17 octobre 2016

Lobbying pour NDDL (36) : des journées décisives

Gros camions de gendarmerie flambant neufs dans les rues de Nantes ce soir : livraison de routine, gesticulation ou prémices d’un assaut imminent sur Notre-Dame-des-Landes ?


Ce qui est certain, c’est que les jours prochains seront décisifs. La consultation du 26 juin est loin. Tout le monde voit bien que, au-delà de la quantité des avis sur le projet d’aéroport, la qualité des engagements n’est pas du tout la même dans les deux camps. Là où les opposants ont réuni peut-être trente mille personnes le 8 octobre, les partisans n’en ont pas rassemblé trente une semaine plus tard. Grenouille (ou triton crêté) qui veut se faire plus grosse que le bœuf, ils n’ont pu qu’empiler des cartons pleins de vide pour se donner de l’importance. En évitant prudemment de s’aventurer au-delà du bourg.

Et puis, depuis les doutes exprimés par François Hollande dans Un président ne devrait pas dire ça… et la franche opposition manifestée par Ségolène Hollande hier dans Le Journal du dimanche, le projet court un risque imminent de désaffection. À quoi bon ? Est-ce qu’un nouvel aéroport est vraiment utile ? N’y a-t-il pas mieux à faire de l’argent des contribuables ? Ces questions sont désormais dans l’air. On s’aperçoit (ou l’on s’avoue) que l’aéroport n’a jamais été une nécessité économique mais davantage un moyen pour quelques-uns de montrer qui a la plus grosse.

Les partisans les plus fervents de l’aéroport – on songe à Manuel Valls, à Bruno Retailleau, à Jean-Marc Ayrault… – se sont aventurés dans la situation du coyote de Tex Avery. Ils tricotaient des gambettes sans s’apercevoir que leurs soutiens étaient en train de s’effilocher. La déclaration de Ségolène Royal le leur révèle tout à coup. Ils savent que la chute va être dure. Surtout sans un aéroport pour atterrir.

Que faire dans cette situation ? La tactique la plus logique serait de tenter d’atteindre au plus vite un point de non-retour. Une fois la bataille engagée, on arguerait de la nécessité de « rétablir l’autorité de l’État » pour aller jusqu’au bout…

16 commentaires:

  1. Mais vous n'y êtes pas ! Il s'agit d'un plan de relance de l'hôtellerie nantaise étoilée, dont clientèle a été trop peu nombreuse cet été. On a bien pensé à un nouveau festival renversant : "Hôtel des Voyageurs", pour donner aux nantais le sentiment du dépaysement, petit déjeuné compris. Mais les conclusion d'une enquête sont tombées : les résidents de la métropole, mesquins, affreusement réacs, ne sont pas encore prêts à débourser les quelques centaines d'euros demandés pour un séjour en face de chez eux...
    Il reste alors la gendarmerie. L'évacuation de la ZAD n'est qu'un prétexte, ce sont les chiffres truqués du tourisme qui motivent la présence de nos forces dévouées. Ce que Johanna Rolland a d'ailleurs sous-entendu, lors de son dernier discours du 16 octobre, entre deux éléments de langages léthargiques. Si vous aviez été plus attentif, cela ne vous aurait pas échappé. Ce blog ne cesse de me décevoir. Reprenez-vous !

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  2. On pourrait demander son avis au new Dir Comm' de Nantes Métrop' qui a fait récemment tête de gondole dans la PQR, afin d'avoir un décryptage du non-événement.

    Après le gros nélephant pour les p'tits nenfants, il serait intéressant d'avoir un avis autorisé sur un sujet autrement plus polémique et bizarrement déserté par la comm' officielle.

    Ce communiquant semble avoir d’emblée bien saisi toutes les nuances du "jeu à la nantaise" en cirant copieusement les pompes à Blaise avant d'évoquer une concordance de vues avec Johanna : « Nous sommes en phase sur ce besoin de repenser l'observation et l'écoute autour des projets. Le passage du dire au faire passe aussi par le citoyen »..

