21 juin 2013

Le Mémorial mieux protégé que les libertés

En juillet dernier, on l’a relaté ici, le Mémorial de l’abolition de l’esclavage s’est enfin décidé à avertir ses visiteurs qu’ils étaient filmés par des caméras de vidéosurveillance – pardon, de vidéoprotection, comme on dit aujourd’hui. Hélas, les petits panneaux posés dans le bunker de l’ascenseur et à l’une des entrées de la galerie ne sont pas conformes à la réglementation. En particulier, ils devraient être placés aux accès du site vidéoprotégé, c’est-à-dire en périphérie de l’esplanade.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) est chargée de veiller au respect de la loi sur la vidéoprotection. Elle a effectué 173 contrôles l’an dernier, nous apprend son dernier rapport annuel. Ses limiers ont fait une descente à Nantes. Mais ils étaient un peu trop à l’Ouest : ils ont inspecté le musée Jules Verne, pas le Mémorial !

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