Le sort de la Villa Déchets ressemble un peu à celui de la Grèce, définitivement sauvée au printemps 2010, puis au printemps 2011, puis à l’été 2011… En écho à « Encore un instant, Monsieur l’euro », elle nous joue « Encore un instant, Monsieur le Tabakero » -- La Méforme d’une ville, 28 juillet 2011Quatre ans après, on pourrait écrire exactement la même chose : la villa zombie est toujours là, de plus en plus déglinguée, de plus en plus râleuse, de plus en plus menacée. Sa construction date de la fin 2010. C’était une «véritable maison », écrivait Jean-Marc Ayrault à l’époque. Un peu chère peut-être : pour 70 m², elle avait bénéficié de 280.000 euros de mécénat d’entreprise et de milliers d’heures de travail données par des bénévoles.
Il faudrait rajouter pas mal d’argent au pot pour lui assurer encore, comme à la Grèce, quelques mois ou quelques années de sursis. Entourée d’herbes folles, la baraque de La Bottière ne manque pas de charme, mais son cas semble désespéré. Et désespérant : la Villa Déchets prétendait montrer que le déchet est une ressource. Elle a montré l’inverse : cet héritage du greenwashing de l’époque Ayrault est plus difficile à éliminer que les salons Mauduit.
RépondreSupprimerNe serait-il pas possible d'étayer la Villa Déchets avec les débris du Salon Mauduits ? On pourrait reconstruire en dur autour des planches, avec une bonne dose de mortier...