    On peut noter une analogie dans la logorrhée verbale anesthésiante, si l'on en croit la restranscription suivante :
    http://www.lenouveleconomiste.fr/xavier-crouan-conseil-regional-dile-de-france-la-societe-ne-se-transforme-plus-avec-une-logique-descendante-du-sommet-de-letat-vers-les-citoyens-29088/

    J'avoue humblement n'avoir pas eu le courage de tout lire, ne retenant que quelques passages et la "bio expresse".

    Le rédacteur de l'article de la presse quotidienne sur le "regard citoyen" n'a peut-être pas pris cette peine, car on nous présente ce neo-nantais comme ex-Rennais, alors qu'il aurait été depuis Directeur général de la communication de la région Ile-de-France depuis 2011.

    Quelques extrait attirent l'attention, tels que :

    "La relation cassée entre les politiques et les citoyens
    Entre les citoyens et les politiques, la relation est sans doute un peu "cassée" -c’est un euphémisme. On le voit bien à travers les taux d’abstention et le vote réfractaire."

    C'est une évidence, pour s'en convaincre il suffit de consulter le taux de
    représentativité sorti des urnes concernant la députée remplaçante de notre bon Jean-Marc.

    Ou bien :
    "Bien souvent, les citoyens n’arrivent pas à concrétiser leurs besoins et leurs
    demandes, et du coup, ils ne bénéficient pas de l’offre de "service" correspondant à cette attente. C’est toute la question de la citoyenneté qui est ainsi posée".

    C'est bien connu, quand ça gueule c'est un manque de pédagogie et d'explication.

    Pour conclure :
    "Il y a une primauté de la démocratie représentative que la démocratie participative ne peut remettre en cause"

    Ce qui pourrait laisser sous entendre que dans l'hypothèse hautement improbable où "la démocratie représentative" pipe les dés, sort des cartes de ses manches, trafique les chiffres et les rapports, biaises les consultations n'ayant pas de valeur référendaire, etc. "la démocratie participative" devrait acquiescer et s'extasier comme un gosse devant un défilé de géants mécaniques.

    Dormez braves gens!

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  3. Merci pour cette analyse pertinente. Je songe à faire un commentaire sur l'interview de M. Crouan parue dans Presse Océan hier. Hélas, je manque de temps pour m'y mettre vraiment.

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  4. Jobarde Rollande19 octobre 2016 à 18:18

    Le CV du Monsieur sur Acteurs Publics :
    Directeur général adjoint de la communication de la région Île-de-France depuis 2011, Xavier Crouan a été nommé directeur de l’information et de la relation au citoyen de Nantes Métropole et de la ville de Nantes.

    Directeur général de l’information et de la communication de la ville de Rennes entre 2003 et 2009, puis directeur de l’information et de l’innovation numérique de Rennes Métropole et de la ville de Rennes en 2010-2011, Xavier Crouan était auparavant le directeur international de la marque Alstom (1999-2003).

    Formé sur les bancs de l’Essec, Xavier Crouan a d’abord été journaliste pour le quotidien Ouest-France en 1987-1988. Nommé directeur de la communication et du développement d’Amnesty International en 1988, il devient ensuite responsable du marketing direct (1992-1994), puis directeur de la publicité (1994-1999) de Digital Equipment Corporation (devenu Compacq en 1998).

    A noter que Florence Crouan, sa femme est
    RESPONSABLE COMMUNICATION MARKETING
    Groupe GIBOIRE Immobilier
    2006 – 2011 (5 ans)Rennes , France
    RATTACHEE A LA DIRECTION GENERALE
    Stratégie Marketing produit immobilier : Plaquettes, documents commerciaux,animation 3D, plan média. catalogue annuel.
    Politique visuelle agence.
    Création d'espace de vente sur les sites.
    Création et aménagement appartements témoins
    Affichage public et signalétique
    Site internet : refonte et mise à jour site institutionnel et marchand
    Communication événementielle : salon, sponsoring, lancement

    Il vaut mieux savoir à quel citoyen on a à faire.

