21 juin 2020

Pas de désaccord électoral autour de l’Arbre aux Hérons

Sous les Nefs de l’île de Nantes, on peut voir deux préfigurations de l’Arbre aux Hérons. L’une est la fameuse Cité dans le ciel dessinée par Stéphane Muntaner. C’est le passé. L’autre est une photo exposée sur la Galerie des machines. Est-ce l’avenir ?


Des millions d’euros ont été versés à  La Machine, Pierre Orefice et François Delarozière pour faire avancer ce projet vieux de quinze ans. Mais les études l’ont plutôt fait reculer. Elles ont révélé que l’Arbre tel qu’il était prévu était irréalisable. Au lieu d’une élégante structure aérienne, le projet porte aujourd’hui sur un gros échafaudage. Les financements ne sont pas encore acquis qu’on parle déjà d’un dérapage du budget. Et l’on n’a même pas encore discuté des conditions d’exploitation !

Julie Laernoes, hostile au projet,  n’a pas réclamé son abandon pour prix de son ralliement. Parce qu’à présent elle est pour ? Ou bien parce qu’elle préfère laisser Johanna Rolland tirer les conclusions qui s’imposent ?


3 commentaires:

  1. Ouest-France de nouveau à la rescousse de l'arbre aux pigeons. Affligeant !

    Les dépenses des touristes correspondraient à 30 ou 35 millions d'euros, exactement le prix annoncé pour l'édification de cette affreuse construction ! À votre calculette @Sven afin de vérifier ce chiffre !

    "Nantes. Le milieu de l’hôtellerie crie son besoin de l’Arbre aux hérons..."

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-le-milieu-de-l-hotellerie-crie-son-besoin-de-l-arbre-aux-herons-6881114

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  2. Ne jetons pas trop la pierre à Ouest France, il ne fait que relayer une prise de position du syndicat des hôteliers. Beaucoup de ceux-ci sont sans doute en grave difficulté et prêts à se rattacher à tout semblant d'espoir, pourvu que ce soit le contribuable qui paie. Ils oublient que, même si la construction de l'Arbre aux Hérons était décidée cet automne, la mise en service n'aurait pas lieu avant l'été 2023 au mieux.Quant au montant de dépenses espéré, on n'a pas beaucoup d'éléments pour en juger. Sans aucun doute, le Voyage à Nantes a dû faire des enquêtes pour connaître les retombées exactes des Machines, mais il ne publie aucune information sérieuse. Ce qui incite au scepticisme, n'est-ce pas ?

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  3. Il n'y aura pas non plus désaccord sur l'initiative "Paysages nourriciers" dans la droite ligne du baratin dédié à l'aménagement futur du CHU ou "potagers solidaires".

    Plantation fin juin pour récolte en juillet, dixit https://www.linfodurable.fr/social/afin-daider-les-plus-demunis-nantes-se-mue-en-un-immense-potager-18737

    Nantes mégalopole est plus nuancée : "50 sites de production dans toute la ville

    Deux parcelles d’1,8 hectares de la pépinière municipale ont été retournées début juin. Semées et plantées avec l’aide des bénévoles de l’association EmpowerNantes et de jeunes agriculteurs, elles fourniront d’ici l’automne une tonne de pommes de terre, 500 courges et des sillons entiers de haricots secs. "

    https://metropole.nantes.fr/actualites/2020/environnement-nature/paysages-nourriciers

    La carte des sites laisse songeur. Autant les légumes provenant du site du Grand Blottereau ne questionnent pas, autant ceux provenant des douves du château, de la place Mangin ou du mail Pablo Picasso avec fertilisant d'origine canine...

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