La Chambre régionale des comptes avait consacré un rapport très critique à l’École des beaux-arts de Nantes-Saint-Nazaire (EBANSN) en 2019. Revenue à la charge cette année, elle constate dans un « audit flash » qu’il y a encore beaucoup à redire. Cas emblématique : l’école versait à son personnel une « prime de service public » irrégulière. Quand son conseil d’administration l’a su, en octobre 2019, il a aussitôt décidé… de continuer. Avant de se défiler dare-dare en février 2024 quand le nouveau contrôle a été ouvert !
Le montant versé irrégulièrement dépasse 800 000 euros. Mais il y a plus cher : incapable de supporter le coût de construction de ses nouveaux locaux de Nantes et Saint-Nazaire, l’école a refilé le bébé aux collectivités locales. Nantes Métropole s’est engagée à rembourser 17 millions d’euros. Allons, allons, il n’a pas été nécessaire de torturer sauvagement les élus métropolitains pour obtenir leur accord : c’est l’EBANSN qui a été auditée, mais les critiques s’adressent tout autant à la Métropole !
Le président de l’EBANSN est un élu de la Ville de Nantes,
son adjoint à la culture. Sera-t-il mis sur la touche comme son prédécesseur
David Martineau en 2019 ? On parierait plutôt que Johanna Rolland va regarder
ailleurs pour éviter de chercher des crosses au Parti communiste.
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Nantes Plus :
https://nantesplus.org/lecole-des-beaux-arts/
L’École des Beaux-arts se
fait flasher, Nantes Métropole aussi
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