On ne voudrait pas être à la place des commerciaux chargés de louer les emplacements. Le Carré Feydeau n’est pas organisé en galerie commerciale : les magasins sont situés sur son pourtour. Pour faire du lèche-vitrines, il faudra tourner autour de ce parallélépipède planté au milieu d’un espace trop dégagé. On n’aura jamais le sentiment de foule dont le marketing enseigne qu’il fait partie de l’expérience vécue par l’acheteur. Pas question de crébillonner.
Or les boutiques disponibles dans le centre de Nantes ne manquent pas, et les nouveaux passages en travaux (Pommeraye) et en projet (Châtelaine) viendront bientôt accroître la concurrence. En commentaire au précédent billet, Leblanchet appelait judicieusement à l’installation au Carré Feydeau d’un Tailleur pour dames et d’un Hôtel du libre-échange. Hélas, le sort de l’immeuble évoque plutôt Chat en poche, Un fil à la patte ou La main passe…
Avant
Après
Malgré tout, je plains l'investisseur qui au-delà d'études de marché, à fait confiance à la Mairie de Nantes et ses fumeux projets...
RépondreSupprimerA noter qu'au tarif de location affiché au m2, le manque à gagner mensuel est de plus de 500 000 EUR...
RépondreSupprimerM. Jelure, j'apprécie beaucoup votre blog et son ton.
RépondreSupprimerSi vous avez du temps restant après vos articles, je me demandais : pourriez-vous de temps à autres faire la "promotion" d'une "pépite" nantaise ? Nantais, d'origine remouilléenne (ça ne s'invente pas), je trouve en effet que la ville dispose de bien peu de vieilles pierres pour légitimer un charme historique. Votre aplomb cependant attise ma curiosité
Bien cordialement
Merci de votre aimable commentaire. Je ne suis pas sûr de comprendre le sens de votre demande. Mon blog a une vocation satirique. Il traite donc de "ce qui ne va pas". J'ai aussi un côté positif, mais il s'exprime autrement et ailleurs ! Et à ce propos, je ne vous suis pas entièrement quant à la rareté des vieilles pierres. Certes, nous n'avons pas de ces quartiers qui arrachent des "oh !" et des "ah !" d'admiration. Mais ce que nous avons pourrait être bien mieux utilisé, si seulement la municipalité avait deux sous d'imagination. Si vous le souhaitez, n'hésitez pas à m'écrire en direct à sven.jelure@gmail.com.
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