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  5. Et pendant ce temps, l'on continue de vendre Nantes comme un paquet de lessive à l'aide de ces inutiles communiquants... L'argent des contribuables, c'est pas cher et en bonus il lave plus blanc, il minéralise, il vitrifie, il gentrifie le coeur de la ville ! Certains lieux ont d'ores et déjà l'air muséifiés (sic)

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  6. Coucou. Ma petite lecture à moi :

    "Bien souvent, les citoyens n’arrivent pas à concrétiser leurs besoins et leurs demandes, et du coup, ils ne bénéficient pas de l’offre de "service" correspondant à cette attente. C’est toute la question de la citoyenneté qui est ainsi posée".

    Passage ambiguë, en effet : on présente dans un premier temps les citoyens comme des consommateurs frustrés, pour conclure sur "la question de la citoyenneté".
    Il me semble justement que c'est la mairie qui aime généralement vanter la qualité de son offre de services (pour attirer les néo-nantais, les entrepreneurs, pour fidéliser les familles, etc.) à la manière d'un hôtel. Pour telle somme payée (impôts locaux), vous avez le droit à tel ensemble de prestations haut de gamme... On ignore si c'est une critique du consumérisme des citoyens, ou plutôt un regret de ne pouvoir y répondre. On ne voit pas, alors, comment s'articule "la question de la citoyenneté", par rapport à ce qui précède. De quelle "question" parle-t-on précisément ?

    "Il y a une primauté de la démocratie représentative que la démocratie participative ne peut remettre en cause."

    Une phrase qui a le mérite de la clarté, par contre... C'est nous, les élus (et leurs pseudopodes communiquants), qui avons le pouvoir effectif, n'allez pas imaginer que ces réunions organisées puissent peser dans la décision. Le peuple est définitivement immature ; il faut l'éclairer. Nous sommes les adultes.

    Je crois que M. Crouan parle également de l'avance en matière de culture de son nouvel employeur, la ville de Nantes... Baudelaire nous souffle en matière de réponse : "Vous, vous n'êtes que le premier dans la décrépitude de votre art." Sans vouloir offenser ni Crouan ni Blaise, on les comparant à Manet, bien sûr !
    Un autre souvenir, un néologisme de Paul Virilio : "endocolonisation". Ce Monsieur fraîchement débarqué, par aéroplane j'espère, prétend donc expliquer aux nantais les enjeux de leur ville, et ce qu'ils doivent en penser... Sa position du missionnaire, quoi. Une réponse possible, qui n'est pas de Baudelaire "Allez vous faire foutre ! Sans vouloir vous offenser, vos services ne correspondent pas à nos attentes, ni votre position !"

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  7. Nicolas de la Casinière dresse la liste, dans Reporterre, de toutes les mesures répressives d'exception pour renforcer l'arsenal judiciaire en vue de "pacifier" la ZAD :
    https://reporterre.net/Le-gouvernement-prepare-une-repression-de-masse-sur-la-Zad-de-Notre-Dame-des

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  8. Pour le magazine sérieux Challenge, l'aéroport n'aura aucune chance de se faire http://www.challenges.fr/challenges-soir/derriere-la-cacophonie-de-l-executif-une-decision-notre-dame-des-landes-ne-se-fera-pas_432595

    Très belle analyse un peu rapide mais très crédible !

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  9. Merci pour le lien. Je pense que l'histoire de NDDL s'est beaucoup accélérée depuis quinze jours : le projet doit maintenant être analysé dans la perspective de l'élection présidentielle. On lit ici et là que Manuel Valls a finalement conclu que François Hollande était cuit et qu'il était obligé d'aller à l'élection lui-même. Et on lit aussi que Ségolène Royal voudrait repartir comme en 2007. Résultat : Valls doit tenter de préserver son image de fermeté tout en évitant un drame humain... ce qui veut dire continuer à promettre l'aéroport sans lancer sa réalisation, tandis que Ségolène Royal cherche à récupérer l'électorat écolo en profitant du suicide d'EELV.
    Ce qui ne veut pas dire que le projet soit condamné mais que son sort est remis entre les mains du gouvernement d'après l'élection présidentielle. Je crois qu'il aura bien d'autres chats à fouetter mais que tout dépendra de tractations occultes (et financières ?) passées et à venir dont le bon peuple n'entendra jamais parler.

