Le moment choisi par Johanna Rolland pour abandonner l’Arbre aux Hérons est étrange. Elle invoque des surcoûts qui (1) rendraient impossible le financement d’un tiers du projet par des mécènes (2) rendraient le budget « pas compatible avec ce qui doit être engagé, avec ce qui peut être compris ».
Mais en quoi ces surcoûts (qui pourraient bien être imaginaires) changent-ils la situation ? Le financement d’un tiers par les mécènes était déjà impossible avant les surcoûts, on le savait au moins depuis que le Fonds de dotation avait arrêté ses comptes à fin 2021. D’autre part, ceux pour qui une dépense de 80,4 millions d’euros est incompréhensible ne comprenaient déjà pas une dépense de 52,4 millions.
Alors, pourquoi avoir attendu la mi-septembre pour tirer une conclusion qui traînait depuis des mois ?
Et plus encore, pourquoi, une fois la décision prise, l’avoir annoncée aussi précipitamment ? C’est de la dernière impolitesse vis-à-vis des acteurs du projet. Par exemple, Johanna Rolland avait créé en septembre 2021 un groupe d’étude transpartisan pour analyser le dossier. Elle l’a convoqué une dernière fois, deux heures avant d’annoncer sa décision, pour lui dire que ses réflexions n’avaient servi à rien. Pire : Carine Chesneau, présidente du Fonds de dotation de l’Arbre aux Hérons, a dû téléphoner en catastrophe à ses soixante mécènes pour leur annoncer qu’ils s’étaient fait avoir. Et l’on ne parle pas des 5511 donateurs de Kickstarter !
Une telle précipitation après des années de tergiversations a sûrement une cause. Reste à savoir laquelle !
Voir article complet sur Nantes Plus :
http://nantesplus.org/larbre-aux-herons-2/
De l’Arbre aux Hérons à
l’Arbre aux goujats
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire