03 avril 2013

Royal de Luxe va-t-il ouvrir la chasse au héron ?

Royal de Luxe a pour de bon engagé une action judiciaire contre Coca Cola, révélait Jacques Sayagh dans Ouest France la semaine dernière. La troupe reproche au limonadier d’avoir plagié ses géants dans une campagne publicitaire montrant une immense marionnette du Père Noël, ainsi qu’on l’a dit ici et .

Si Royal de Luxe prend goût à la basoche, d’autres ont du souci à se faire. Pierre Orefice et François Delarozière, on en parlait ici l’autre jour, tentent d’obtenir la création à Nantes d’un « arbre aux hérons » géant. Hélas, le concept du héron géant appartient déjà à Royal de Luxe.

Et là, c’est plus facile à démontrer qu’avec le Père Noël de Coca Cola : le héron de Royal de Luxe a fait l’objet d’un dépôt de marque à l’INPI dès le 5 août 2002. Le dépôt a été renouvelé sans limitation en août dernier. Et ce n’est pas tout : un autre dépôt de marque au héron géant a été effectué en 2012. Il porte sur des classes de produits ou services plus nombreuses : statues ou figurines, produits de l’imprimerie, jeux, activités sportives et culturelles, vidéo, etc. Le dépôt a été publié au Bulletin officiel de la propriété industrielle (Bopi) 12/09. Enfin, le héron mécanique géant est déjà visible de tous sur la page d’accueil du site web de Royal de Luxe.

On ne voit pas pourquoi la troupe serait plus coulante avec les Machines de l’île qu’avec Coca Cola. Pour construire l’arbre aux hérons, il faudrait affronter le courroux de Courcoult. Ou, plus probablement, s’assurer l’aimable consentement préalable de Royal de Luxe. Mais avec l’argent des Nantais, tout peut s’arranger.

9 commentaires:

  1. voilà que vous levez un lièvre avec ce héron Royal. En ces temps vertueux, verrons-nous un arrangement financier entre les compères se faire sur le dos des nantais, avec leur complicité silencieuse. Merci de suivre cette affaire de près. Ils n'ont pas fini de nous gruger.

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  2. Oui, ces zèbres sont parfois gloutons.

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  3. mais un héron géant existe déjà, abrité dans la galerie des machines il y vole sans courcoult dans les plumes depuis plus d'un an il me semble..

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  4. Bien sûr, le héron est déjà là : Royal de Luxe pratiquerait-il deux poids, deux mesures, selon l'auteur du "plagiat" ? Mais si l'arbre aux hérons était construit, on changerait d'échelle financière : l'investissement annoncé serait de 35 millions d'euros. Là, on serait davantage au niveau Coca-Cola !

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  5. Jamais Royal de Luxe n'a eu de héron mécanique. Une nouvelle inexactitude sur votre blog aux forts relens de poujadisme...

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  6. Avant de dire des bêtises, il aurait été sage de cliquer sur les liens que je vous ai aimablement fournis. Ce n'est pas moi qui ai inventé le dépôt de marque à l'INPI et l'animation sur la page d'accueil du site web de Royal de Luxe...

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  7. J'ai bien cliqué sur les liens en question. Il y a bien un logo sur la page du Royal qui ressemble à un dessin de héron avec une mitraillette, mais rien qui ressemble comme vous le prétendez à la "photo d'un héron mécanique géant". Par contre j'ai vu la quasi totalité des spectacles du Royal, j'ai plusieurs livres relatant l'histoire de la compagnie, et il n'est fait mention de cette machine nulle part. Et lorsque l'on tappe "Royal de Luxe Héron image" sur n'importe quel moteur de recherche, c'est le héron de la Galerie des Machines qui apparait. Etonnant, non ?

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  8. Ne cherchez plus ! J'ai dit que le héron mécanique était un concept, je n'ai pas parlé d'une machine existante. La marque déposée à l'INPI par Royal de Luxe représente bien un échassier géant (puisqu'il porte un homme sur son dos). La vidéo du site web ne semble pas fonctionner pour le moment, mais à l'époque de la rédaction du post, on y voyait une petite animation représentant un héron, toujours avec un homme sur le dos, qui volait avec un bruit de moteur. C'était donc bien la représentation d'un héron mécanique géant.

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  9. La simple et bonne raison de pourquoi Royal de Luxe ne cherchera pas à mettre des hérons dans les roues de la Machine, c'est qu'ils ont collaborés pendant plusieurs années, et notamment avec François Delarozière, de plus, ce qui est reproché à Coca Cola n'est pas le fait d'avoir utilisé un géant pour leur advertising de fin d'année, mais le fait d'avoir copié dans le fond et dans la forme les spectacles de la Compagnie Royal de Luxe (le déroulement de la pub me rappelle l'apparition de la Petite Géante sortant de sa fusée). Il s'agit donc là non seulement d'un plagiat, mais également, pourrions nous dire, d'une usurpation d'identité. De plus, la pub de coca a été diffusée partout à travers le monde, mais pas en France, car Coca avait demandé à Royal de Luxe de monter le projet, mais ils ont décliné, coca à donc décidé de le faire derrière leur dos, en souhaitant caché la pub du public français. Preuve que les publicitaire de coca savaient qu'ils prenaient des risques en le faisant. cqfd

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