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  10. Reste à espérer que le prochain gouvernement profite de l'opportunité de se dédouaner... mais vrai que les tractations occultes nécessitent vigilance.
    Reste que 55% de votants ont choisi le OUI. Sans vouloir jeter la pierre (il y a eu un travail de fond pour décrocher ce résultat), c'est désespérant en ce qui concerne la citoyenneté du Pays Nantais.
    Restera un petit labo expérimental des opposants, pas forcément prometteur sur tout (inquiétant même, parfois) mais qui a pour lui de chercher à innover et de s'être retrousser les manches. Malheureusement, il n'y aura pas de synergie possible après ce vote et les opposants risquent fort de souffrir de consanguinité. Rien de bien intéressant ne sortira de cette histoire. Enfin, tant mieux pour les bestioles et tant pis pour nous.

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  11. @VertCocu
    Y a-t-il vraiment eu un travail "de fond" pour décrocher les 55 % en faveur du projet de NDDL ? Je dirais que la campagne s'est faite davantage sur l'opposition aux zadistes que sur l'approbation du projet (et aussi sur la relégation dans l'ombre d'une question aussi essentielle que l'avenir de Nantes Atlantique -- pas sur son maintien, bien sûr, mais sur la question : qui paiera ? Le silence d'Airbus était assez éloquent en soi). Et le résultat n'est pas si brillant quand on considère que les partis qui avaient pris position en faveur du projet représentaient au moins 75 % des voix aux élections précédentes.
    Et oui, il a beaucoup à redire sur les opposants, mais moi je me détermine par rapport au fond et non par rapport aux zadistes !

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  12. Un exemple du travail de fond :
    http://ps44.fr/le-26-juin-dire-oui-a-laeroport/

    "Dès l’annonce faite par le président de la République le 11 février dernier, les militants et sympathisants socialistes se sont mobilisés sur le terrain, avec plus de 200 000 tracts distribués, 10 000 affiches collées, de nombreux porte-à-porte, ainsi que des réunions avec un seul objectif : en clarté informer, expliquer et convaincre les électeurs d’aller voter Oui pour décider eux-mêmes de leur avenir et ne pas laisser s’imposer, de Paris ou d’ailleurs, une décision qui n’a que trop tardé à être prise."

    Et quelques contre vérités portées comme un argumentaire fort :
    https://fr.scribd.com/doc/134650896/Infographie-AGO

    Les tracts socialistes qui développaient un par un tous les arguments ont fort opportunément disparu du site mais l'oubli numérique ne sera possible que lorsque les traces auront toutes été effacées.

    C'est surtout l'argument en faveur de l'emploi qui est décisif sur le citoyen lambda qui fait abstraction du montage financier à base de PPP sur 60 ans et autres manipulations du montage de dossier.

    Car l'avenir pour les jeunes des alentours proches n'est pas rose, hors éden doré de la net économie et autres sociétés délocalisées à coup de subventions métropolitaines.

    En fait le décompte des emplois est vite fait. Le futur exploitant est aussi dans les BTP, avec son cortège d'emplois "détachés", les personnels travaillant sur le site actuel seront transférés sur l'éventuel futur site et il n'y a pas de raison que les compagnies low cost changent leur habitudes en matière de gestion des ressources humaines.

    Le résultat de la consultation sans valeur référendaire m'a quand même foutu les boules, je dois l'avouer. Même si je ne me faisais pas trop d'illusion sur l'issue, même avec un "non" confortable.

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  13. Nécessité économique, nécessité écologique, respect de la démocratie... ? Le plus étonnant, après tous ces arguments soi-disant incontestables et après cette consultation populaire, soi-disant incontournable, c'est que le sort de l'aéroport est probablement en train de se jouer... sur des motivations électorales nationales !

