28 mai 2024

Pont Anne-de-Bretagne (4) : A-t-on trouvé une mine d’or sous le boulevard Léon-Bureau ?

Dirait-on pas un polar de série B, cette histoire de souterrain sous le boulevard Léon-Bureau ? Chapitre I : Où l’on découvre soudain un vieux souterrain oublié sur le futur passage du tramway. Chapitre II : Où l’on nomme d’urgence, à prix d’or, un constructeur pour détruire le souterrain. On attend avec impatience les épisodes suivants :

Chapitre III : Où l’on apprend si le souterrain servait à infiltrer des agitateurs gauchistes dans les chantiers navals ou bien à exfiltrer des cadres séquestrés en temps de grève.
Chapitre IV : Où l’on explore le souterrain à la recherche de cadavres, de trésors et/ou de documents secrets.
Chapitre V : Où l’on explique pourquoi c’est la Samoa qui se charge des travaux et pas la Semitan, maître d’œuvre du chantier du tram.
Chapitre VI : Où l’on révèle en quoi boucher un souterrain dérangerait l’activité de Stéréolux davantage que la construction du tramway.
Chapitre VII : Où l’on refait le calcul pour expliquer que démolir un souterrain d’une vingtaine de mètres peut coûter 35 million d’euros.

Etc.

Concernant le chapitre VII ci-dessus, le site spécialisé WikiSara indique que la construction d’un tunnel à deux voies de 21 m de diamètre coûte entre 35 et 50 millions d’euros au kilomètre. Ici, la destruction d’un souterrain beaucoup plus modeste coûte 35 millions d’euros pour une vingtaine de mètres, soit dans les cinquante fois plus. Cela paraît si incroyable que voici, pour en témoigner, ce qu’indique TED, supplément au J.O. de l’Union européenne :


Dans un secteur étudié et réétudié depuis des années en vue d’y créer deux nouvelles lignes de tramway, découvrir subitement un énorme chantier supplémentaire est plutôt effarant. Heureusement, la Samoa a su trouver une solution. Pour un coût modique, tous comptes faits.

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