« Les
Machines de l’île sont un projet artistique unique au monde », répète
avec application Nantes Métropole. Dans deux mois, l’unique, c’est fini : la
Halle aux Mécaniques de Toulouse aura mieux à proposer, sous la direction de
François Delarozière soi-même.
Les moyens offerts à ce dernier par Jean-Marc Ayrault en
2004 vont se retourner contre Nantes, qui n’a rien vu venir. Pendant que ses
amis amusaient la galerie nantaise avec L’Arbre aux Hérons, François
Delarozière a pu travailler discrètement à ce projet plus capital pour lui. À encenser
les hérons, Nantes se retrouve dans le rôle du dindon de la farce.
C'est un fait qu'il va falloir que Nantes Metropole rectifie quelque peu son portrait de Delarosière (écrit en 2016) : "Les planches à dessin de François révèlent des tas d'autres créatures qui bougent et qui prennent forme dans les Ateliers des Nefs...Ne cherchez pas pareil spectacle ailleurs dans le monde : François Delarozière a déposé ses rêves sur l'Île de Nantes."
RépondreSupprimerhttps://www.nantesmetropole.fr/decouverte/les-evenements/francois-et-pierre-un-duo-pour-un-reve-tourisme-28494.kjsp
RETOUR AUX SOURCES.
RépondreSupprimerhttps://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/les-machines-geantes-debarquent-a-toulouse-1535738635
On le sait peu, mais l'aventure des machines géantes a justement commencé à Toulouse. L'usine de fabrication des robots est à Tournefeuille depuis des années. François Delarozière, leur créateur, a ainsi passé une quinzaine d'années dans la Ville Rose. C'est donc en quelque sorte un retour aux sources pour les machines, qui seront désormais réparties entre Nantes et Toulouse.
@ Herminie44 :
RépondreSupprimerDelarozière a déposé ses rêves sur l'île de Nantes ? Il n'en a pas fait cadeau à Nantes, toujours ! Son talent ne s'est exprimé, et il n'a fait carrière ensuite, que parce que Jean-Marc Ayrault a mis l'argent sur la table. Qu'il ait investi de telles sommes sans réclamer une clause d'exclusivité, cela dépasse l'entendement.
@ Anonyme de 11:24
RépondreSupprimerDelarozière était à Toulouse quand Royal de luxe y était, puis il y a gardé sa propre structure (probablement parce qu'il voyait loin) quand RdL est venu s'installer à Nantes.
Pour obtenir ce qu'il voulait de Nantes, Delarozière a plusieurs fois agité la menace d'un retour à Toulouse. Voir https://lameformeduneville.blogspot.com/2013/05/delaroziere-on-dirait-le-sud.html, https://lameformeduneville.blogspot.com/2012/10/delaroziere-toujours-courtise.html et https://lameformeduneville.blogspot.com/2013/06/delaroziere-en-plein-decollage.html.
Lire l'article très documenté de Médiacités sur le sujet : https://www.mediacites.fr/toulouse/enquete-toulouse/2018/09/18/les-machines-geantes-ces-hotes-encombrants-pour-toulouse/?utm_source=Newsletter+Nationale&utm_campaign=49ce3fc0ef-EMAIL_CAMPAIGN_2018_09_22_09_32&utm_medium=email&utm_term=0_d0b9b5b5b8-49ce3fc0ef-76720607
RépondreSupprimerUn document indispensable pour comprendre les enjeux et les forces à l'oeuvre.
Oui, une étude bien fouillée qui a de quoi instruire les Toulousains et faire réfléchir les Nantais.
RépondreSupprimer