04 septembre 2018

Nantes, dindon de la farce, va se faire hacher menu par les Mécaniques de Toulouse

« Les Machines de l’île sont un projet artistique unique au monde », répète avec application Nantes Métropole. Dans deux mois, l’unique, c’est fini : la Halle aux Mécaniques de Toulouse aura mieux à proposer, sous la direction de François Delarozière soi-même.

Les moyens offerts à ce dernier par Jean-Marc Ayrault en 2004 vont se retourner contre Nantes, qui n’a rien vu venir. Pendant que ses amis amusaient la galerie nantaise avec L’Arbre aux Hérons, François Delarozière a pu travailler discrètement à ce projet plus capital pour lui. À encenser les hérons, Nantes se retrouve dans le rôle du dindon de la farce.


6 commentaires:

  1. C'est un fait qu'il va falloir que Nantes Metropole rectifie quelque peu son portrait de Delarosière (écrit en 2016) : "Les planches à dessin de François révèlent des tas d'autres créatures qui bougent et qui prennent forme dans les Ateliers des Nefs...Ne cherchez pas pareil spectacle ailleurs dans le monde : François Delarozière a déposé ses rêves sur l'Île de Nantes."
    https://www.nantesmetropole.fr/decouverte/les-evenements/francois-et-pierre-un-duo-pour-un-reve-tourisme-28494.kjsp

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  2. RETOUR AUX SOURCES.

    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/les-machines-geantes-debarquent-a-toulouse-1535738635
    On le sait peu, mais l'aventure des machines géantes a justement commencé à Toulouse. L'usine de fabrication des robots est à Tournefeuille depuis des années. François Delarozière, leur créateur, a ainsi passé une quinzaine d'années dans la Ville Rose. C'est donc en quelque sorte un retour aux sources pour les machines, qui seront désormais réparties entre Nantes et Toulouse.

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  3. @ Herminie44 :

    Delarozière a déposé ses rêves sur l'île de Nantes ? Il n'en a pas fait cadeau à Nantes, toujours ! Son talent ne s'est exprimé, et il n'a fait carrière ensuite, que parce que Jean-Marc Ayrault a mis l'argent sur la table. Qu'il ait investi de telles sommes sans réclamer une clause d'exclusivité, cela dépasse l'entendement.

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  4. @ Anonyme de 11:24

    Delarozière était à Toulouse quand Royal de luxe y était, puis il y a gardé sa propre structure (probablement parce qu'il voyait loin) quand RdL est venu s'installer à Nantes.
    Pour obtenir ce qu'il voulait de Nantes, Delarozière a plusieurs fois agité la menace d'un retour à Toulouse. Voir https://lameformeduneville.blogspot.com/2013/05/delaroziere-on-dirait-le-sud.html, https://lameformeduneville.blogspot.com/2012/10/delaroziere-toujours-courtise.html et https://lameformeduneville.blogspot.com/2013/06/delaroziere-en-plein-decollage.html.

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  5. Lire l'article très documenté de Médiacités sur le sujet : https://www.mediacites.fr/toulouse/enquete-toulouse/2018/09/18/les-machines-geantes-ces-hotes-encombrants-pour-toulouse/?utm_source=Newsletter+Nationale&utm_campaign=49ce3fc0ef-EMAIL_CAMPAIGN_2018_09_22_09_32&utm_medium=email&utm_term=0_d0b9b5b5b8-49ce3fc0ef-76720607

    Un document indispensable pour comprendre les enjeux et les forces à l'oeuvre.

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  6. Oui, une étude bien fouillée qui a de quoi instruire les Toulousains et faire réfléchir les Nantais.

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