Mais surtout, cette piste bien matérialisée s’arrête soudain pour ne reprendre que vingt mètres plus loin. Que faire alors pour franchir ces vingt mètres ? Descendre du trottoir pour rouler parmi les autos ? Descendre du vélo pour devenir piéton ? Ou bien s’envoler ? On s’en doute, la plupart des cyclistes font comme si de rien n’était : ils tracent tout droit malgré la présence d’une aubette de bus. Bonjour la responsabilité en cas d’accident avec un piéton.
Mais pas de jaloux, le sort des automobilistes n’a pas été mieux pensé. On a créé au milieu de la rue un mini-rond-point plutôt malcommode flanqué d’une sucette publicitaire qui réduit la visibilité. Un conducteur mécontent lui a même ajouté une affichette de son cru.
Quant aux piétons, on l’a déjà dit ici, le trottoir a été rétréci précisément dans sa partie la plus encombrée. De plus, les jours de pluie, un profil mal calculé leur vaut une mare géante d’un côté et une pente glissante de l’autre…
Je vous conseille aussi la piste cyclable qui vient d'être faite rue Adolphe Moitié, au niveau du virage de la rue St Stanislas .
RépondreSupprimerAmitiés
alain LP
La plupart des prétendues bandes cyclables à contresens de la circulation automobile sont bidon, et parfois franchement dangereuses quand elles se trouvent à l'intérieur d'un virage. La plus cocasse à mon avis est celle de la rue de Chateaulin, quand le cycliste qui peine à grimper en danseuse voit débouler une voiture à pleine vitesse...
RépondreSupprimerIl parait que les responsables de la conception des pistes cyclables pratiquent le vélo. J'ai toujours du mal à le croire à moins qu'ils soient ingénieurs, auquel cas tout s'explique...
RépondreSupprimerHaha! L'affichette! Ce Mr est bien civilisé, j'aurais écris à même la vitre... à défaut de la péter ? Non, c'est pas bien... Quoi que... Ca serait assez arty de laisser ce cadre vide, seul au milieu de tous ces panneaux et publicités qui ont envahi les rues. Surtout à cause du contrat Bicloo d'ailleurs. Il y en a pourtant des villes qui ont réussi à construire un budget pour le vélo libre-service.
RépondreSupprimerNantes n'avait-elle pas été pionnière avec ses bandes peintes ? Elle prouve quand même que la conscience est là depuis un moment. Mais plouf... Il a fallu des années pour qu'on s'y réintéresse avec ce résultat...
Depuis le temps, on aurait pas pu créer de vraies pistes protégées sur au moins le quai de la Fosse jusqu'à Saint-Herblain ? C'est quand même pas aussi compliqué que dans le centre. D'autant plus qu'il y a des largeurs qui permettent déjà de feinter.Un bon moyen de roder les équipes parce que ce n'est pas facile, faut au moins être cycliste ET ingénieur.
En tout cas, la relief de Nantes oblige une pratique finalement intense. Ajouté au climat, on en fera pas Amsterdam, mais qu'au moins on donne la priorité aux courageux, voir téméraires!
Favet Neptunus Eunti !!!
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