« Je nous félicite mutuellement de ce travail riche et fructueux », écrivait Jean Blaise au président de la Chambre régionale des comptes en octobre 2017. Le patron du Voyage à Nantes, qui n’a jamais reculé devant une formulation ridicule, revendiquait ainsi la co-paternité du rapport de la Chambre sur la gestion de la SPL Le Voyage à Nantes pour les années 2011 et suivantes.
« Fructueux », ce rapport l’est : il a mené la justice à une série de mises en examen pour délit de favoritisme ou complicité. À ce jour, elles concernent deux anciens dirigeants de la société d’économie mixte (SEM) SAMOA, satellite de Nantes Métropole, et désormais deux anciens hauts fonctionnaires de la préfecture de Loire-Atlantique. En vedette dans ce petit contingent : Jean-Luc Charles, ancien directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault. Finement joué, Jean Blaise !
Les faits datent de la construction du Carrousel des mondes marins sur le site des chantiers navals. À ce stade, l’affaire ne concerne que les milieux politico-administratifs. Ni Pierre Orefice, ni François Delarozière ne sont accusés de quoi que ce soit. Mais pourquoi tiennent-ils tant à dire qu’ils n’y sont pour rien ?
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