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  14. Je souscris au message d'Anonyme26 octobre 2016 à 16:58. Notamment sur la conviction que le OUI allait l'emporter.
    Le rejet des Zadistes a effectivement une part importante. Et favoriser les débordements de manifestations, laisser un bon moment les stigmates, les sondages pour déterminer le moment et le périmètre de la consultation etc. C'est un travail de fond pour conforter ce sentiment. Politique, bien sûr. Assez peu économique, ce travail, certes. Mais de toute façon, je suis convaincu depuis que j'ai entendu parlé du projet il y a une vingtaine d'années que le Jacobinisme a une part primordiale dans ce projet. Je veux bien reconnaître avoir une certaine obsession mais je ne vois pas d'autre explication au fait qu'il y a 40 ans, le choix de geler et d'exproprier des terrains autour de Château-Bougon n'ait pas été retenu... pourquoi une telle volonté de privilégier le développement au sud de la Loire ? j'ai mes obsessions mais je ne suis pas le seul. N'oublions pas que c'est finalement naturel que le projet se joue sur des motivations électorales nationales. C'est un projet d'Etat à l'origine. Et s'il a été sur la durée essentiellement porté par les élus locaux, que se serait-il passé si Fillon et Ayrault n'étaient pas passé par Matignon ?
    Moi non plus je ne me détermine pas par rapport aux Zadistes qui me sont plutôt sympathiques et ont droit à une bonne part de mon respect, même si, comme je le dis, il y a des côtés effrayants. C'est un monde que je connais un peu plus que la moyenne des votants je pense, je ne fantasme en aucune façon. Une certaine porosité ferait du bien à chaque camp.
    Je pense simplement, à regret, que si le projet est annulé, les rancunes et crispations resteront des deux côtés. On est à 55%, ce n'est pas insurmontable mais ça pèse plus dans les esprits que 51% (ça m'a en tout cas choqué, je ne voyais pas le OUI aussi haut). Parce que si le projet est annulé, très bien, bravo, j'en serais ravi. On évitera un désastre écologique local. Mais la "victoire" sera amère. Dans les rapports humains et le coup porté à l'image de la démocratie. Évidemment, cette consultation est une parodie de démocratie mais beaucoup n'en sont pas convaincus.
    Quelque soit l'issue, c'est un désastre sociétal. Au moins à court terme. Sur le long, si on peut ralentir la main mise immobilière, ça sera positif.
    Mmm... je ne retrouve pas un bref article récent sur Nantes et l'activité immobilière (peut-être que je l'ai lu via des commentaires de ce blog). Il énonçait, en substance, que la construction immobilière avait été plus forte que les prévisions de je ne sais quel organisme mais que ce dernier estimait malgré tout qu'il fallait favoriser son accélération.
    Que Nantes est un fantastique terrain de jeu ! De Monopoly et de quilles, yen a pour tous les goûts.

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  15. L'oubli numérique ne sera donc pas à l'ordre du jour, avec les bons mots clefs on retrouve le contenu des aides à la décision pour le "référendum Notre-Dame-des-Landes" édités par le PS44 :
    http://ps44.fr/wp-content/uploads/2016/05/NDDL_UN-ATOUT-POUR-NOTRE-INDUSTRIE_PS44.pdf
    http://ps44.fr/wp-content/uploads/2016/05/NDDL_UNE-CHANCE-POUR-LE-SUD-LOIRE_PS44.pdf
    http://ps44.fr/wp-content/uploads/2016/05/NDDL_UNE-VISION-POSITIVE-DE-L-AVENIR_PS44.pdf

    Quelques morceaux choisis :
    - "pour se développer, les entreprises ont besoin que leurs salariés puissent faire l’aller-retour dans la journée sur des destinations variées en europe.
    notre-Dame-des-lande c’est, dans un rayon de 1h15, 1,4 million de salariés et 170 000 entreprises."
    - un aéroport mieux conçu et plus ouvert sur le monde est une opportunité incroyable en période de crise. agissons pour soutenir l’industrie aéronautique et
    ses sous-traitants, dont les capacités d’innovation sont considérables.

    C'est bien connu, tous les salariés du coin rêvent de prendre l'avion.
    De même que c'est l'aéroport qui commande directement les avions et non les compagnies.

    Il serait temps de changer de gourou de la com' au PS44.

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  16. "Distribution de 270 000 bulletins de vote au préfet"

    Nous aurions préféré une opération de communication des pro-NDDL à Haute qualité environnementale comme leur soi-disant aéroport propre...

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