donné le meilleur de lui-même... le concert suivant a été exceptionnel, ovationné par un public déchaîné! donc, encore une fois, à qui la faute pour ce premier concert???
Concernant le programme, les deux étaient du Ravel (la valse dans le programme 1, concerto pour piano en 2)
simplement Axelrod peut être écouté
RépondreSupprimeravec l'ONPL toute l'année et nous allons aussi à la Folle Journée pour écouter d'autres interprètes .
Les rivalités entre Axelrod et l'orchestre sont connues des amateurs nantais et ne donne pas vraiment envie car d'envie il n'y a plus entre eux.
alain
Justement, Axelrod et l'ONPL, qui disposent toute l'année d'un public semi-captif, ont lors de La Folle Journée l'occasion de se mesurer à d'autres formations et d'autres chefs. En tant que "régionaux de l'étape", on pourrait espérer qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes en oubliant un moment leurs désaccords. La comparaison avec l'enthousiasme d'un Orchestre Lamoureux, par exemple, pour s'en tenir aux formations symphoniques, est dévastatrice. J'imagine combien la situation doit être pénible pour les musiciens les plus motivés de l'ONPL, car on voit bien qu'il y en a, qui se trouvent tirés vers le bas par quelques-uns.
RépondreSupprimer145000 billets vendus contre 152000 en 2012, la baisse n'est pas dramatique
RépondreSupprimerJe n'ai pas dit ça non plus ! La baisse des entrées individuelles doit être de l'ordre de 6 ou 7 % compte tenu de l'augmentation du public scolaire : ce n'est pas un recul désastreux. La Folle Journée 2013 est en retrait sur 2012 mais demeure un grand succès.
RépondreSupprimerJe pense que les musiciens de l'ONPL donnent tous le meilleur d'eux même que ça soit à la folle journée ou pas. Qui êtes vous Mr Sven Jelure pour pouvoir juger d'un musicien s'il est motivé ou pas? De même d'accuser certains musiciens d'en tirer d'autres vers le bas? Votre article comme vos commentaires les tirent vers le bas, c'est certain.
RépondreSupprimerCela dit, il faut bien quelques snobinards pour pouvoir emmètre un avis négatif sur ce qu'ils ne connaissent pas... c'est le but de la presse, dès qu'elle en a l'occasion.
Tant que la musique est jouée, elle est belle. Remercions les musiciens!
C'est ça, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, et toute la musique jouée elle est belle !
RépondreSupprimery a t il 2 CHRISTOPH ou mbien est-ce le même qui écrivait hier que l'ONPL "n'a pas pu par évidence donné le meilleur de lui-même" et aujourd'hui que "les musiciens de l'ONPL donnent tous le meilleur d'eux même que ça soit à la folle journée ou pas"???
RépondreSupprimerIl y a bien 2 CHRISTOPH!
RépondreSupprimerEt cet article est très constructif, merci à son magnifique auteur, qui bien entendu est un musicien expérimenté.
Judicieuse remarque. Peut-être écrivait-il un coup sous la dictée d'Axelrod, un coup sous celle de Liss ?
RépondreSupprimerSven lenflure, auteur à succès...
RépondreSupprimerAh ah, fallait bien qu'elle sorte celle-là! qui sème le vent récolte la tempête!
RépondreSupprimerLouable effort (quoique, Francis, le mot "tempête" me semble quand même disproportionné). Je vous suggère aussi Sven Roulure, Sven Tubulure et Sven Chevelure.
RépondreSupprimerJe suis frappé par la violence des commentaires sur John Axelrod et L'ONPL. J'ai pour ma part assisté au Boléro donné par ces derniers vendredi midi, et de mon point de vue, il était bien mieux réalisé que dimanche par un Orchestre Lamoureux épuisé par les 17 concerts donnés en région et à Nantes, sans répétition et pour un cachet digne d'un orchestre albanais...
RépondreSupprimerPour ce qui est des dissensions entre notre ONPL et son directeur musical actuel, tournons nous vers l'avenir !!!! Et arrêtons de jouer cette discussion dans une tonalité si négative !!!! La saison prochaine, l'ONPL sera dirigé par un chef reconnu et de premier plan, dirigeant les plus grandes formations nationales et internationales !!!! Souhaitons leur le meilleur ainsi qu'à John Axelrod qui pourra se consacrer à son poste de chef assistant à l'orchestre associatif Laverdi de Milan !
Bien dit (ou plutôt bien écrit) Maestro X. Mais John Axelrod a d'autres projets ambitieux comme Classical Rock ! Un concept unique, jamais réalisé auparavant (à part peut-être par le Berliner Philharmoniker et le groupe Scorpions dans les années 90) d'adaptation des plus grands standards rocks pour orchestre symphonique !!! Je me suis laissé dire qu'il envisageait d'étendre le concept aux plus grands succès de Claude Barzotti, Daniel Guichard ou Patrick Sébastien: Classical Varièt' !!! Wait and see !!!
RépondreSupprimerMaestro X, où voyez-vous de la violence dans ce commentaire (qui n'était fait qu'en passant puisque ce n'était pas l'objet de mon billet) :
RépondreSupprimer"Mercredi, l’ONPL a joué devant un grand auditorium à moitié vide. Ou à moitié plein, si l’on est optimiste. L’orchestre a fait le job sans enthousiasme, malgré les efforts de John Axelrod."
Ce que vous dites d'Axelrod, qui ne serait pas "un chef reconnu et de premier plan", me semble autrement plus violent ! Tournons-nous vers l'avenir, dites-vous. J'en conclus que vous ne considérez pas le présent comme idéal... Quant à l'avenir, personnellement, j'attendrai de voir et d'entendre avant de juger.
Loin de moi cette idée Sven ! Vous interprétez mon commentaire. John Axelrod est un chef de grand talent reconnu dans le monde entier. Espérons pour lui qu'il retrouve un poste de directeur musical le plus vite possible et qu'il soit enfin face à des musiciens qui reconnaissent son génie ! Étrangement, les deux seules formations qu'il ait eu sous sa charge (le Luzerner Symphoniker et l'ONPL) ont décidé de se séparer de lui prématurément, et les musiciens de ces deux orchestres gardent une image de ce chef très négative. Ceci est certainement dû à la mentalité de ces musiciens, certainement par à M. Axelrod. Espérons qu'il puisse enfin trouver un poste à la mesure de son immense chaleur humaine !!! Ce qui serait amplement mérité !
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