La presse nationale n’en finit pas de s’étonner de la manière dont Jean-Marc Ayrault a traité l’affaire de Florange. Le texte de l’accord publié par Le Canard enchaîné mercredi dernier montre que le gouvernement a fait retraite sur pratiquement toute la ligne.
Le résultat contraste avec l’attitude de fermeté affichée par le Premier ministre. Mais à la lumière de vingt ans d’expérience municipale nantaise, personne ne devrait en être surpris. Jean-Marc Ayrault est plus cassant qu’énergique. Il sait imposer ses vues quand c’est lui qui commande. Mais s’il faut négocier, les choses se gâtent.
Témoin l’affaire de l’Hôtel de la Duchesse Anne. C’était autrefois une institution nantaise en vue. Il a brûlé en juin 2004 à la suite d’un feu de cuisine. Sa façade, rare exemple d’architecture Art Déco, œuvre de l'architecte nantais Ferdinand Ménard, se dresse encore face au château des Ducs de Bretagne. Plus pour longtemps sans doute : les intempéries finiront bien par avoir raison des ruines.
Les protagonistes du dossier ne parviennent pas à s’entendre. On aurait pu attendre du maire de la ville qu’il les réunisse autour d’une table pour les mettre d’accord. Qu’il manie la carotte et le bâton, le charme et la persuasion. Qu’il fasse acte de leadership, quoi. La question n’était pas grand chose à côté de Florange et l’interlocuteur n’était pas Mittal.
Qu’a fait Jean-Marc Ayrault pour sauver ce qui pouvait l’être ? Plus de sept ans après l’incendie, en septembre 2011, il a écrit une lettre (sic) aux propriétaires « pour leur demander de bouger ». Quinze mois plus tard, les ruines sont toujours dans le même état...
De toute façon JMA n'a jamais été renommé pour sa force du dialogue …
RépondreSupprimerIl suffit de voir comment il traite les manifestants opposants, qu'on soit d'accord ou pas n'est pas question, ce qui me gêne c'est la forme … Dans le gouvernement précédent, tout passait en force, mais les manifestations ne se faisaient pas casser la figure gratuitement par les forces de l'ordre et avec la bénédiction du gouvernement …
Il suffisait qu'il fasse ordonner une procédure de péril :
RépondreSupprimerLorsqu'un immeuble présente un danger pour la sécurité des occupants, des voisins ou des passants, le maire (ou le préfet de police à Paris) peut engager une procédure de péril à l'encontre du propriétaire.
Une procédure de péril ordinaire est engagée lorsque le danger présenté par l'immeuble n'est pas immédiat.
Si un caillou tombe la Mairie sera maintenant prévenue !!!
petite précision maintenant vous aussi
RépondreSupprimerVoir lien Mairie de Nantes.
http://www.nantes.fr/webdav/site/nantesfr/shared/fileadmin/telechargements/Mairie/services/responsabilites/Reglementation/HSMC/Entretenirpatrimoine.pdf
ou faire : entretenir son patrimoine Nantes (PDF)