14 décembre 2018

La liste des donateurs de l’Arbre aux Hérons ouverte à tous les vents

Les contributeurs de la campagne de financement participatif pour l’Arbre aux Hérons, s’ils ont donné au moins 10 euros, ont reçu un beau « titre de copartage » signé par Bruno Hug de Larauze, président du Fonds de dotation de l’Arbre aux Hérons.

Vous avez égaré votre titre ? Pas de problème : il suffit d’aller sur le site des Machines de l’ile et de descendre tout en bas de la page de l’Arbre puis de saisir le numéro d’ordre envoyé par le Fonds de dotation. Vous retrouverez votre titre nominatif.

À partir de la même page, les petits curieux pourront le trouver aussi et faire défiler toute la liste des donateurs. Mais avoir donné est un sujet de fierté, n’est-ce pas ? Nul ne s’offusquera donc que tout un chacun puisse lire son nom sur le site.

http://nantesplus.org/5511-copartageux-pour-larbre-aux-herons/

Mise à jour du 16 décembre : Ce matin, j'ai voulu vérifier mon certificat de copartage de l'Arbre aux Hérons sur la page ad hoc du site des Machines de l'île. Plus moyen de constater son existence ! Le système ne fonctionne plus ! L'interrogation retourne une « erreur ». Ce qui ressemble assez à une désactivation précipitée. Qui serait en même temps l'aveu d'une bourde majeure dans la conception de la campagne Kickstarter.

Mais justement, la campagne promettait aux donateurs, à partir de 10 euros, de recevoir un certificat de copartage « vérifiable à tout moment sur le site des Machines de l'île ». Cette promesse n'est plus tenue. Kickstarter va-t-il à présent le reprocher au Fonds de dotation de l'Arbre aux Hérons ?


Mise à jour du 23 décembre : Il n'est même plus possible aujourd'hui de vérifier son certificat de partage sur le site des Machines de l'île. La fonction a été carrément supprimée. La promesse faite aux donateurs de la campagne Kickstarter n'est plus tenue, bien qu'elle soit toujours faite sur le site (voir "Contribution de 10 € ou plus). Le dossier de L'Arbre aux Hérons avance à reculons. 

6 commentaires:

  1. il n'y a pas un autre sujet que cet arbre aux hérons, cela tourne à l'obsession!

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  2. Bien sûr, il y aurait beaucoup d'autres sujets, et de plus importants (il y a sûrement beaucoup à dire sur le CHU). Mais je manque de temps pour m'y attaquer et d'autres font ça très bien. Quant à l'Arbre aux Hérons, non ce n'est pas une obsession, c'est simplement que je continue à tirer le fil que j'a commencé à tirer. Je n'imaginais pas au début qu'il y avait tant d'éléments foireux dans le projet, mais chacun en révèle un autre, et c'est loin d'être fini : vous en entendrez encore parler si vous me faites l'honneur de me lire. Le fait que la liste des donateurs puisse être consultée par tout le monde ne bouleverse pas l'économie du projet, mais il est quand même la marque d'un amateurisme consternant. Fallait-il ne pas en parler pour ne pas lasser ?

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  3. Comme je l'ai indiqué par un commentaire sur le site Nantes +, les certificats de copartage portent à douter du nombre réel de donateurs de la campagne Kickstarter pour l'Arbre aux Hérons.
    Le certificat était réservé aux personnes ayant donné au moins 10 euros, soit 5251.
    Intrigué, j'ai consulté la page des Machines de l'île que vous citez. Les certificats portent un "numéro d'ordre", c'est-à-dire qu'ils sont numérotés dans l'ordre d'arrivée des dons, à partir de 0001. Le dernier certificat devrait donc porter le n° 5251. Or, d'après mon petit sondage, il porte le n° 5056.

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  4. C'est ennuyeux, cette affaire, car elle porte sur un fichier nominatif :

    Loi du 6 janvier 1978, article 34 :
    « Le responsable du traitement est tenu de prendre toutes précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement, pour préserver la sécurité des données et, notamment, empêcher qu'elles soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès. »

    Code pénal, article 226-17 :
    « Le fait de procéder ou de faire procéder à un traitement de données à caractère personnel sans mettre en oeuvre les mesures prescrites à l'article 34 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. »

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  5. @ Anonyme du 15 à 11:26 : Il manquerait donc près de 200 donateurs ? Il est vrai que Pierre Orefice a toujours été un peu fâché avec les chiffres.

    @ Anonyme du 16 à 1:14 : Houla, ça ne rigole pas. Mais Pierre Orefice a beaucoup d'amis, ils lui apporteraient des oranges. Plus sérieusement, comme je l'ai déjà dit, la campagne de financement participatif pour l'Arbre aux Hérons a multiplié les anomalies (et à propos, on se demande toujours ce que pense Kickstarter de la violation de ses propres règles). Pas trop grave, puisque tout cela n'était que du vent. Mais si ce sont les mêmes qui dirigent le montage de la structure en ferraille, il y aura de quoi s'inquiéter.

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  6. Qu'en dit la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) ?

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