La technique permet d’ajouter un peu de diversité, mais il faut de gros moyens pour pas grand chose, finalement. Une grue à plusieurs milliers d’euros par jour va donner quoi ? Le géant monte au ciel - l’Ascension, c’est la semaine prochaine mais, justement, le concept est déjà pris - le géant sort de sa boîte, le géant rentre dans sa boîte, le géant est mis à l'eau, le géant se hisse sur un bâtiment, etc. On ne va quand même pas bien loin avec ça.
En réalité, le scénario joue principalement du costume. Peut-être même le costume dicte-t-il le scénario. Le géant appelle des tenues sommaires, couvrantes, qui ne gênent pas l’animation. Elles doivent être assez robustes pour résister à ses mouvements et raconter en soi le début d’une histoire. Le scaphandre de 2009 répondait bien à ce cahier des charges, tout comme le poncho et le sombrero mexicains cette année. Attendons-nous à voir le géant à Lhassa avec une chuba tibétaine, le géant à Helsinki avec la houppelande du Père Noël, le géant à Fukushima en kimono…
Heureusement, les vêtements amples et simples ne manquent pas à travers l'histoire et la géographie : cotte, tabard, chiton, aube, sarrau, boubou, gandoura, burnous, peplos, chapkan, jaque, saie, macrochère, pien-fou, dalmatique, caftan, haubert, surcot, arkalouk, farruj, goncha, pulu, caracalla, bliaut, exomide, san-benito… il y en a pour des siècles de Royal de Luxe.
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