13 décembre 2022

La crise selon Johanna Rolland : grèves, fake news et migrants

Johanna Rolland est inquiète. La responsable de ses relations presse est aussi chargée de la communication de crise et de la sécurité/tranquillité publique. Elle ne lui suffit pas. L’an dernier, la Métropole voulait se former à la communication de crise. Aujourd’hui, la Ville cherche un prestataire qui l’accompagnera en communication de crise. Et l’avis de marché paraît avoir été expédié bien rapidement : y aurait-il urgence ?

On note que le prestataire devra analyser la communication « actuelle ou précédemment menée ». Une crise future serait-elle déjà dans les tuyaux ?

Fait intéressant, les « crises » redoutées par la Ville ne résultent pas seulement de risques naturels ou technologiques. L’institution municipale s’inquiète aussi de la « qualité du service public », des « grèves dans les services publics » et des « fake news, etc. ». La crise, c’est les gens, l’enfer, c’est les autres.

De manière plus alambiquée, Nantes doit se distinguer « face aux enjeux climatiques, aux enjeux de hausse de la démographie, tout en étant un territoire où l'on peut bien vivre ». Formulation ampoulée qu’un exégète normal aura sans doute tendance à traduire par : « crise migratoire ».

Voir article complet sur Nantes Plus :

http://nantesplus.org/plus-anxiogene-tu-meurs/

Crises tous azimuts en vue pour la Ville de Nantes comme pour Nantes Métropole



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