En quatre ans, cette priorité n’a pas avancé d’un pouce malgré diverses péripéties. En décembre dernier, interrogé par Ouest France, Jean-Marc Ayrault avait « tiré la sonnette d’alarme ». « Le désengagement de l'État en matière de santé publique serait irresponsable », affirmait-il. Geler le projet serait « un choix à courte vue ».
Ce serait aussi mettre le CHU dans une bien mauvaise situation. « On a besoin de ce projet dans dix ans, dans vingt ce sera trop tard », assurait en janvier dernier le professeur Gilles Potel, président de la commission médicale d'établissement, dont les propos ont été rapportés par Frédéric Brenon dans 20 Minutes. « Et le problème, c'est qu'il n'y a pas d'autre projet. Si on nous dit non, il faudra tout recommencer à zéro. Des années de préparation perdues. Oui, ça nous préoccupe. »
On peut s’étonner que le président du conseil d’administration ait laissé son équipe travailler pendant des années sur une hypothèse unique, soumise à un accord de l’État tout à fait incertain. Mais ce n’est pas grave, puisque maintenant, l’État, c’est lui. Et comme il ne va évidemment pas persister dans un « choix à courte vue » et obliger le CHU à « tout recommencer à zéro », il est étrange que, depuis trois mois et demi qu’il dirige le gouvernement, il n’ait pas trouvé une minute pour confirmer le prochain transfert.
C'etait sans compter sur la découverte de sols dits "liquéfiables" en cas de séisme lors de récentes analyses de sol dans la partie Sud-Ouest de l'île de Nantes...
RépondreSupprimer...ce qui arrangerait bien les affaires de tout le monde : l'abandon du projet ne serait plus un reniement mais une application du principe de précaution !
RépondreSupprimerEt pourtant, projeter un hopital en zone inondable, qui deviendrait difficilement accessible lors de crues importantes, semblait couler de source.
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